Pour apprécier à sa juste valeur cette comédie fantastique signée Dante Lam, rappelons-nous que les Twins ne sont pas des actrices –ni des chanteuses non plus- mais bel et bien des starlettes au sourire émaille diamant, qui représentent comme beaucoup de filles de leur âge la face jeune et moderne d’un Hongkong qui se voudrait être le prisme de nouveaux talents que l’on met au premier plan un certain temps, avant de passer par la case poubelle une fois le produit mâché, prémâché et logiquement usé. A l’époque du tournage de The Twins Effect, les Twins, donc, étaient le duo tendance à Hongkong en dépit de leur manque de talent. Mais c’est tellement bien d’être solidaires, on est tellement plus fortes à deux. Pour sûr, cette complicité a quelque chose de mignon, d’un peu naïf même, comme si l’on pouvait tout leur pardonner à ces deux frimousses devenues artistes sans qu’elles aient un mot à dire.
Artistes, oui, pourquoi pas. J’en vois déjà plusieurs crisser des dents. Populaires sur le continent asiatique en tant que « groupe », jusqu’à parler de Twins’ effect. Ceci dit, la Charlène Choi avait déjà un petit bagage ciné pas des plus vilains, auquel ce The Twins Effect vient s’ajouter pour le plus grand plaisir des fans, s’il y en a encore. On connait les dégâts de l’affaire Edison Chen, ce qui est d’autant plus drôle puisque le jeune homme leur donne ici la réplique avec son absence habituelle de charisme. Si les Twins sont parfois exaspérantes, force est de constater qu’Edison Chen n’a absolument rien pour lui dans la peau de ce vampire au grand cœur qui fera chavirer celui de la petite Charlene Choi, donnant ainsi à cette fiction une saveur toute particulière quand on connait l’affaire des photos de 2008. Mais on s’habitue finalement à l’absence de talent des éléments les plus mis en avant, à part que dans l’ombre se cache un grand, génial dans la peau d’un bras droit impeccable sur lui et d’un calme absolu : Anthony Wong. Certaines de ses répliques, géniales (« selon un livre ancien, on raconte que ce vampire s’est badigeonné de crème solaire et a pu se mettre à la lumière du soleil et même nager », « à cette heure-là le soleil tape fort, il nous tuera », « très bien seigneur, je sucerai son sang, le mettrai dans une carafe et le servirai dans un verre »), sont hilarantes. La séquence au restaurant, en début de métrage, est l’une des plus drôles du film : Anthony Wong et Edison Chen boivent du sang millésimé tandis que Charlene Choi pourrit la vie de son ex’. C’est d’ailleurs de là que naitra l’amitié puis l’amour entre le vampire qui « boit du sang sans tuer » et la sœur d’un des chasseurs de vampires, celle qui se demande pourquoi Edison Chen vit dans une église, « tu es chrétien, genre croyant ? ».
The Twins Effect est donc drôle, lorsqu’il n’est pas juste terriblement navrant. Passé l’introduction à dégobiller, aujourd’hui, tout ou presque est dépassé : les effets spéciaux sont ridicules, le montage bousille toutes les scènes d’action chorégraphiées par Donnie Yen, la mise en scène est anonyme du début à la fin, les vampires gweilos ressemblent à des fans de Gothic Metal déçus du dernier album de Paradise Lost, la musique est atroce et certains gags frisent le ridicule. La séquence du mariage, malgré le caméo d’un Jackie Chan nerveux, est complètement bouffée par une Karen Mok à qui l’on aimerait flanquer trois baffes. Heureusement, Edison Chen s’improvise Michael Jackson jusqu’à entonner un « Billy Jean » faisant fi de passer inaperçu, mais que l’on aura tous noté. Il faut le voir pour le croire. Pas perdre son temps devant les « exploits martiaux » des Twins ou devant l’affreuse romance qui semble prendre une place démesurée sur l’intrigue, préférant reléguer le personnage d’Anthony Wong au placard ou, plus grave encore, la chasse des vilains vampires. S’en suit alors une série de poncifs et de remarques un peu acides, comme lorsque Charlene Choi reproche à son donjuan de penser qu’elle n’est qu’une effrontée, « mais toutes les filles d’Hongkong sont comme ça ! », ou d’allusions un peu douteuses à un moment où cette dernière veut lui sucer son sang, et lui, expert en la matière, de rétorquer par un « on ne suce pas comme ça ». Plus une course poursuite en voiture ridiculisant les deux gweilos de service, un Jackie Chan vieillissant en totale roue libre (fichus câbles), un combat fun mais interminable, The Twins Effect est un film qui sait jouer de son caractère trognon et à côté de la plaque pour masquer sa nullité intrinsèque, à des années lumières des films qu’il tente de pasticher. Plus que tout, on est en face d’un machin maladroit comme jamais, mis en scène par un Dante Lam quelque peu haïssable au vu de la prestation générale, joué avec les pieds et qui n’a comme objectif que de promouvoir s’il le fallait encore la carrière des deux poupées. Et sur ce coup autant dire que le pari est réussi, bien qu'il est difficile de l'admettre...
