il fallait le faire
Il faut quand meme une bonne dose d'inconscience (commerciale) pour faire un film pareil. Ca passe d'un style a un autre sans transition, sans logique. Mais dans ce fatras d'images et de sons on passe de bons moments car le ton reste toujours comique. Au niveau mise en scene, je me demande si Tsui Hark ne s'en est pas inspire pour certaines scenes de Black Mask. Mention pour Andy Lau qui nous gratifie d'un jeu a la Jackie Chan et pour Aaron Kwok absolument meconnaissable.
Bref c'est un peu n'importe quoi, mais c'est bien agreable de voir des films comme ca de temps en temps.
Un film un peu fou et déséquilibré, mais définitivement Hong-Kongais...
On pourrait croire que les scénaristes ont fumé ou bien bu avant d'écrire l'histoire de ce film. Ce qui déroute le plus, c'est l'absence de repères. L'action se situe à Hong-Kong, mais on ne la reconnaît jamais. Quelle époque est-ce ? Difficile à dire. Est-ce une comédie ou un film sérieux ? On démarre à cent à l'heure avec Aaron Kwok qui tue 40 personnes bien violemment, puis tout d'un coup c'est Anita Mui qui joue la chercheuse fofolle. D'un côté on manie le sabre, de l'autre les flingues. On passe de décors d'intérieurs banals (chez Andy), au chateau de Lady Pet en passant par les toilettes de la gare. Bref, vous l'aurez compris, c'est un peu tout et n'importe quoi ce film.
L'inconvénient principal est le risque de ne pas accrocher. Cet humour et ce style très BD risque d'en perdre plus d'un à mon avis. Surtout que l'humour ne vole jamais très haut. On n'est pas vraiment surpris de voir Jeff Lau comme scénariste, c'est le spécialiste des délires de ce genre ( Eagle Shooting Heroes, Le Roi Singe 1 : la boîte de Pandore). C'est donc le gros point discutable du film. Le reste est de très bonne qualité et permet de beaucoup s'amuser si l'on accepte le postulat de départ.
Techniquement, le film est de très bonne facture. La photographie est soignée et souligne encore un peu plus le style BD live du film en lui imprimant des couleurs très chaudes et très marquées. Corey Yuen n'est pas un génie de la mise en scène quant à lui, mais lorsqu'il s'agit d'action, il sait y faire. Enfin, devant la caméra c'est du solide, même si cela manque d'artistes martiaux.
Commençons par Aaron Kwok, parfait parce qu'il ne dit rien et ne sourit pas. Voici une utilisation saine du wonderboy. Andy Lau n'est pas l'acteur comique du siècle, mais il a de l'expérience dans les comédies, et il est assez à l'aise ici. Quant à sa collègue Anita Mui, elle résume en un film les deux faces de sa carrière : la fofolle et la femme fatale. Deux rôles dans lesquels elle se fond sans problème. Viennent ensuite quelques seconds rôles moins importants, dommage, on aurait aimé profiter plus de Carina Lau (sans arrière pensée aucune. Quoique...).
Quant aux scènes d'action réglées par les frères Yuen, c'est très énergique et inventif, pas de souci. Seuls les effets spéciaux de couteaux en l'air sont risibles, sinon pour un film HKgais c'est très acceptable. On apprécie l'utilisation des décors et le mélange des genres Kung-fu / Wu Xia Pian / Gunfight.
Bref, Saviour of the Soul est un film difficile à décrire, un mélange de genres et d'époques, un film typiquement Hong-Kongais dans son style "je fais ce que je veux même si c'est un peu n'importe quoi".
Film complétement barré que seuls les amateurs de films bien loufoques apprécieront
Saviour Of The Soul, c'est du grand n'importe quoi, fait avec n'importe quoi et écrit n'importe comment.
Enfin écrit....c'est vite dit et c'est même presque péjoratif pour les écrivains.
Appelons plutôt cela un bourbier scénaristique dont ne se dépatouilleront que les plus habitués à ce genre de rencontre du troisième type.
L'ambiance est aussi indéfinissable qu'indescriptible, en un clin d'oeil on passe d'ici à là-bas,
d'un moment à 1 an aprés, d'un gunfight à un duel de sabres ou même à d'étranges techniques entre dopage et exorcisme taoïste (veridique !).
Le film lorgne en plus, et pas très discrétement, vers City Hunter avec le coup du meilleur ami et associé d'Andy qui lui demande de prendre soin de sa jeune soeur, dont il va faire son assistante....d'ailleurs dans les sous-titres de ma vieille HK vidéo, la fille est carrément appelée Kaori...!
Vous l'aurez compris, hormis des combats survoltés et inventifs, des acteurs volontaires et sympathiques, tout est médiocre et semble sortir de films totalement différents : décors entre cheap et carrément en carton ; musique très vites oubliées ; costumes et armes style stargate (et encore, la première
saison, hein...), etc...
