Freaky Cactus!
Ce genre de film évidement laisse peu de place à la nuance, que ce soit dans son propos ou encore dans la critique que l'on peut en faire: le plus souvent celle-ci se limite à gerbant ou alors à jouissif. Néanmoins, je trouve que dans le genre on a fait nettement moins subtil et surtout nettement plus mal réalisé. Certes, ce n'est pas du grand art mais la photo est assez bien lèchée, suffisament en tout cas que pour faire de ce film autre chose qu'une série z gerbatoire.
Maintenant il est vrai que la thématique est mince, mais ce qui pour moi rafle l'ahésion, c'est l'ambiance globale, bizzarement nostalgique (avec évidement la musique de Bach pour courroner le tout qui donne un vague aspect Solaris au métrage) pour ce genre de film. Somme toute, ce film est moins un délire gore ou malsain qu'il pourrait y sembler, et la congruité des scènes vraiment gores m'a quand même fortement surpris, et bien plutôt une sorte de méditation songeuse traversé de stries de violence outrancière bien propre au style.
Film t(R)ash
film vaiment barge ou on voit un ado tester un medicament qui transforme la douleur en plaisir sur 3 jeunes filles...
c'est culte, c'est absolument odieux,
au menu : piercing integral '(genre vraiment radical !),auto cannibalisme, eventration,et nombre de delires encore + deviant !
...c'est n'importe quoi!
La voix du cactus.
Naked Blood parvient par moments à retranscrire de manière assez juste le désir masochiste : cette confrontation entre plaisir absolu de l’(auto)mutilation et peur panique de la destruction de l’intégrité du corps.
Par moments seulement, car il aurait fallu un cinéaste osant filmer à bras le corps le désir de mutilation, le plaisir qui transcende la souffrance, la peur et la répulsion... et non un fumiste paresseux et pourtant trop sûr de lui - un comble - ostensiblement obnubilé par ses effets gore plutôt gentillets, ses visions oniriques sans relief et ses multiples twists scénaristiques vides de sens.
Maigre consolation : la possibilité d’entendre en leitmotiv les sublimes variations Goldberg de Jean Sébastien Bach dont l’effrayante beauté peut compenser tellement de platitudes, variations hélas massacrées de manière éhontée lors du générique de fin dans un immonde magma électronique.
Un gâchis.