du old school pour les big fans
Secret rivals, c'est un temple coréen superbe et gigantesque en pleine nature verdoyante, des grandes statuts de pierre, une musique mélangeant allègrement Sergio Leone et James Bond, une jeune et charmante coréenne qui joue la timorée, un mastodont Russe avec torse velu qui se pavane et picole comme un trou avant de se faire déssouder, un petit garçon qui veut apprendre le kung fu...
Mais Secret rivals, c'est surtout la rencontre entre trois bêtes martiales :
Venu du Nord, un héros assoiffé de vengeance, John "magic kick" Liu, grand et sec, plus maigre encore que jamais, kicker de l’extrême avec notamment une jambe droite qui va plus haut qu’un Michael Jordan en pleine extension !
Venu du Sud, un héros assoiffé de justice, c’est Don Wong Tao, très musclé lui, proche de la morphologie et du style de Bruce Lee et adepte du circle fist et autres techniques de poings.
Et enfin et surtout, venu de nul part (ou de Corée du sud au choix), un méchant charismatique, le renard d'argent, Hwang Jang Lee, adepte du Taekwondo, spécialiste lui aussi de kicks bestiaux, technicien impressionnant de force, de rapidité et de maîtrise. En bonus et en stuntman de l’ombre, Yuen Biao nous gratifie de quelques vols planés radicaux.
Niveau techniques martiales pures, c’est du gâteau donc, une véritable démonstration. Mais il y a quand même un petit problème pour ma part qui se situe lors du combat final réputé parfait pour les puristes. Secret rivals est avant tout un film de kickers : des Kicks, des kicks, low kicks, high kicks, front kicks, back kicks, circle kicks, tronche kicks, etc. Les premiers combats sont très sympas car tout le monde vole à perpète et le kick n'est pas encore le mot d'ordre mais le combat final manque tout simplement d'originalité. Lorsque Hwang Jang Lee et John Liu se rencontrent, c'est le début de la grande foire aux kicks. Techniquement, oui, mais sympathiquement, pas vraiment.
Pour son premier film indépendant, le légendaire mais discret Ng See Yuen derrière la caméra produit avec sa propre boîte, la Seasonal Corp., une rencontre choc entre trois athlètes au top de leur forme et des extérieurs aussi familiers qu'exotiques. Tout cela véhicule une ambiance tout à fait particulière, une odeur de puriste qui sonne un peu comme la quintessence du old school indépendant.
Pour le reste R.A.S.. Aucune originalité scénaristique ou de mise en scène ne vient "gâcher" cette démonstration de kung fu 100% old school produit à Taiwan et tournée en Corée du Sud. Ng See Yuen, producteur, réalisateur et scénariste respecté et réputé pour son flair légendaire (il a lancé Jackie Chan et bien d'autres), permet à Don Wong Tao d'imposer sa personnalité et son style trop souvent dénigré pour sa trop grande ressemblance à Bruce Lee et lance sur les rails le terrible Hwang Jang Lee, bad guy devant l'éternel et "concurrent" direct côté indépendant de Wang Lung Wei, qui lui jouait pour la Shaw. John Liu, élève de Dorian Tan, y montre au mieux son faciès bien particulier et ses kicks dans ce qu'ils ont de plus parfait (une jambe plantée au sol et l'autre qui n'arrête pas).
Produit sans grand moyen dans l'optique de concurrencer les kung fus les plus puristes des gros studios, Secret Rivals réussit sa mission dans le sens où Ng See Yuen su mettre en valeur des combattants inconnus mais remarquables techniciens martiaux, qui feront tous une belle carrière indépendante en grande partie grâce à ce kung fu culte.
A noter, le format 4/3 infâme du vcd Mei Ah ainsi que des sous-titres tronqués à gauche et à droite (mais bon vu l'importance toute relative des dialogues), une image assez sombre, bref un transfert indigne du film.
Heureusement un beau dvd 16/9 d'origine est sorti depuis. Ouf!
Un film de kung fu archi classique qui vaut principalement pour les kickers hallucinant qui sont à l'affiche. A réserver aux fans de kung fu, à ceux du style du nord plus précisement. J'ai préféré les suites.
festival de kicks
Mais quel film magnifique. Bon ok ce n'est pas hyper élaboré. La musique plagiant Morricone fait un peu marrer, mais le tout déborde d'entrain et c'est tout juste si je n'étais pas en train de sautiller sur mon fauteuil. En plus j'ai gardé un gros sourire au lèvre tout le long du film. Les combats sont très rapides (2-3 minutes à chaque fois) mais ne tournent pas autour du pot. En plus ils sont très nombreux, ce qui fait que les personnages ont presque tous l'occasion de s'affronter. Le tout est un défilé de combattants au top niveau. Film chaudement recommandé aux amateurs de kung fu old school. Par contre, j'ai eu la bonne idée de récupérer le VCD Mei Ah et c'est quelque chose... allez lire les dernières lignes de la critique de Drélium à ce sujet.
Kick-fighting!
Dans l'ensemble ça se regarde,mais tout est cheap dans ce film,l'intrigue,les décors,les seconds rôles... Reste le duo d'acteur au dessus du lot et techniquement impeccable,mais les chorégraphies sont elles aussi beaucoup trop cheaps pour véritablement réhausser le film.
excellent.
john "magic kick" liu et whang jang lee sont les stars de ce film chorégraphié par yuen woo ping. ici pas de combats cablés mais du kung fu de tres bonne qualité pour un film de 1976. il est vrai que john liu et whang jang lee(le bad guy dans drunken master) on tout les 2 un kick phénomenal. à voir (le numero 2 est encore meilleur)