Très bonne surprise en effet que ce film à effets spéciaux. Tout commence par une scène d'action tres rythmée, avec des effets bien réussis, quelques accélérations d'images histoire de montrer le caractère exceptionnel des personnages, et une fin tragique mais pas excessive ; Ekin nous sort un "c'était ma copine, elle est morte, c'est triste mais passons à autre chose", ce qui nous évite une scène larmoyante et inutile, et nous fait directement passer sur la trame principale : Ekin fait équipe avec une nouvelle fille pour chercher un vampire qui tente de mettre la main sur le dernier prince (vampire) et ainsi obtenir un pouvoir absolu. Ce n'est donc pas bien original, mais c'est pas non plus la peine de faire chauffer les neurones pour un divertissement. Car d'ailleurs, côté divertissement, ca divertit ; certes les scènes d'action ne sont ensuite pas très nombreuses, assez espacées dans le temps, donnant au film un rythme peu rapide, mais on ne sombre pas dans l'ennui grâce à des scènes vraiment amusantes et bienvenue.
Côté action, il est évident que les twins n'apparaissent pas spécialement convaincantes dans les tours de force. Le combat qu'elles font entre elles est plutôt sympa, marrant, mais dès qu'elles combattent les vampires ca devient presque surnaturel ; par ailleurs Gillian Cheung assure vraiment dans le tout dernier combat (qui lui est complètement surnaturel pour le coup) et donne vraiment de beaux effets à la scène. Mais les meilleures scènes d'action sont assurées par Ekin Cheung qui déchire vraiment sur l'action, avec ses gros bras et son air assez cool. Petite mention également pour Jackie Chan présent quelques minutes pour une scène d'action/humour comme il en a l'habitude.
A côté de ça, je trouve que les effets spéciaux sont respectables, l'ambiance pop/rock plutôt sympa et le tout vraiment agréable à suivre ; un très bon divertissement, rien de gâché.
Quoi qu'en disent certains détracteurs du film, le problème de the Twins Effect ne se situe pas dans les capacités martiales limitées ou usées de ses acteurs. Après tout, le cinéma de Hong Kong s'en est par moments accomodé, utilisant meme cet aspect pour apporter de l'inventivité de mise en scène (cf Ching Siu Tung). Et tant qu'on en est à parler d'un film chorégraphié par Donnie Yen, le film de Dante Lam lorgne bien entendu énormément vers Blade 2: effets numériques quasi identiques lorsqu'un vampire se fait décapiter, looks voisins des suceurs de sang hors "casting all stars" et ambiance mi-gothique mi-futuriste des décors. Sauf que pour ce qui est de bien monter un combat Dante Lam est moins convaincant qu'un Del Toro: Del Toro monte vite mais juste assez pour ne pas nuire à la visibilité, Lam surdécoupe trop souvent. Qui plus est, Dante Lam fait trop souvent usage d'accélérations clippeuses quand il ne cadre pas certaines scènes caméra penchée de façon gratuite. Les idées chorégraphiques de Donnie Yen sont certes sympathiques (notamment dans la scène de course-poursuite ambulance/vampires à moto, le moment du film qui remplit le mieux son contrat de divertissement) mais gachées par les choix de mise en scène et de montage.
