this room is quiet, but that's OK
On se dit quand même que le film a de la gueule (une photo un brin lisse mais jolie, des cadres plutôt chouettes et un montage efficace), on trouve même la narration plutôt intelligente (des flash-back, des révélations progressives qui ne sonnent jamais comme des gros twists de la mort qui tue), voir que décidément avec ses tresses Yuu Aoi est encore plus choupinette qu'à l'accoutumée (un beau jour je maitriserai mes hormones). C'est alors qu'on regrette vraiment que le film prenne parfois le chemin du "film décalé" avec des scènes se voulant originales mais n'étant que d'un genre qu'on a tendance à voir trop souvent dans un certain cinéma asiatique branchouille (n'est pas Katsuhito Ishii qui veut, même si il faut avouer que certaines marchent plutôt bien) et qui ont pour effet secondaire de forcer la superficialité du film. Vraiment dommage, car
Welcome to the quiet Room a quelques sérieux arguments.
Un film irrégulier
L'atmosphère de "Welcome to the Quiet Room" rappelle un peu "I'm a Cyborg but that's Ok", mais cette fois on est dans le 100% japonais, c'est à dire sans le côté "clean", et avec un scénariste qui a surement du passer un petit moment dans la quiet room à mon avis !
Le casting est de grande qualité, avec mention spéciale pour l'actrice principale, UCHIDA Yuki, qui est impeccable.
Le seul et mais énorme problème de ce film, c'est qu'il est totalement inégal. Le réalisateur, MATSUO Suzuki, a du mal à mettre son histoire, pas si complexe que ça pourtant, sur les rails, et doit utiliser un nombre incroyable de flashbacks tordus, raccords nécessaires expliquer le pourquoi au spectateur. Le rythme est aussi complètement irrégulier et trop saccadé, de la scène toute triste à une bagarre pleine d'action en passant par un gag ras des pâquerettes en 30 secondes chrono.
Et pour finir, si le film avait duré 1h30 au lieu de 2h, ça n'aurait pas été plus mal également. Pourquoi la majorité des réalisateurs japonais et coréens se fixent 2h comme base pour leurs films désormais ? La peur de couper son propre film quand bien même il le serait préférable...