Aussi exaltant qu'un épisode de Derrick
Rien qu'à voir la pochette du vcd, il fallait déjà s'attendre à ce que ce film ne vole pas très haut et il faut bien avouer que cet a-priori se confirme à la vision du film. Pourtant, ça commence assez bien avec le prélude au viol de l'adolescente et l'arrivée de notre groupe de super-nanas et on se dit qu'on va bien s'amuser(surtout avec Anita Lee qui change de déguisement à chaque scène) mais rien de celà... En effet, le film s'enlise vite dans une pseudo-enquête digne d'un téléfilm au suspense quasi-inexistant vu qu'on découvre très vite que Jimmy Wong est le pervers de service. De fait, comme on connaît l'identité du violeur, on se lasse très vite de l'histoire alors qu'une intrigue à la Columbo aurait sûrement rehaussé l'intérêt du film.
Alors bon, on pourrait se dire qu'un peu d'humour ou de sexe viendrait quelque peu divertir le spectateur mais le film n'y arrive même pas. L'esprit "Drôles de dames" qu'on pouvait espérer au début disparaît assez vite avec le scénario qui s'attarde sur la vie et les sentiments inintéressants au possible des cinq femmes. Mais surtout, on a vraiment l'impression de s'être fait arnaquer sur la classification du film qui objectivement, aurait bien pu se voir apposer un CatIIb tant on ne verra rien de l'anatomie de nos héroïnes (et dieu sait si on aurait aimé profiter des formes de Kelly Lam...). Les scènes de viols commencent à peine qu'elles sont purement et simplement coupées pour passer à la séquence suivante: autant dire qu'on est loin de ce que Billy Tang nous avait offert auparavant avec Red to Kill. Seul point positif: la musique qui s'avère assez bonne, oscillant entre trip-hop et drum'n'bass mais à part ça, ce film est franchement dispensable.
24 février 2003
par
Alain
Là, ça devient grave…
Après les vengeances, le fan d’uniformes féminins, le « chief executive » victime d’hallucinations et les blagues sur le sida, je vous présente le fétichiste d’uniforme (de préférence allemand de la seconde Guerre Mondiale) qui ATENTION PAS SPOILER viole sa sœur. Et oui, ici aucun mystère sur l’identité du violeur, même si le début du film le cache, on apprend assez vite qui est l’auteur des viols.
L’histoire est celle de 5 femmes qui sont appelées par la grand-mère (Helena LAW Lan) d’une jeune fille qui s’est faîte violer. On découvre rapidement que c’est son propre frère qui est le responsable de ce méfait et que ce dernier aime enfiler et se promener avec des uniformes nazis. A noter que le point commun de ces 5 détectives de charme (ça c’est sûr) et de choc (ça, ça l’est moins…) est d’avoir elle-même subi un viol.
La réalisation est assez bonne, Billy TANG Hin-Sing livre un travail honnête. Marco MAK Chi-Sin au montage se fait plaisir de temps en temps avec quelques effets plutôt réussis. La musique est bien stressante (dans le bon sens du terme), à chaque apparition du violeur on entend une petite comptine enfantine avec une voix de petite fille.
Niveau actrice, mis à part l’interprète qui joue la sportive (), elles sont plus que charmantes et tiennent bien leur place. On a donc une réalisation honnête, des actrices charismatiques (^__^’) et des idées graves (pédophilie, inceste, nazisme, viol), vous vous demandez sûrement (j’en suis sûr) où est-ce que ça cloche : et bien comme pour les Raped 2 et 3, on s’emmerde. On a l’impression que le réalisateur se contente de ses idées de mauvais goût sans même chercher à les développer. Bien sûr qu’elles sont montrées mais de manières tellement sporadiques : les viols durent 10 secondes, on ne voit le malade mental de service que 2-3 fois en nazi,… Par contre toute l’enquête follement passionnante est bien étirée, bien lllloooonnnngggguuueee…
On doit bien admettre qu’il y a quelques séquences sympas, en dehors de celle de notre malade mental, comme cet anniversaire entre nos enquêtrices qui se transforme en confessions à propos de leur viol, flash-back et exhibition de leurs cicatrices à l’appui ou encore ce show lesbien pas dégueulasse. Cependant à la fin de la vision de Raped 5 c’est plus le sentiment d’ennui qui reste en nous qu’autre chose. Il y a beau avoir une réalisation honorable, de sales idées, des actrices à la plastique irréprochable, si c’est chiant, ça casse tout !!
25 février 2003
par
Junta