Sauf que s'il n'y avait que ça... Le film manque moins de vrais artistes martiaux, que d'acteurs dignes de ce nom: Anthony Wong est excellent et égal à Anthony Wong, Jackie Chan fait du Jackie lors d'un petit caméo, Karen Mok joue bien pour sa courte apparition mais Edison Chen est incolore et inodore, Ekin Cheng fait du Ekin Cheng c'est à dire quelque chose d'imbuvable sans réalisateur capables de lui offrir des roles seyant à ses limites en tant qu'acteur (Tsui Hark, Johnnie To). Et les Twins... On dira que je suis méchant, que ce genre de pop stars ados peuple aussi de grands films japonais contemporains mais Dante Lam n'est pas Fukasaku et le scénario n'est pas non plus celui de Battle Royale. Que les Twins ne sachent pas se battre je passe assez volontiers là dessus mais elles ne savent meme pas crier correctement lors d'une scène de combat. Dans les passages comédie romantique, leur jeu coule des scènes qui tanguaient déjà de par la niaiserie de leurs dialogues et un score pastichant mal celui de James Horner pour Titanic. C'est gnangnan et plus proche d'un mauvais teenage movie que de Sofia Coppola. Et mon Dieu, tant qu'on en est à parler du score, il pastiche mal Danny Elfman en plus de mal pasticher James Horner. Twins Effect n'a meme pas le mérite d'etre efficace au niveau comique -les gags tombent à plat pour la plupart-.
Le revival réussi du gyonshi était plutot à chercher en 2003 du coté d'un Tsui Hark en petite forme mais tenant facilement la dragée haute à ça. On se demande finalement où est passé le réalisateur inspiré de Jiang Hu the Triad Zone voire le faiseur correct de Hit Team. Au cimetière des espoirs déçus de l'après-97 probablement...
Il n'y a guère qu'à Hong Kong qu'on trouve des mélanges de genres aussi improbables. Certes, des grands comme Tsui Hark ou John Woo ont réussi l'impossible, à savoir faire des chefs d'oeuvre de mélanges de genres. Mais il est évident qu'il faut un sacré talent pour réussir ce genre de prouesse. Twins Effect ne le réussit pas vraiment, les changements de ton ne sont pas toujours très réussis. Mais au moins le film assume ses romances mielleuses, ses gags bien niais et le sérieux des scènes d'action. C'est souvent proche du ridicule, mais on dirait que l'équipe du film s'en moque un peu et livre un objet assez bizarre loin d'être déplaisant à voir.
Alors évidemment, qu'en est-il des scènes d'action? Il suffit d'associer le nom de Donnie Yen à un projet pour que les fans de baston se mettent à fantasmer comme des fous. Oui, mais, regardons la feuille de match. Anthony Wong, grand kicker. Ekin Cheng, le roi du Wing Chun. Charlene et Gillian, les remplaçantes de Michelle Yeoh et Cynthia Khan. Edison Chen, la puissance de Bruce Lee. Des caméos de Chatman To, Cheung Tat-Ming, Karen Mok. Mais dites moi, c'est un dream team du kung-fu ça! Soyons sérieux, il était évidemment qu'avec des acteurs comme ça, jamais le film ne serait un Ghost Kung-fu Comedy à l'ancienne. Il n'y a pas de Sammo Hung, Chung Fat, Lam Ching-Ying, Chin Siu-Ho ici. Le film s'inscrit dans un autre registre. Mais tout de même, la patte Donnie Yen est clairement reconnaissable, et vu le niveau des acteurs, les scènes d'action sont tout de même fort sympathiques. Non pas grâce aux qualités physiques limitées de cette équipe, mais plutôt aux chorégraphies très plaisantes de Donnie Yen, suffisamment variées et innovatrices pour ne pas ressembler trop ni à Blade 2 (grosse source d'inspiration du film), ni aux Ghost kung-fu comedy d'antan. L'action se situe au milieu, avec un bon usage des clés et projections.
