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2.93/5
My Left Eye Sees Ghosts
les avis de Cinemasie
5 critiques: 2.55/5
vos avis
23 critiques: 2.93/5
Plein de petits défauts, mais touchant
Plus attendu comme une comédie, My left eye sees ghosts se révèle être plutôt un gros mélo teinté de comédie, au scénario souvent bancal, mais aussi souvent émouvant et finalement un peu malin. De plus les acteurs y croient et le film respecte les codes du mélo à la Hong-Kongaise, càd sans retenue (chanson bien mielleuse lors des scènes émouvantes, décalitres de larmes, etc...).
Il est évident que niveau comédie, le film tombe parfois à plat. Le début est à ce titre assez décevant, on part sur de la comédie Milkyway de bas niveau, càd jamais délirante, jamais hilarante. On apprécie de voir Sammi dans un rôle un peu moins "je suis la gentille célibataire", mais on ne voit pas trop où va le film. On rigole un peu, mais plusieurs passages semblent assez vains. Le film prend finalement une tournure plus dramatique et révèle enfin sa vraie nature, mais seulement au bout d'une heure.
On regrette donc ce démarrage peu concluant, bien que les acteurs y croivent. Sammi n'a jamais été une grande actrice, mais elle fait des progrès, et My Left Eye le démontre, elle varie plus son jeu que d'habitude. Bien sûr, ceux qui sont allergiques à sa voix ou son jeu risquent de le rester avec ce film. Mais il y a une évolution certaine. Quant à Lau Ching-Wan, il joue sur un registre beaucoup plus outrancier, et même si ce n'est évidemment pas son meilleur rôle, il parvient à toucher au but. On apprécie aussi de voir quelques seconds rôles de qualité, comme Lam Suet également convainquant sans être génial, la jolie Kelly Lin, et Simon Yam. Bref, pas le casting du siècle, mais les acteurs s'amusent.
On peut aussi reprocher quelques passages comiques un peu gras (les cris à répétition, le coup du rot, la dérision d'une personne un peu grosse à nouveau après Love on a Diet et globalement tout l'humour du film). Mais d'un autre côté, cela a toujours été l'humour Hong-Kongais, et lorsque Lau Ching-Wan commence à gesticuler en s'auto-déclarant pourfendeur des cocotte-minutes et grand libérateur du riz, il est difficile de ne pas pouffer, malgré les bruitages débiles, les effets spéciaux assez moyens et les erreurs de raccords.
Cependant My Left Eye Sees Ghosts joue plus la carte de l'émotion et du romantisme que celle de l'humour parodique. On le comprend mieux sur la fin, avec deux belles scènes où Sammi appelle son mari en lui disant le contraire de ses sentiments, et lorsqu'elle essaie de le faire réapparaître. Le film prend alors du souffle et génère des émotions. De plus, le final permet de revenir sur ce début assez plat et de comprendre que finalement, certains passages ne sont pas si inutiles mais pourraient faire le charme du film lors d'une deuxième vision. Les deux interprétations trouveront leurs défenseurs je pense, le procédé n'est dans tous les cas pas pleinement efficace.
Quant à la réalisation de Johnnie To, elle est relativement neutre et sans chichi, les acteurs et la musique assez sympathique de Cacine Wong faisant le travail. On peut regretter les références un peu légères pour un Milkyway (malgré un petit "I'll be back", Help !!! à la télé et des références évidentes aux films de fantômes), mais visiblement le scénario n'a pas été travaillé plus que de rigueur. Le film en reste cependant attachant et les fans de mélos à la HK devraient y trouver leur compte. Certes My Left Eyes Sees Ghosts est loin d'être parfait, mais ses défauts ainsi que ses qualités s'inscrivent dans une certaine tradition. Mieux vaut ça qu'un bon rip-off sans âme de succès américain ou japonais. Ce Milkyway évite de suivre les exemples des Sixième Sens ou Ring pour rester Hong-Kongais dans l'âme, avec son petit budget et son scénario bancal.
