Partie asiatique molle, donc "petit" Godfrey Ho
De toute évidence bricolé avec les même rushs de Richard Harrison que Ninja Terminator, Ninja Dragon ne fait pas dans l'originalité la plus débridée... le film repompé par Godfrey dépeint une misérable guerre des gangs sans aucune imagination si ce n'est des méthodes de suicide pour le moins surprenantes (je ne dis pas plus pour les rares qui voudront voir le film), ce qui réduit l'intérêt d'autant. Dragon Lee (étrangement non crédité au générique) ne se bat même pas, c'est pour dire. Bon, alors dans le film d'à-coté, celui avec Harrison, là, bon pas de souci ça reste du bon niveau. Paulo Tocha cabotine comme si sa vie en dépendait, Richard Harrison glande en survet' dans son deux pièces en jouant aux flechettes avant de daigner passer son pyjama en treillis et de se friter avec quelques sbires qui passeront bien vite ad patres....
Loin d'être du Godfrey mémorable, ça se regarde agréablement, grace à quelques fulgurances nanardes bien venues qui sauve le film de l'ennui que sa partie asiatique tendait à installer implacablement. Rien de nouveau dans le deux-en-un Hoieien mais toujours un petit nanar bienvenu pour peupler ses soirées, seuls, ou mieux, en société.
