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2.80/5
Guerres de l'Ombre
les avis de Cinemasie
3 critiques: 2/5
vos avis
13 critiques: 2.77/5
Vu y'a longtemps et pour ce que je m'en souviens c'était plutôt nul: si il n'y avait pas Danny Lee, ce film de Ringo Lam ne vaudrait même pas qu'on le loue. Au passage on peut admirer les nuages de poudre rouge qui sont sensés être des gerbes de sang.
20 octobre 2001
par
Alain
Lam de fond (de catalogue)
Ca commençait pourtant pas mal avec cette intro à la
Jeux de guerre de
Philip Noyce qui débarquera deux ans plus tard mais l’ambition de type « thriller d’espionnage internationââl » s’écroule assez vite pour retomber dans l’usuelle série B HK et ses nombreux travers,
Ringo Lam ou pas. On a un gros méchant très méchant terroriste dont on ne sait jamais vraiment les motivations. Bon. C’est un méchant très méchant, cela ne vous suffit-il pas ? Incarné par
Vernon Wells, le punk célèbre de
Mad Max 2 qui inspira les nombreux vilains de
Ken le survivant, il a en effet une sale gueule avec des sales rictus plus terrifiants encore que ceux de
Jack Palance. Dans le film il passe son temps à se déguiser mais comme à Hong-Kong il reste le seul de 2 mètres de haut à se balader dans les rues, postiche ou pas on le reconnaît assez facilement, c’est couillon. Ridicule, surtout.
Si le métrage est globalement raté et ennuyeux (et ridicule) à cause, dans le désordre, de problèmes de rythme, d’ellipses hasardeuses, de ce scénario inepte et, surtout, d’un manque flagrant de point de vue et d’enjeux ressentis, l’aspect internationââl reste lui étonnamment bien géré. Même si elle est sous exploitée,
Olivia Hussey donne du cachet (et de faux espoirs) quant à cette histoire et l'utilisation de la langue anglaise est pour une fois pertinente. Dans un métrage HK, c'est suffisamment rare pour être signalé, et, Ô surprise, en la matière il assure le père
Danny Lee !
Je ne retiendrai pourtant que de l’anecdotique : une grenade dégoupillée, glissée dans une choppe posée sur un tabouret juste derrière une porte. Ouh qu'il est vicieux ce fourbe traquenard ! A ranger dans le manuel du parfait petit cinéphile survivaliste juste après le cheveu léché-collé sur une porte et son mur adjacent dans
Dr No (pour savoir si quelqu’un s’en est venu fouiller la chambre, pas con ! Sauf si femme de ménage, là, évidemment...), et la bouteille de bière vide posée à l’envers, toujours devant une porte et par terre cette fois, pour alerter de toute intrusion dans le toujours inédit chez nous
Beyond Hypothermia. On se raccroche à ce qu’on peut, et certainement pas au plan foireux du
Big Lebowski dans lequel devinez qui fabrique son piège alors que sa porte s'ouvre de l'autre côté.
Du Mauvais Ringo
Tentative de briser le marché international avec ce thriller d’action plutôt fade.
Même si le casting semblait prometteur (Olivia Hussey et Vernon Wells, évidemment en méchant de service)le film ne tire pas profit de son budget et l’ensemble est routinier au possible.
On dirait un film de série B pour la vidéo un peu avant son temps. Du style, Jeff Wincott, Michael Dudikoff et autres chaudrons du genre.
Et l’idée de cette poudre rouge au lieu du sang apparaît plus ridicule qu’autre chose.
Peut-être le pire film de Ringo Lam.
08 décembre 2002
par
Abhay
Red Hit - Revolution is business
Une tentative totalement ratée de Cinema City de pénétrer le marché international; pourtant les intentions étaient plutôt bonnes (Ringo Lam à la réalisation, de l'action, un zeste d'humour et un pur décalque du buddy movie à la "Red Heat"), mais le résultat final rappelle plutôt les séries B de seconde zone à envahir les rayons vidéo, plutôt que le diamant pur carat certainement visé.
