Alex Fong se fourvoit encore une fois dans un bon gros cheapie des familles. Exit les rôles de policier, voici maintenant Alex peintre en batiment, accoquiné avec ses frères Monkey et Vodka, tout cela sous le regard bienveillant de Wu Ma, leur père adoptif .. une belle entame donc! De gros relents taiwanais parcourent l'oeuvre avec des sautes de ton decontenancantes, un montage incohérent à la truelle, un brassage des genres bien typiques, sans parler d'une musique épique repompée d'on ne sais où. On y cause gros seins, se saoule dans des disco-kitsch et se lance dans de la frime à deux balles pour se maquer avec la fille d'un riche entrepreneur. Malheureusement pour Alex, voici qu'arrivent des ninjas d'une organisation terroriste internationale qui convoitent aussi le riche héritage (pas de bol!) Au final, voici un bel objet heteroclite mélange de comédie lubrique, de drames en chambre et d'actionner à la mode ninja-triades avec les indispensables bombinettes colorées. Michiko fait le travail, tout comme les stuntman en jupe et perruques, pour Alex c'est beaucoup plus laborieux, d'autant plus qu'il se retrouve à finir le film dans un platre pour une raison qu'on cherche encore. En bref, un petit plaisir coupable qui saura plaire à l'amateur endurci qui, sans nul doute, cogitera longtemps encore sur le pourquoi d'un tel titre.