ma note
-/5
Merci de vous logguer pour voir votre note, l'ajouter ou la modifier!
Submersion of Japan
les avis de Cinemasie
2 critiques: 0/5
vos avis
6 critiques: 1.25/5
Le jour d'après l'armaggedon
Merveilleux synopsis que nous avons là. En bref et à grand renfort de termes tellement scientifiques et tellement nombreux qu'on n'y comprend plus rien (et c'est sans doute le but), on nous explique que le Japon est en train de sombre sous le mer, cela pendant que les volcans entrent en éruption et que les tremblements de terre se multiplient. Donc, d'un coté on évacue, et de l'autre on se tape politiquement sur la figure pour qui va avoir la vérité. Rien de bien nouveau par rapport à ce qui se fait aux Etats-Unis. La différence, c'est que Le Jour d'après montait son argumentation sur un minimum de sérieux en s'attaquant à un vrai problème d'actualité, et Armaggedon le faisait avec humour. Au final, Japan Sinks n'est rien d'autre qu'une grosse daube du même style que Deep Impact. On y trouve à peu près les même ingrédients : des politiques qui croient connaitre l'avenir, des scientifiques qui croient avoir la vraie solution pour sauver le monde, et deux ou trois exploits personnels pour que le spectateur de base puisse s'identifier à un personnage "normal". Et je ne parle pas des clichés de base comme le mec qui montre la photo de sa famille et qui meurt deux minutes plus tard.
Techniquement parlant, rien de spécial, à part que la production se fend de gros FX pour épater la galerie. D'ailleurs, la galerie est contente de voir défiler tout le fleuron de la flotte nippone en matière de bateaux, hélicos, sous-marin scientifiques... Tout cela montré sous de beaux angles, afin de valoriser tout ce beau matériel. Le petit truc encore agaçant, c'est de voir que dans leur histoire, tous les pays au monde capable d'accueillir des réfugiés le font de bon coeur (mouarf), sauf la Corée du Sud (la Corée du Nord non plus, mais c'est moins étonnant). Faudrait qu'un jour, les deux arrêtent leur petite gueguerre sur les écrans de cinéma, surtout quand c'est totalement anti-productif.
Bref, j'en ai marre de tailler sur ce film. C'est exaspérant de nullité. Evitez le coute que coute.
24 janvier 2007
par
Elise
Submersion of a movie
Si vous aimez les sous-films, vous aimerez ce film avec pleins de vocabulaires de scientifique utilisées dans tous les sens avec une solution "made for the movie" car la réalité ne saurait accepté une chose aussi incongrue que stupide, comme si par une simple baguetet magique on pouvait modifier la tectonique des plaques (déplacement de la croute terrestre et par conséquent des terres emergées).....
Sans spoiler la fin, la morale de ce film est bien à l'image des ultra conservateurs japonais :
le Japon est plus fort et plus puissant que la Nature !! Nul ne peut détruire le Japon, la Nature doit s'agenouiller face "au courage" du peuple japonais.... Quelle piètre moralité
un titre aguicheur pour une prestation trop médiocre. Un film passable m'aurait suffit mais on reste en deça : il ne faut pas se leurrer, ce film est totallement NUL !
Plouf, plouf, weg war er...
"Le plonguer", par Goethe.
Le directeur des effets spéciaux Shinji Higuchi (quelques "Gamera", "Godzilla", …) et calamiteux réalisateur d'un piètre "Lorelei" persiste à vouloir figurer dans la liste des actuels cinéastes nippons à surfer sur la vagues des productions à grands spectacles. Et l'annonce de son "Sinking of Japan" avait titillé la curiosité de pas mal de fans à l'annonce de voir se combiner un film catastrophe à l'indéniable savoir-faire nippon en matière de destruction massive.
Mais voilà: à moins d'être un vrai fan du genre, la plupart de ces productions ne peuvent que décevoir; car rien n'est à redire au niveau de la catastrophe annoncée: après le tremblement et les conséquences s'ensuivant, il ne reste plus grand-chose de la seconde puissance mondiale. Quelques plans montrent l'étendue des dégâts (curieusement hyper-rapidement coupés, comme si ses créateurs doutaient de la qualité de leurs images) et le réalisateur n'est pas avare en plans de morts par centaines (la séquence du pont, qui s'écroule).
Mais en-dehors de ces quelques moments honnêtes, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Beaucoup de baratin pseudo-scientifique (qui aurait sans aucun doute pour conséquence de dresser n'importe quel poil de barbe d'un réel spécialiste), quelques destins de personnages sans intérêt et déjà-vu et des très, très, très lourds symboles (l'hirondelle en fin de film).
Serait-il méchant de dire, que les américains auraient au moins réussi à imposer leur vision formatée d'un cinéma à grand spectacle hyper-réducteur?!! Des productions du genre de "Umizaru" ou ce "Sinking…" semblent vouloir le confirmer
Pourtant Spielberg avait délivré avec son "Guerre des Mondes" un film catastrophe autrement réussi que l'ensemble des productions similaires à sortir sur les deux dernières décennies.
The sinking of japan...
un film catastrophe réalisé par Higushi Shinji,
Le scénario est plutôt simple. Tout le monde sait que le japon est proche d'une faille, il s’agit donc de deux plaques qui se chevauchent et s'entrainent l'une vers l’autre et de se faite entrainant le japon vers les abimes sous-marine, c'est peut-être le seul point fort du film, l'aspect scientifique qui y est des plus acceptable et compréhensible, le seul bemol est cette accélération du phénomène à l'instar d'un "jour d'aprés" ou d'un "Deep Impact" tout aussi catastrophique… (...) Mais celui-ci rencontre de sérieux problèmes quant a sa réalisation parfois lourde et souvent ennuyeuse.
On notera aussi une photo plutôt partagé, certaines sequences donneraient la nausée à tout bon photographe qui se respectent, des filtres jaunes à vomir et une photo complètement cramé , c’est à limite du supportable(...)
Au niveau FX, c'est plutôt au rendez-vous, quelques petits trucs auraient pu être évité, comme on dit : il n'est pas toujours bon de vouloir trop en faire..
En bref : c'est pas fameux mais j’ai vu bien pire ses derniers temps dans le paysage cinématographique asiatique...
Ps cette critique est à .... comme ce film.
02 février 2007
par
aucun