Cependant, c'est justement ce culot de placer dans un même film tant d'ingredients si décalés les uns par rapport aux autres, qui confère à l'ensemble un je-ne-sais-quoi d'osé et de nouveau, et c'est là tout le charme du film.
Les acteurs sont bons même si placés dans des rôles ultra convenue et téléphonés. Le texte d'Aaron Kwok Fu-Sing devait tenir sur une unique page (et juste recto, en plus !), et cela fait du bien.
Kenny Bee Chan-To n'apparait encore pas assez, tandis qu'Anita Mui Yim-Fong, un peu trop...Andy Lau Tak-Wah est propre tout le long tant qu'il reste dans le registre monolithique de la comédie ou bien du drame ou même de la romance, mais montre de réelles difficultés dans la rupture.
Ces petits moments de flottement avant une chute rythmique brutale à travers une grosse grimace ou autres singeries venant couper net une émotion contraire à peine installée.
Ce n'est pourtant pas l'enthousiasme qui lui manque, au contraire car ce film est le premier qu'Andy Lau produisit en fondant sa propre compagnie : Teamwork Prod., et cela se ressent chez lui.
En Bref, pour ceux qui ont déja un peu de mal avec le côté fourre-tout et "système D" du ciné HK, des sous-productions Wong Jing jusqu'aux meilleurs Johnnie To Kei-Fung, il vaut mieux éviter ce film. En revanche, pour tout les allumés amateurs de films complétement barrés, mélangeant thémes, traitements, genres, espace et temps (et oui !...), foncez.
Saviour Of The Soul est un "bobun cinématographique" comme seul Hong-Kong sait nous en faire manger...à deguster par les connaisseurs uniquement, cependant.
Bleuffant
Totalement décalé et déjanté mais avec quelques problèmes de rythmes dans la narration. C'est plutot bien mis en scène et les combats sont beaux et interessants. Un film comme en fait uniquement à HK.
Une curiosité à découvrir.
Et dire que "Storm riders" a cartonné alors qu'il est ridicule face à "SAVIOUR OF THE SOUL" !!!
Le film commence fort avec un Aaron Kwok qui défonce tout sur son passage. D'ailleurs Aaron a trouvé le rôle de sa vie: moins il parle, mieux il joue. Le film est esthétiquement irréprochable et les effets spéciaux très réussis. Quel plaisir de les voir voler façon Superman, de prendre de l'élan contre les poteaux... Les combats sont en effet époustouflants et magistralement filmés (n'ayons pas peur des grands mots). Il y a un petit passage à vide au milieu et une Anita Mui un peu agaçante mais je vous assure que ce film surpasse tous les films du genre. Tout aussi étonnant est la superbe bande son du film (datant pourtant de 1991) qui devrait faire littéralement exploser vos enceintes (test LD).
C'est presque un sans faute. A vos portefeuilles !
Un Wu Xia Pian bien kitch...
Kitch ce film l'est certainement! Les "effets spéciaux" pour les couteaux volants et le costume de certains personnages (le corsaire prétendant de Pet Lady, Fox...) le confirment. Passons outre le look (volontaire?) que se donne le film et regardons les qualités de Saviour of the Soul: l'humour est bien présent et de temps en temps on rigole franchement (mais bon, j'ai le rire facile...). J'ai été assez impressionné par les scènes d'action (bien faites), sachant que ni Andy Lau, ni Anita Mui sont des artistes martiaux. Le film alterne les scènes graves (celle des toilettes) et plus drôle (le final) sans que cela choque le spectateur
En résumé, je dirais que, malgré un look bien ridicule, Saviour of the Soul est un bon divertissement et vous permettra de passer une bonne soirée.
Au-delà du principe de plaisir.
Avec Saviour of the Soul, ce qui avait par ailleurs été tenté par Heroic Trio affirme sa réussite. Il s'agit, bien évidemment, de réussite marginale. Mais les codes pleins des histoires de super-heroes sont néanmoins intégrées dans le cinéma de Hong-Kong par le biais d'un subterfuge qui les fait travailler : celui d'une scénographie, de décors, proches de la dépersonnalisation du muet. Dans Saviour of the Soul, tout est faux : le film est une boîte. C'est ce vide de l'espace cinématographique qui permet la réappropriation des codes de super-héros.
Les décors à prédominance "Moyen Orient" (habitats aménagés à l'intérieur de grottes, femmes voilés) et un éclairage bleuté (la Lune est émorme dans le film), tout cela évoque irrésistiblement un conte des "Milles et une Nuits". Une romance à la Shaekespeare. Un bien joli film.
Oui, pourquoi pas
Ce que j'en pense? Et bien pas si mauvais, mais on sent surtout le côté commercial du film. Je rappelle encore une fois,les acteurs sont vraiment bien, et jouent plutôt bien. Cependant, pas de bon scénario, pas de bonnes chorégraphies donc, un film qui divise!