La faute avant tout à un scénario sans queue, ni tête, totalement ringard et qui ferait passer al très sérieuse faction de l'Armée Libératrice comme des bouffons de second rang. Dans le concours du pire déguisement, "Undeclared War" peut sans peine maintenir tête au "Saint" joué par Val Kilmer. Olivia Hussey n'essaye même pas de faire semblant et Peter Lapis joue les comtes "Zaroff". En fait, l'alchimie entre ce dernier et Danny Lee (très falot) ne prend à aucun moment et si le "Je t'aime – moi non plus" est calqué sur le modèle américain, il est incompréhensible pourquoi le russe éprouve tout d'un coup une affection sans bornes pour son coéquipier chinois.
Le talent de Ringo Lam ne transparaît que dans la séquence d'ouverture avec une superbe fusillade dans une église (et des nonnes troupeaux!! Respect! Tiens, les "gerbes de sang poudreuses ont depuis été repris dans "Exiled" de Johnnie To!!) et dans quelques moments plus "crus" comme un corps explosé ou – très furtif – celui d'un corps chutant dans une cage d'escalier et se cognant dans des rambardes.
Loin d'avoir tiré dans le Noir – carton rouge!
correct
Je ne comprends pas bien pourquoi il y a une telle différence de notation avec les autres Ringo "cultes". Honnêtement UNDECLARED WAR n'est certes pas le meilleur film du réalisateur mais il n'en reste pas moins un bon divertissement, avec des bonnes scènes d'action (dommage pour la poudre rouge effectivement mais elle n'est pas trop utilisée). Ca défouraille quand même pas mal et l'ambiance est assez tendue et violente.
Franchement au vu des notes je ne m'attendais pas à ce polar/action efficace, certes un peu ridicule mais qui n'a pas à rougir face à la moyenne des films hk.
Vive Ringo!!
Face à l'ensemble des mauvaises critiques qui entourent le film de Ringo Lam, j'ai inséré le DVD avec appréhension dans mon lecteur...Bien que j'avoue comprendre celles-ci sur certains points, j'ai pourtant plutot apprécié ce "Undeclared War"!
Certes, c'est une série B qui fait vraiment pale figure face aux classiques de l'ami Ringo, c'est indéniable. Néanmoins, jamais l'on ne s'ennuie, les scènes d'action sont très correctement emballées et même Danny Lee m'a même paru sympathique.
On peut évidemment s'interroger face à certaines ellypses du scénario et à la fameuse poudre rouge remplaçant les gerbes de sang, mais il faut prendre "Undeclared War" pour ce qu'il est, une série B d'action honnete où l'on ne regarde jamais sa montre.
Mauvaise production....
...assurement ! Mais l'on y retrouve le charme des films HK tourné en Occident (comme les china white, taking manhattan etc) l'action est toujours aussi "gritty", c'est toujours aussi mal joué, et le scenario toujours aussi improbable, alors on pense parfois aux petits polars italiens bis de la bonne epoque. Mauvais film mais divertissement honnete et bien sur absolument déviant !
Un Lam bancal mais très intéressant qui se regarde sans déplaisir.
Ce qui m'a le plus surpris dans ce "thriller international" est que l'aspect international est justement fort bien traité pour un film HK. En 1990 déjà Ringo Lam se permet de respecter les langues et on entendra ainsi par ordre décroissant l'anglais, le cantonais, le polonais et le mandarin, toujours de manière cohérente avec même parfois des allusions bien vues dans le scénario sur les différentes langues des personnages (principalement entre le cantonais et l'anglais, évidemment). Pour ce qui est du film, c'est un honnête "film de terroristes" qui fait assez gros budget pour du HK. J'ai vraiment apprécié le fait de voyager (on verra par exemple en plus de Hong Kong, la Chine continentale). Le film est globalement bien tourné et l'on sens sans problème que Ringo Lam est derrière la caméra même si on est loin des ambiances uniques de
City on Fire et
School on Fire, le film étant de ce côté un peu plus commun. Il y a donc des défauts mais ils ne m'ont jamais vraiment gênés d'autant que je m'attendais à un film beaucoup plus moyen que ça. Pas tellement bancal cela dit dans sa tentative de coller au cinéma américain : on a même plus l'impression de regarder un film américain à Hong Kong qu'une véritable production hongkongaise principalement du au fait que les acteurs HK du film soient assez en retrait. J'ai passé un très bon moment à sa découverte et les amateurs de thrillers urbains devraient prendre du plaisir devant.
16 décembre 2009
par
Hotsu