D'un autre côté, Dante Lam est obligé de trop découper les plans pour faire avec son casting. De plus, le montage n'est pas vraiment un modèle du genre, la première scène utilise notamment très mal la musique, ce qui la gâche un peu. Les choses s'arrangent ensuite, mais ça ne sera jamais un modèle du genre. C'est un petit peu le même problème pour le film plus généralement, le rythme n'est pas son point fort. Avec son scénario alambiqué mélangeant tout et n'importe quoi, il était effectivement difficile d'en tirer un chef d'oeuvre de suspense. Mais tout de même, il y a une faille à ce niveau. Le milieu du film est assez mou du genou, et surtout sans enjeu. On cherche un peu à comprendre l'utilité de la scène du mariage, sauf pour faire plein de caméos rigolos.
L'autre gros point discutable reste bien évidemment la partie comédie romantique pour ado, qui en dégoûtera plus d'un. Mais c'est évidemment de bonne guerre vu le casting et la nécessité de plaire au jeune public. Et le fait d'intégrer ce genre d'histoire dans un récit tout à fait sérieux donne lieu à quelques moments à la limite du bis qui ont au moins le mérite de surprendre. Des dialogues comme "Oui mais je suis un vampire!" "J'ai des chiens à la maison, donc pourquoi pas un vampire?", moi j'en redemande. Le film est parsemé de petits dialogues assez hilarants, au risque de casser les effets plus dramatiques, mais évitant aussi de se prendre trop au sérieux (Gilian qui casse toutes les vitres et perd son bonnet, Charlene qui lance sa botte...). Sans parler du combat pour un nounours, pierre angulaire du film sans laquelle il ne saurait exister...
Quant au casting, les Twins ne surprennent pas vraiment, elles se débrouillent plutôt bien sans faire de miracles, avec une préférence évidente pour Gillian qui devrait faire une bien belle actrice dans quelques années. Edison Chen fait ce qu'il sait faire, càd montrer sa belle gueule, Ekin ne fait pas de miracles mais s'amuse de son rôle, Josie Ho nous fait regretter sa trop courte présence, Anthony Wong délivre deux trois passages sympathiques mais on le sent là pour le chèque, et Jackie Chan vient faire du Jackie Chan. Aucune grande performance bien sûr, mais qui en attendait une?
On notera aussi le bon niveau technique de l'ensemble, avec des effets spéciaux très réussis, et une réalisation tout de même efficace de Dante Lam. La musique est par contre inégale, et le scénario très banal si on s'en tient à l'histoire principale. Mais dans l'ensemble, le film est ce qu'on pouvait attendre du casting et de l'équipe: un blockbuster mélangeant pop culture HK pour ado avec de l'actioner vampirique. C'est évidemment loin d'être parfait, c'est même souvent carrément débile, on peut vraiment se demander comment quelqu'un a-t-il pu écrire un scénario pareil, mais à l'arrivée, le quota de divertissement est atteint.
Bizzarement ce qui était le plus à craindre, pour moi c'était la prestation des Twins, est peut-être ce qu'il y a de plus rafraichissant dans le film. Parce que coté scénario et mise en scène c'est plutôt bancal, on a surtout l'impression d'une collection de scènes mises bout à bout sans véritable lien organique. Dans tout ça Ekin Cheng, même s'il est spectaculaire dans les scènes d'action, ne parvient pas à être crédible. Ne parlons même pas des autres rôles, Edison Chen fait pâle figure (sans jeu de mot), Anthony Wong ne peut pas faire grand'chose mais il le fait bien et Jackie Chan ajoute un peu plus à la confusion ambiante, on le croirait sorti tout droit d'un autre film. Au final, il n'y a que Gillian Chung et Charlene Choi qui s'en sortent bien, même s'il ne faut pas être trop regardant sur les combats. OK, le film a été fait pour elles et ça se voit, n'empêche que ça me laisse une impression de gachis. Dommage.
Nullissime, ce film a le merite d'etre aussi mauvais que le 2... Generalement les suites sont pires, mais la j'avoue qu il y a debat.... quel est le plus nul? Je dirai tout de meme le 1 qui a suscite un 2 encore plus affligeant... Bref, si vous avez un jour eu du respect pour DANTE LAM, bah la le Monsieur il perd toute sa credibilite... Je ne me ferai plus avoir sur ce realisateur... Le probleme de certain real HK comme LAM, CHOW ou LAU c'est qu'ils sont capables de ce type de bouze... tous les 2,3 films et alors ils excellent autant dans la nullite que dans la maitrise d'autres oeuvres qui nous poussent a nous infliger ce type de punition. Il faudra faire le debat la dessus, parceque honnetement c'est tres decevant de voir le nom de LAM sur une telle chose... CASSAGE DE MYTHE GARANTI
Il est vrai qu'en visionnant The Twins Effect on ne peut s'empêcher de penser à Blade ou voire même au jeu video Devil May Cry.
