103 minutes de wuxia-pian
Ecrit sans originalité à la va comme j'te pousse (une scène à la suite de l'autre sans rythme ni essai de parallélisation des temps de déroulement, personnages mal définis et totalement sous-exploités), réalisé sans génie et globalement produit tout à l'avenant (aïe aïe aïe, la lourdeur de la bande son...), "The Wandering Swordsman" permet tout juste de passer 100 et quelques minutes un peu laborieuses devant l'omniprésence du sourire rapidement crispant de David Chiang et les quelques apparitions d'une très jeune Lili Li. Et pour ce qui est des chorégraphies, elles sont non seulement assez peu intéressantes mais qui plus est parfois à la limite du risible lors de certains bonds et autres envols, même considérant l'époque. Bref, juste un petit wuxia-pian de plus témoignant de la perversion des règles de production de masse manifestement en vigueur dans ce grand studio, bien décevant considérant la magnificence de certaines oeuvres dûes aux mêmes Chang Cheh et Ni Kuang.
