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Mutafukaz
les avis de Cinemasie
1 critiques: 2/5
vos avis
1 critiques: 3/5
Tu fous quoi dans les cases ?
Aïe. J'y allais certes d'abord pour le shoot d'anime - y'a matière - , mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Once again on se retrouve avec un doigt d'honneur "rebelle-rebelle" qui n'a pas grand chose à dire et peine d'ailleurs à le faire. On connait la chanson de l'auto-proclamé "cool" qui ne l'est finalement pas tant que ça. En guise de carrefour d'influences, on se retrouve avec une indigestion geeko-nostalgeo-méta qui pioche aussi bien chez John Carpenter (Assault & Invasion LA) que chez Luc Besson (Léon) en passant par le catch mexicain et tout un tas de bouts de trucs qui renvoient directement à leur source, souvent américaine (Batman, L'épreuve de force...) via cet usuel trip individualiste d'élu ("moi, moi moi"). Le partenariat franco-japonais enfonce même le clou du déjà-vu puisqu'on pense souvent à Mind Game des mêmes Studio 4°C - à l'avantage de celui-ci, que j'ai eu envie de revoir PENDANT la projo (!) - à l'adaptation par le même back-up Jap' Shojiro Nishimi d'Amer béton - que j'avais trouvé plutôt bof - et surtout à la récente série Devilman Cry Baby qui défonce grave le film sur un sujet somme toute assez proche. Mutafukaz, c'est aussi très bavard, très puéril et raconté avec les pieds. Je suis vache, mais j'avais envie d'y croire et la déception est à la hauteur de l'attente. Quelques scènes restent très sympas indépendamment du reste, graphiquement c'est du haut niveau et la zic électro marche bien, mais sans enjeu clair ou un tant soit peu novateur - le canevas reste très routinier - on s'en cogne.
Nota : je ne connais pas la BD.
Dommage
(Bande dessinée originale non lue).
Passé la découverte d'un superbe design urbain, d'une animation agréable et quelques touchantes idées poétiques contrastant avec l'âpreté de l'environnement et sa violence parfois gore, l'essentiel (ce que je considère comme tel) ne m'a pas convaincu.
Malgré la sympathie pouvant être ressentis envers les personnages, ceux-ci s'avèrent, mal caractérisés notamment à travers leurs traumas respectifs au développement minimaliste.
L'émotion à peine jaillit, s'estompe dans la foulée.