Certes, le film ne casse pas des briques mais les ingrédients sont là pour passer un agréable moment. De plus il ne fallait pas s'attendre à grand chose non plus vu le choix des actrices. Excepté Josie Ho dont la prestation est beaucoup trop courte.
En tant que chorégraphe Donnie Yen prouve encore une fois que même avec des actrices n'ayant pas de compétences martiales qu'il est capable de faire des miracles (bien sûr avec des câbles).
Pur produit destiné au plus grand nombre de pré-ados pour aduler les pop stars du moments (Twins, Eason Chan, Ekin Cheng), le film rénonce totalement au mythe vamipirique HK (des sortes de zombis momifiés sautilleurs) pour pomper allégrement dans les dernières prods américaines (Blade 2 en tête).
Débutant par une magnifique séquence d'intro - pure scène de baston mâtinée aux derniers effets de jeu vidéo), la suite est bien moins alléchante, offrant un fragile équilibre entre humour potache et comédie romantique.
La plupart des gags tombent complètement à plat et notamment les apparitions en guest star de Jackie Chan.
La finale est d'une longueur et laideur insupportable; les limites des SFX made in HK et du budget mal adapté est clairement atteinte. Dans le rôle des méchants, bien évidemment des anglais.
Bref, un spectacle décomplexé à suivre le cerveau éteint.
A noter le jeu hilarant d'un Anthony Wong se demandant bien ce qu'il fout là, mais assurant son rôle avec une nonchalance désarmante.
J'ai trouvé ce blockbuster HK très divertissant. L'ensemble se regarde avec plaisir même si on a évidemment déjà vu mieux. A voir pour ce qu'est ce film : un divertissement rafraichissant et sans prise de tête...
Etant donné les critiques pas toujours élogieuses, et le fait que je n'avais encore jamais vu les twins jouer, je dois dire que le résultat dépasse toutes mes espérances.
Je n'ai absolument pas ressenti que le film manquait de rythme contrairement à ce que j'ai souvent lu, en effet, il n'y a que 4 scènes d'action, mais elles sont réussies, et bien réparties.
Je ne suis pas non plus d'accord avec "twins effect lorgne dangereusement du côté de blade 2". Bien sûr, le film surfe sur les modes, on a droit aux jeunes à la mode, aux twins, à Jackie, et oui en effet, l'argument Blade 2 justifie l'histoire de vampie. Mais hormis une esthétique qui peut parfois être rapprochée du film de Del Toro, Twins effect possède sa propre identité et s'assume totalement.
Comme l'histoire d'amour quelque peu classique n'est pas si appuyée que ça, les quelques passages un peu niais passent finalement bien, et j'irais jusqu'à dire qu'ils sont drôles (mention spéciale au mariage...), les sous intrigues se recoupent sans que l'histoire ne devienne incompréhensible, bref beaucoup de films sont beaucoup plus criticables sur ce point. Mais c'est dommage que le personnage d'Ekin ne soit pas plus présent ni plus creusé.
Pour ce qui est de l'action, Le Ekin en question s'en sort une nouvelle fois très bien, il est vraiment crédible et il assure parfaitement. Les Twins ont quant à elles du mal à nous convaincre, mais ce n'est certainement pas pire que ce qu'on a pu voir dans "so close" ou "naked weapon". Au contraire, Donnie Yen s'est révélé beaucoup plus inspiré que ses collègues, on a enfin droit à de vrais chorégraphies, dans l'ensemble vives, et même s'il y a des ralentis, ce n'est pas tous les 3 plans ou sur chaque coup de poing donné. Les combats se révèlent originaux et spectaculaires, d'ailleurs leur style est très différent, bref encore une agréable surprise. Même le montage n'est pas si découpé que je le craignais.
