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Anne Hui est né en Mandchourie en 1947 et sa carrière navigue entre deux pays, Hong-Kong et Taiwan, donc cette histoire semble très autobiographique. C'est encore plus que ça. En 1984, dans le numéro Spécial des Cahiers du Cinéma "Hong-Kong cinéma", à la fin d'une courte interview, Anne Hui répond ainsi à la question "(...) Vous aviez un projet de film au Japon. Qu'est-il devenu?": "J'ai eu envie d'adapter un roman ; je voulais le tourner il y a déjà six ans, en faire un feuilleton. C'est un texte très court, d'un grand écrivain contemporain. (...) Le sujet était très proche de moi, il me concernait très directement. C'est l'histoire d'une femme japonais installée à Hong-Kong et de ses relations avec ses enfants: c'est exactement l'histoire de ma mère. J'avais des idées assez précises sur la question et le scénariste n'était pas prêt à tenir compte de mon point de vue, donc ça s'est mal passé entre nous. Ceci dit, je reste decidée à tourner ce film, mais le scénario reste très difficile à faire, il ya eu deux ou trois versions qui ne m'ont pas satisfaite." Elle a attendu encore quelques années avant de tourner ce qui est devenu Song of the Exile.
Le film fut présenté à Cannes dans la section Un certain regard en 1990.
Yann K | |
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