ma note
-/5

Tempting Heart

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 2nombre de notes: 2nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

4 critiques: 1.81/5

vos avis

5 critiques: 2.85/5

visiteurnote
Secret Tears 3
Phildu62 2
Manolo 3
Catt 3.5
Bastian Meiresonne 2.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un cœur à prendre

Quoiqu'elle s'en défende, "Tempting Heart" est comme le prolongement de son antérieur "Passion": une étude de mœurs très sensible de l'amitié entre deux femmes, qui aiment un seul et même homme; sauf que dans le cas présent, elle va tenter de développer davantage le personnage de Gigi Leung.
Partant d'une BD chinoise, Sylvia Chang va puiser dans ses propres souvenirs de jeunesse pour imaginer cette douloureuse histoire d'amour. Elle récrée ainsi le Hong Kong du début des années 1970, qu'elle a elle-même si bien connu en y étudiant dans les années 1960 et 1970 (alors qu'elle est taïwanaise); et ce n'est certainement pas un hasard, si elle interprète elle-même un rôle très symbolique dans le film. 
"Tempting Heart" est également construit comme un souvenir: on se remémore des petits riens, les belles choses avant des moments plus durs; le présent avant le passé. Procédé habile pour donner des clés qu'au fur et à mesure de l'histoire au spectateur, les flash-back existent également comme la réminiscence d'un lointain souvenir.
Sylvia Chang est l'une des rares réalisatrices à avoir réussi à s'imposer dans le paysage cinématographique hongkongais et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle aura toujours réussi à conférer une véritable émotion à l'intérieur de ses œuvres. "Tempting Heart" ne déroge pas à la règle. Loin des habituelles comédies romantiques à sortir à la chaine, "Tempting Heart" donne une approche beaucoup plus réaliste et sincère de l'Amour. Toute la première partie, constituée de petits riens, des moments "ensemble" qui suffisent à donner du bonheur à deux amoureux, est d'ailleurs criante de vérité; la seconde verse malheureusement un peu trop dans un mélodrame étonnamment appuyé par rapport à la simplicité de la première partie. En même temps, un lourd secret fait soudain irruption et donne tout sens à la difficile relation triangulaire.
La parfaite alchimie entre une candide Gig Leung et le bellâtre Takeshi Kaneshiro décidera plus tard les producteurs de "Turn left, turn right" de recomposer ce magnifique couple à l'écran. Karen Mok, toute en retenue, compose une adolescente surprenante, mais qui cache bien son jeu. Une œuvre à part, qui pâtit certainement par rapport à d'autres films du genre réalisés dans d'autres pays, mais qui tranche dans la cinématographie hongkongaise.


23 octobre 2008
par Bastian Meiresonne


achat
info
actions
plus