Pour ce qui est des acteurs, Charlene (qui a vraiment un air de Maggie Cheung je trouve, surtout au niveau des yeux et des sourcils) surjoue beaucoup, arrive à faire rire, mais n'est sans doute pas faite pour la comédie. Gillian, trop peu présente à l'écran, est bien meilleur, elle a un talent certain, et avec le temps ça ne eput que s'améliorer. Ekin est surtout là pour se battre. Anthony Wong a quelques répliques cinglantes, Karen Mok est à mourir de rire. Jackie... ne vient pas jouer un rôle, il vient faire le gentil jackie (tiens, mais d'ailleurs, ne s'appellerait il pas Jackie dans le film?) il fallait s'y attendre, mais nous offre un combat très amusant, et son caméo reste excellent. Edison mérite des baffes, et la première équipière d'Ekin est craquante.
Comme la réalisation de Dante Lam est assez accrocheuse, on ne s'ennuie jamais, et on finit même par s'attacher aux personnages. Comme les effets spéciaux sont réussis et que les vêtements des twins sont spectaculaires, ne boudons pas notre plaisir!
En bref, une très bonne surprise, qui mérite bien mieux que l'accueil que lui ont réservé ses détracteurs.
PS: A noter le poster du "Fabuleux destin d'amelie Poulain" dans la chambre de Charlene, et la thématique de la fessée qui semble obséder Donnie quant il s'agit de chorégraphier les twins...
Alors là non, mais c'est vraiment toucher le fond...
Mais comment donc peut-on faire un film aussi mal ?
Le scénario ? Quel scénario ? La vague histoire de fond qui fait office de fil conducteur entre les bastons de vampires ?
Les acteurs ? hahahaha, félicitation ! C'est vrai que ce doit être super dur de rester concentrer et de ne pas éclater de rire à chaque fois qu'une tirade mito est prononcée. Sans blaguer, ils ont embauché des profs de fitness et autres karaté kid pour les rôles ou quoi ?
La musique ? mais LOLLLLLL ! Là par contre je préfère rien dire pour laisser la surprise à ceux qui n'ont pas vu ce chef-d'oeuvre, c'est énorme !
Les costumes ? Oh oui ! Dignes des manteaux Paco Rabanne. Entre autres les maquillages des vampires style "je maquille mon enfant de 6 ans pour aller à un anniversaire, 7.50€ à carrefour" m'ont bien fait rigoler.
La réalisation ? Faut-il vraiment en parler ? Ben non, puisqu'il n'y en a pas, c'est justement sans réalisation. Je pense sérieusement qu'il y a eu un travail très simple de la part du monteur qui a ajouté les scènes dans l'ordre qu'il les a reçues, au final on a donc un bétisier de de plus d'1h30.
Enfin, c'est bien la dernière fois que j'essaye de regarder un navet pareil jusqu'à son terme, la prochaine fois au bout de 10min -> poubelle.
Ai-je besoin de vous recommander ce film ? non, je crois que non. ;)
De bons effets spéciaux, de l'humour, un bon casting (avec quelques caméos sympas: Jackie Chan, Chapman To), ce qu'il faut d'action et deux belles héroïnes à défaut d'avoir un bon scénario.
Le pari tient la route. C'est pas "top" mais c'est pas "trop" naze non plus!
Intrinsèquement, ce film est épouvantablement mal fait, un sommet de non cinéma, une purge indigeste qui n’est faite que pour véhiculer quelques images de stars qui pensent à se montrer.
Après un premier quart d’heure qui avouons-le est assez stupéfiant et constitue le morceau de bravoure du film, on comprend vite les références qui veulent taper du côté de chez Blade 2. Seulement, Dante Lam ne possède malheureusement pas, je serai tenter de dire malheureusement plus, le talent de Guillermo Del Toro, son intrigue se perd dans une série de clichés indigestes, des scènes certes bien emballées, mais dont le contenu est complètement bidon. Déjà le titre anglais est tout un programme : « Twins Effect » ! Est-il venu à l’esprit de Del Toro d’appeler son film Snipes Festival, et d’inviter deux ou trois stars pour faire la promotion de leur dernière ligne de vêtement griffée ?
