DVD La Femme aux seins percés
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La Femmes aux seins percés est présenté dans une copie frôlant une fois de plus le sans faute, malgré le support du DVD5. Le master, restauré à partir du négatif original, est vierge de salissures. Les scènes nocturnes sont un modèle de précision et de contrastes bien gérés, encore plus somptueuses que les séquences de jour tirant vers une colorimétrie plus neutre, moins surréaliste malgré le rouge vif des roses. A noter que les captures d'écran ne rendent pas honneur au film.
son
Un mono japonais guère surprenant, sobre et bien nettoyé, restituant à merveille les ambiances angoissantes ou carrément pop de l'époque. Les gémissements ne vont certainement pas réveiller vos voisins, mais le son ne souffre jamais du poids des ans.
sous-titres
Sous-titres français d'excellente qualité malgré un accrochage lors d'une séquence où un court sous-titrage apparaît sur trois lignes.
bonus
Seul coffret de la première salve à bénéficier de bonus, et non des moindres. Sur le premier dvd, le documentaire "La génèse du Roman Porno" nous amène à Ikebukuro (quartier nord de Tokyo), et plus précisément au Cineroman, considéré comme le "dernier temple du Roman Porno". Nous y retrouvons Kobayashi Ju, gérant du cinéma entre 2000 et 2008. Cet ancien salarié de la Nikkatsu revient sur le Roman porno, son industrie, et nous explique pourquoi le genre a joué un rôle important dans l'industrie du cinéma japonais, entre autres. Une interview passionnante. Enfin, sur le second disque, 27 films de la collection disposent de leur bande-annonce.
presentation
De beaux menus d'une grande épure. De l'excellent travail.
rapport qualité/prix
Bien que le tarif de la découverte soit élevé, cette édition est à posséder absolument pour l'excellent film de Nishimura Shogoro et surtout, son interview passionante que l'on retrouve sur la galette. Enfin, les plus geeks d'entre nous pourront se délecter de 27 bande annonces des films de la collection.
Mes remerciements à Benjamin Gaessler et Cédric Landemaine (Wild Side).
05 janvier 2010
Xavier Chanoine | ses autres critiques
Photos non contractuelles.