==^..^== | 2.75 | Un manque flagrant d'originalité. |
Ikari Gendo | 4 | C'est bien, mais mes souvenirs ne sont plus très frais :-( |
Junta | 3.5 | |
Tanuki | 3.25 | Vive les femmes de caractère ! Vive Yûki ! |
Le Ryo Saeba au féminin
Comme quoi tout le monde à le droit à sa période de flottement... Certes les dessins de Hojo sont toujours aussi remarquables et l'humour du même acabit que dans City Hunter, mais ça ne suffit pas. Lorsqu'une nouvelle série parait, on s'attend toujours à découvrire de nouveaux personnages et une nouvelle trame. Mais ici qu'a-t-on de nouveau ? Un couple qui s'aime de façon plutôt musclée (Cf Kaori et Ryo) et un redresseur de tords imbattable. La seule différence vient de l'inversion des sexes pour les rôles. Un peu léger tout de même ...
Une simple passade
Le manque d'intérêt pour cette série c'est très rapidement traduit par son arrêt après seulement 2 volumes. Volumes qui ne seront vraiment intéressants que pour un inconditionnel de l'auteur. Pour les autres, la production suivante de Hojo: Familie Compo vous réconciliera sans aucun doute avec l'auteur. On y retrouve certes un autre garçon maqué mais surtout toute une communauté d'inversés qui nous présente une histoire totalement originale...
Grande, belle, intelligente, déterminée et surtout garçon manqué avec un fichu caractère. Pas étonnant qu'elle les fasse tous craquer, hommes et femme confondus même. Et elle, elle joue de sa féminité pour amadouer les mâles ou fait mine de ne pas se rendre compte de l'intérêt qu'elle suscite chez certains. Car, pour Yûki, sauver des vies passe avant tout et elle a du mal à voir que le petit polisson qu'elle traumatisait dans son enfance à bien grandi et serait prêt à donner sa vie pour elle.
Bien que le sujet soit en lui-même assez original et repose sur un personnage très fort, ça n'aura pas suffit pour que l'aventure Rash continue. Sans en dire trop, c'est vrai qu'il est dommage qu'à la fin du deuxième tome, on éprouve une impression de déjà-vu (ça sent quand même un peu le mouton ou plutôt l’agneau en l’occurrence). Partir dans cette direction n'était pas forcément une bonne chose et on attendait d'Hojo plus d'originalité comme il a su en faire preuve en de nombreuses occasions déjà.
Restent donc des bons moments, des situations cocasses, des touches d'humour et toujours le très beau dessin de Hojo qui continue d'évoluer doucement. On voit même l'ombre de Shion apparaître sur certaines planches, en tout cas sa casquette et le jeu des attirances (même si ça n’est pas volontaire chez Yûki). C’est loin d’être un chef-d’œuvre mais ça reste bien sympathique à lire tout de même. Et ça montre que tout ce que touche Hojo ne se transforme pas en succès.