Dante Lam est un réalisateur capable du meilleur voir l’excellent Jiang Hu : The Triad Zone, comme du pire, le mielleux et très nul Tiramisu, pour ce Twins machin bidule il rate l’effet escompté par un incroyable manque de rigueur. Ces personnages, au demeurant plutôt intéressants sont complètement éparpillés dans une tambouille indigeste, on en perd complètement ce truc que l’on appelle file conducteur et qui sert à donner de la cohérence à toute œuvre. Dommage, car tout n’est pas à jeter, loin de là, le premier quart d’heure, cette scène dans la gare est absolument terrassante, digne de Blade 2, malheureusement ça ne continue pas dans cette voie, et le réalisateur n’accroche pas le bon wagon, son film ne prend pas le bon rail et manque sa destination.
Il faut dire que le film commence fort, une séquence qui a le niveau et les moyens d'une séquence de fin. On s'attend forcément à ce que la suite soit du même niveau.
Eh bin non!! Dès que les Twins débarquent, le film vire à une semblant de comédie romantique assez insipide. Les dialogues sont assez mauvais et la mise en scène ne relève pas vraiment le niveau.
Le film est malgré tout ponctué par de vrais séquences d'actions très sympathiques et originales (merci Donnie Yen), il faut avouer qu'avec un tel casting ces séquences là étaient plutôt attendues.
Malgré tout pas de vraies prouesses, les acteurs sont d'un bon niveau mais sont loins de se surpasser.
Heuresement, le film prend une bonne tournure (moins d'humour...ouf!!!) dans son derniers tiers et nous fait largement réévaluer l'ensemble.
Twins Effect rempli donc son contrat, celui de nous divertir, on passe un bon moment en compagnie de ces Twins en ésperant que cette équipe saura se renouveler pour le second volet.
je me suis pas ennuyé une seconde avec ce "twins effect" les effets spéciaux sont bien réussi, les chorégraphies de donnie yen sont superbe, celui la on vas encore le voir souvent au générique de plusieurs films en tant que " action director". pour les fans de jackie on le vois 1/4 d'heure seulement. et nos 2 héroines? un peu chiante par moment oui.... mais bon donnie yen est quand meme parvenu a en faire 2 redoutables tueuses de vampires. bref ca vaut le coup d'oeil.
Les fans et les détracteurs des twins continueront de polémiquer sur les qualités de ces dernières tandis que les amateurs de divertissement s’accorderont à féliciter le travail de l’équipe du film. Ce qui surprend d’emblée, c’est l’esthétisme très réussi grâce à des effets spéciaux ambitieux, une photographie soignée et des chorégraphies confirmant que Donnie Yen est une valeur sûre. Après les mauvaises critiques qui ont rapidement circulé, la scène d’intro fait office de véritable soulagement. Ce vampire sitcom se focalise plutôt sur l’amour impossible entre un être humain (a fortiori quand il s’agit d’une twins) et un vampire (dont le défaut est d’être interprété par Edison Chen) et destine ainsi plus le film à un public ado, mais aussi au public d’éternels ados dont je fais partie. Je ne trouve absolument pas que la partie « action » soit trop délaissée au profit d’échanges mielleux comme je l’ai déjà lu mais au contraire, un bon passage karaoké avec pour fond la chanson qui accompagne le générique de fin n’aurait pas été de trop tant elle correspond à la bonne humeur qui se dégage du film. Bonne humeur qui parvient aisément à palier les quelques défauts (deux/trois gags gênants et des seconds rôles inutiles comme le personnage joué par Anthony Wong). Au fait, je ne sais pas si vous avez remarqué mais Anthony Wong gagne sa vie avec des productions de luxe ces derniers temps (Internal Affairs, Colour of the truth…) alors qu’il a traversé les prods les plus fauchées qu’Hk ait produits ("Kingdom of mob", "Ungrateful tink"...). Signe que le cinéma hong-kongais va mieux au moins financièrement ?
Un nouveau cocktail asiatique que je ne peux que recommander.
FX ratés, scénario affligeant ( la gentille fifille amoureuse du pauvre vampire ! GnanGan ), Ekin Chen ( le jour où il apprendra à jouer celui là )
Et puis, les vampires sont ridicules ( un comble ) !
Mais bon, les Twins sont très très mignones ... et il y a un combat dantesque avec un nounours maltraité ( les enjeux dramatiques sont alors à leur paroxysme ).