Infernal Affair 0
Considéré par beaucoup comme le précurseur des la trilogie "Infernal Affairs", notamment parce qu'il a été réalisé par l'un des deux réalisateurs ds "Infernal", Andrew Lau.
Effectivement, Law exploite déjà l'idée d'une taupe flic parmi les triades et ses interrogations personnelles quant à sa vie; mais le sujet a été également traité par ailleurs et il ne pourrait véritablement être afflilié à la trilogie en elle-même.
Jackie Cheung fêtait son retour à l'écran après une pause d'activité dans le cinéma pour se consacrer à la musique; sa rentrée se fait fracasante et il se donne à fond dans le rôle du flic malheureux constamment tiraillé entre les triades constituant une véritable famille et la police incarnée par son ennemi personnel. Son jeu est tout en violence retenue; malheureusement sa bonne bouille et ses rôles précedemment marquants dans le registre de la catégorie gâcehnt quelque peu l'identification et n'atteind pas la portée d'un Tony Leung dans "Infernal"...
Bien que le tiraillement soit bien rendu, le scénario est bien moins approfondi et plus cliché-esque, que celle de la trilogie. Les ficelles sont un peu grosses (perte de la petite amie au profit du supérieur hiérarchique; ...) et seuls quelques plans rapellent l'état de vie fastidieuse. D'autre part, l'une des principales qualités de "Infernal..." était que personne au sein de la police ne connaissait la véritable identité de la taupe; ici Cheung va et vient entre les triades et la police et l'enjeu est bien moindre.
Enfin, le danger de sympathiser pour le monde des triades n'es tpas évitée. La cruauté du clan dans "Infernal..." mettait Tony Leung constamment en danger; dans "To live...", le clan de Cheung est montré sous son meilleur jouret l'on tenterait presque pour pencher plutôt des triades, que du côté des forces de l'ordre...
Très bon divertissement néanmoins, où l'enjeu retient tout de même l'attention.
Très bon petit polar, qui ne joue pas du tout sur un scénario sac de noeuds (néanmoins jouissif) à la
Infernal Affairs, mais préfère une intrigue plus basique pour pouvoir s'attarder sur son personnage principal. Bien que la mise en scène soit parfois lourdingue (la répétition de la scène de Jacky CHEUNG devant son miroir qui se demande qu'il il est), Jacky CHEUNG trouve ici l'un de ses meilleurs rôles, dans la lignée de
As Tears Go By ou
Une Balle Dans la Tête. En dehors de celà, le film est assez rythmé, mais sans grandes surprises. Dans la même veine, du flic infiltré qui perd ses repères, il y a un film anglais intitulé
I.D. (pour Identity Document) qui se déroule parmi les hooligans au lieu des triades et qui a une fin beaucoup plus tragique.