Petit moment de détente
Comédie assez légère mais pas pour autant dénuée d'émotion, le film tient la route grace au duo Sammi Cheng et Lau Ching-Wan. On a droit à quelques bons moments de détente puis à un final assez mélo mais finalement il n'y a rien là d'indigeste. Une seule scène vraiment drôle à ne pas manquer: celle dans le parking avec le fantôme de la petite amie de Ken. N'attendez rien de particulier coté réal, c'est vraiment le minimum syndical pour J. To et Wai KF, la durée de travail effective sur le plateau n'a pas dû surcharger leur emploi du temps. Bref un film qui en vaut bien d'autres alors...
Amour (mi-)aveugle
"My left eye sees ghosts" se place dans la mouvence des "films à faire du fric" de la société MilkyWay et par ses initiateurs Johnnie To et Wai Kar Fai.
Il devient bien connu, que pour un film plus ambitieux artistiquement, To et Fai produisent et/ou réalisent au moins 3 métrages entièrement destinés au large public. Pas de quoi faire la fine bouche, en vue de la qualité de la plupart de ces films purement commerciaux, qui battent à pleine couture toute production de Wong Jing !
MilkyWay commence vraiment à règner dans le milieu ciné HK et les efforts déployés tout au long des dernières années payent largement leur tribut et leur place dans l'Histoire - tout court - du cinéma HK.
"My left eye sees ghosts" est du marketing pur. Un véhicule pour la pop-idole Sammy Cheng, qui a le droit de prendre quelques jolies poses et de pousser la chansonnette en arrière-fond sonore pour faire vendre d'avantage ses disques, à défaut de disposer de quelque jeu d'acteur (quasi inexistant). Une intrigue à l'eau de rose et kitsch à souhait, où tous les éléments sont réunis pour arracher quelque larme aux teenagers féminins venus écouter quelque bribe de chanson : la romance, l'élément "FAB" (citation des "Cahiers du Cinéma" signifiant "Femme au bureau"), l'humour gros et quelques SFX pour effraier - mais pas trop.
Chingmy Yau cabotine à outrance, ce qui a au moins pour avantage de se démarquer de ses rôles habituels, même si l'on peut largement le préferer en bougron ou homme introverti.
Simon Yam cachetone, Kelly Lin supporte.
La mise en scène est assez catastrophique et presque honteux, quand on sait de quoi sont capables ses deux réalisateurs; mais pour arriver à leur quota de films actuels (au moins 4 / an) et affichant clairement leurs véritables intérêts (et avant Johnnie To, bien plus appliqué dans ses films plus personnels et/ou artistiques), il faut sans doute tourner vite et sans se préoccuper vraiment des détails.
Se servant principalement de la lumière naturelle, bien des plans sont tout de même tournés à l'arraché, à l'épaule, quand ils auraient mérité un traitement bien plus soigné; tournoyant sans but précis, juste pour mettre en valeur la belle terrasse de la villa. Sans parler du petit chien remplacé par une peluche mal ficelée et qui devient d'un comique tout à fait involontaire.
MAIS on décèle également l'immense talent de la paire inséparable de réalisateurs et notamment dans les nombreux hommages aux films "du genre". Ne se situant pas réellement en tant que parodie des films de fantômes, la musique très "Adam's Family" met de suite dans l'ambiance; bien des éléments sont dérivés d'illustres prédecesseurs et notamment le cadrage récurrent du plan décadré du visage de Sammy Cheng sur son oeil gauche, image reprise du fameux "RING" originel; mais de nombreux éléments très originaux donnent un peu de sang neuf et des situations réellement comiques et l'intrigue prend des chemins bien différents de ce que l'on aurait pu craindre / attendre.
Il est d'ailleurs à souligner un élément très réussi, une sorte d'embauche de l'effet de surprise provoquée par la fin de "Running on Karma" :
En considérant la fin (sans en dévoiler trop), l'on peut se dire que le don de la vision est moins un "oeil supplémentaire", que l'aveuglement pur et simple face aux choses.
