Sacré Clifton Ko ! Après nous avoir rendu joyeux avec ses fantômes, nous avoir appris que le monde est fou, fou, fou mais aussi que tout est bien qui fini bien, le voilà de retour aux commandes de
Crazy Love, qu'il produit et dont il confie la réalisation et le scénario (co-écrit par Vincent Kok) à Roman Cheung. Clifton n'en est pas à son coup d'essaie dans la catégorie III et on lui doit déjà les comédies ultra vulgaires avec James Wong (dont s'inpirera à n'en pas douter Pang Ho Cheung pour son
Vulgaria).
Le film est également une nouvelle étape dans la carrière de Loleeta Lee. Alors qu'elle a démarrée sous la caméra de Ko (
Merry Christmas,
Happy Ghost et autres prods cinema city) voilà que l'actrice tombe le haut pour le plaisir des spectateurs pervers!
Crazy Love est donc un cat III sexy, qui nous explique globalement qu'être une femme libérée, tu sais c'est pas si facile. Tout est là pour exhiber du nibard, avec à peine 3 poils pubiens au début (scène de douche rituelle oblige!), rien de plus. Tout s'enchaine sans véritable cohésion. A base de rencontres sulfureuses, Loleeta charme tous les mâles qu'elle rencontre, s'en amuse, les tease pour les jeter. Viens ensuite une romance... je vous laisse savourer.
Production Clifton oblige, c'est aussi plein d'humour, le tout bercé par un côté gentilement kitsch (musique guitare mariachi et synthé qui apporte une touche mélancolique), Loleeta est mignonne comme tout. A peine de quoi tenir sur sa courte durée (environ 1h et quart). Pas un chef d'oeuvre, mais un bon moment de passé.