Deux Anita pour le prix d'une : Paradise!
Cette fiction délirante, mêlant combats, romances contrariés et Heroic Fantasy se laisse suivre avec plaisir. Un univers particulier servit par un casting 4 étoiles, avec une Anita sublime et ayant un double rôle lui permettant d'exploiter toutes les facettes de son si grand talent, un Andy Lau fou fou et un Aaron Kwok en méchant se battant pour venger son maître. La BO du film est très agréable aussi, avec un superbe titre canto pop interprété par Andy. L'esthétique bleutée du film apporte une touche de rêve et d'iréel à cet univers de super-héros HongKongais.
c'est un peu n'importe quoi....mais c'est super!!!!!
savior of the soul est largement supérieur au films "stormriders" et "A man called hero" memes si on saute du coq a l'ane au niveau scenario ,et qu'on se demande a quel époque on se trouve!!!prestation d'acteur(meme aaron kwok) et chorégraphies parfaites ,musique grandiose dans ce film un peu (beaucoup) dingue.
Un wu xia pian moderne envoutant
Ce qui frappe dès le début de "Saviour of the soul", c'est tout le travail apporté pour développer une atmosphère de bande dessinée, parfois sombre et mélancolique, parfois totalement cartoonesque et dejanté. En effet, la réalisation est très spectaculaire, et si le montage laisse parfois à désirer (notamment lors des scènes d'action, où les plans sont vraiment courts pour tenter de dissimuler les doublures), on ne peut qu'damirer le travail sur la lumière et sur les espaces, le détail des décors, qui donnent une impression irréelle à l'ensemble.
Il est difficile de situer le film dans un contexte, on ne sait pas réellement où se déroule l'action, ni l'époque (Andy qui conduit une voiture française des années 70!!!), et hormis les personnages principaux, on n'a peu d'éléments sur le reste du monde. Même le passé des héros est énigmatique. La focalisation sur le personnage d'Andy nous laisse dans le même état de questionnement que lui, ajoutant au trouble que l'on ressent tout au long de l'histoire.
La plupart des lieux ne ressemblent à rien de ce qu'on pourrait voir dans la vie réelle, et même la lune semble échapper aux loix de la "normalité". Le constant mélange des genres nous rappelle également qu'à HOng kong, rien ne se déroule comme on s'y attendrait... L'interprétation est très inspirée, Aaron Kwok trouve probablement son meilleur rôle; il EST silver fox, Gloria Yip est suffisament niaise pour jouer le rôle de la petite fille, Anita Mui, malheureusement trop peu présente est parfaite en femme fatale, et Andy a largement l'occasion de nous faire son show. Il s'en sort mieux dans la partie humour qu'émotion, mais il est très bon dans ce rôle d'amoureux transi et hableur.
Les chorégraphies sont sublimes, très inventives et légères, rarement les câbles ont été utilisés avec tant de bonheur. Le mélange sabres, armes modernes fonctionne à merveille. Yuen Tak a réussi (une fois de plus) à donner lieu à des combats originaux et diversifiés avec des acteurs non pratiquants. Mais la force des combats ne se situent pas seulement dans leur chorégraphie, ils sont mis en valeur par l'ambiance amenée par la réalisation, l'histoire, et la musique (qui est sublime, en particulier lors du duel au sabre Andy/Aaron). C'est donc un film qui joue beaucoup sur l'atmosphère, et qui créé un style inimitable et envoutant.... Un très grand film! A voir absolument!
Un film décalé et incontournable
Une grande parodie de tout et n'importe quoi mais fait dans le 4242ème degré. Tout y passe, de l'image de city hunter à des références à superman et aux wu xian pian.
De meme qu'une anita mui qui joue 2 roles totalement opposé mais tellement attachante en génie de la mécanique mal aimé et mal traité par Andy Lau, de grands moments de fou rire.
L'épée souple d'andy lau qui fait aussi yoyo est trop FUN, perso je kifferai en avoir une pour les démo d'arts martiaux.
Au niveau chorégraphie des combats y'a de la recherche et de superbes trouvailles.
Attention il ne faut rien et surtout rien ne prendre au sérieux sous peine d'être complètement largué, ici ça relève d'un grand cru genre "la cité de la peur" des nuls ou des ZAZ (y'a-t-il un flic pour sauver la reine).
Pour moi un vrai bijou de film comique, qui est plus facilement compréhensible que les comédies de Stephen Chow (qui est le ROI de la comédie HK, mais qui a un humour parfois trop...euh...HK).
Dommage que la suite (mais est-ce vraiment une suite, pour moi elle dénature complètement le premier) soit vraiment oubliable et maximalement nulle.
Et ça vous fait rire ?
Pas de scénario, aucune direction d'acteurs, une volonté ( mais sans la concrétisation ) de faire de l'humour, ... oh, puis ça m'enerve de parler de ce bidule immonde ! Et certains d'entre vous disent du mal de Black Mask 2 ?