Certes, l'accident et le "don offert" ouvrira d'avantage l'esprit et entamera la série des conséquences nécessaires à la progression de son héroïne, mais lui ôtera également la possibilité de voir certaines choses "en face" et notamment celle d'un AMOUR. "My left eye sees ghosts", mais "my eyes don't see the right humans"...
Une évidence un peu trop appuyé lors d'une fin lourdement (et longuement) explicative, mais un gimmick terriblement efficace, sans pour autant être un effet de surprise abusif pour la fin.
Juste à noter, que les interviews des acteurs en bonus sont SS-TITRES en anglais (fait assez rare sur les DVD HK), mais que les choses énoncées (et notamment par Sammy Cheng, qui nous demande à ce que l'on soit particulièrement attentif à ses costumes et son image...et pour qui "MLESG" est une véritable film d'horreur... ...) sont d'une platitude affligeante. Quelques prises ratées illustrent les commentaires des acteurs.
ça se regarde facilement
Petite comédie/mélodrame assez attachante, le tandem LAU ching wan Sammi Cheng fonctionne pas mal. Pas vraiment de gags hilarants mais une ambiance sympa. Le film est assez typé Milkyway au niveau esthétisque et casting, ce n'est pas pour me déplaire.
Et mes yeux à moi, ils voient quoi ????
Après la mort de Daniel, son époux, May (Sammi Cheng) sombre dans l'alcool et se laisse aller. Un soir d'ivresse, elle est victime d'un accident de voiture, elle échappe de peu à la mort et se réveille avec l'oeil gauche endommagé. Très vite, elle s'aperçoit que cet oeil lui permet de voir ce que les autres ne voient pas, c'est à dire des fantômes...
On va dire et redire que le cinéma HK comme on a pu l'aimer à tendance à s'endormir sur sa gloire passée, on va encore se dire que tant qu'il y a de l'avis, y'a de l'espoir... (Hum !)
Et bien si mon avis peut importer, je vous conseille de garder votre argent pour un vieux ghost kung-fu comedy avec samo hung et lam ching-ying plutôt que d'investir dans ce film plutôt mauvais...
Mauvais dans le sens où il ne raconte absolument rien d'intéressant, comme si johnnie to (The Mission, A Hero Never Dies,... merde ! quand même !!!)filmait en laissant sa caméra tourner toute seule pendant qu'il fait autre chose ! L'humour est barbant et se contente de toujours rejouer le même air, trois grimaces de Lau Ching-Wan, qui cabotine de plus en plus, comme s'il ne restait plus que ça à faire dans le cinéma de HK, aucun humour gras (ça peut parfois sauver un film du naufrage, voir Wong Jing), et une Sammi Cheng qui est décidément mauvaise actrice...
Et l'histoire dans tout ça ? Et ben, elle est sans aucun intérêt, alors pourquoi faire un long métrage quand on a rien à raconter ??? Il va falloir que les réalisateurs hong-kongais se reprennent sérieusement en main, car ça commence à craindre sérieusement, et moi je ne vais plus mettre d'argent dans leurs nouveautés, car je dirai que les 10 derniers nouveaux films HK que j'ai vu sont de sombres merdes !
L'art de faire un film avec une seule idée (dans le titre) et un éventail de grimaces (merci LAU Ching-Wan).
C'est tout à fait le genre de comédies HK que je ne peux soutenir plus d'une demi-heure. Comment est-ce possible que Johnnie TO soit derrière la caméra d'un film comme ça ? Franchement, je crois avoir capté pourquoi il fait autant de films (jusqu'à 5 par années parfois). Il met seulement son nom dans la case réalisateur pour faire vendre le film et rien de plus, j'ai la sale impression que c'est le cas pour la plus grosse moitié de ses films. C'est du foutage de gueule, et moi je commence à en avoir assez de perdre mon temps devant de pareilles bouses portant la mention "Attention : grand réalisateur HK inside" !
Une bonne comédie
Franchement, un sénario comme celui-ci, ca ressemble à un pur navet. Eh puis finalement c'est pas lourd du tout, c'est même plutôt marrant et émouvant. L'histoire est bien plus intelligente et fine qu'il y paraît.