Un film un peu à part
Sans vouloir lui reprocher quoi que ce soit, je n'apprécie guère ce genre de films: ce n'est surment pas un premier choix pour les scènes de combats trop rares, ni non plus pour l'aspect comédie, ni pour la tension du récit. En fait, c'est un joyeux mélange auquel on a affaire, sufffisament dynamique pour que l'on se laisse prendre par moments à l'action. Un film démonstratif, voir exhibitionniste, dans le genre c'est assez reussi, encore faut-il aimer ce genre...
Un gigantesque pétage de plomb de magie taoïste par Yuen woo Ping 
Yuen woo ping avait déjà commencé à concurrencer la fantaisie de l'exorciste chinois de Samo Hung dans son Tigre blanc, mais alors là, il explose toutes les limites de la logique et du bon sens en nous offrant un feu d'artifice de magie taoïste débilisante façon théâtre chinois.
C'est assurément très grotesque, voir trop grotesque. Pourtant, après digestion, il reste comme une drôle d'image unique et flamboyante de ce film. Un goût qui ne se retrouve que très rarement ailleurs (jamais ?). Miracle Fighter est une kung-fu comédie vraiment à part où le mot d'ordre est : délire maximum.
Yuen woo ping et ses frères se lâchent dans absolument toutes les scènes. Le duo de magicien gâteux (pas tant que ça) est unique. Leung Kar Yan est magnifique, décalé et croustillant et sa consoeur (le frère de Yuen Woo Ping !) n'est pas en reste. Ce film est une pure folie abstraite, étrange et grotesque.
Pour information : le kung-fu au sens strict du terme, ce n'est pas ici en tout cas. Il n'y en a pas une once.
Ça change ! 
"Miracle Fighters" est un cas à part, à ma connaissance, dans le genre. Ni kung fu comedy classique, ni Ghost kung fu comedy. Yuen Woo-Ping profitera de l'essor du dernier cité pour en offrir sa propre représentation. Il y aura bien trois ou quatre (très bons) combats "terre à terre" mais l'essentielle appartient à l'art de la magie et de l'escamotage. Je n'en dis pas plus, cependant vous risquez de ne plus voir les jarres et les "marionnettes humaines" (!) de la même façon après avoir visionné ce long-métrage atypique, au casting et à l'humour fort plaisant. Pour autant l'histoire est clairement un prétexte à enchaîner les péripéties.
06 février 2020
par
A-b-a
Un sommet d'originalité pour cette Ghost Kung Fu Comedy aux chorégraphies invraisemblables de créativité par tout le clan Yuen.
Yuen Woo Ping est un fou
Ce film de fou :mrgreen: YUEN Woo-Ping s'est dechainé sur ce film réalisé, chorégraphié et joué par le maitre, ce film ressemble veritablement a un Naruto en live ( certains technique c'est du copier coller : le truc des ombres notamment ) et s'impose comme un must du Kung Fu comedy ( mais faut avouer qu'il y a pas de trop de kung fu mais plutot plein de combats completement fantaisiste ).
Y a un ptit creux au milieu du film avec la partie entrainement chez les 2 vieux ( dont 1 joué par le frere Woo-Ping travesti qui en fait des tonnes, mais bon ça va c'est souvent marrant ) un brin soulante par moment.
La veritable réussite du film est indéniablement la folie visuelle a chaque combats qui surpasse le précédent, les trouvailles se succedent ( une main avec un oeil, un combat contre un bonhomme en bois, succession de technique completement délirante ), la mise en scene est d'une clarté absolue comme toujours avec Woo-Ping c'est ultra lisible et les FX tiennent vraiment la route ( pour un film de HK de 1982 c'est même du tres haut niveau ), bon a chaque trouvaille visuel on voit souvent la coupe au montage mais c'est pas grave, ça reste vraiment bien foutue.
Fun, drole et un inventif et ça fout une patate d'enfer.
06 novembre 2008
par
Scalp
Absolument idiot
J'ai pas du tout accroché. Les idées burlesques ne manquent pas cependant certaines sont carrément nazes. Sans parler du fait que l'histoire est assez pénible à suivre. Seul le combat avec le bonhomme de bois vaut le coup d'œil.
Le summum en kung-fu comédie !!!
(Inventé et) Popularisé par Jackie Chan, la kung fu comédie a eu un impact énorme sur le ciné HK, qui était entré en crise après la mort de Bruce Lee et la furtive reconnaissance mondiale des films asiatiques en général à l'époque.
La kung fu comédie illustre parfaitement la "transition" du ciné HK; une étape aussi marquée - selon moi - que le passage du film en studio vers l'éxterieur.
Fin du règne des Shaw Brothers, le kung fu avait amorcé son rapide déclin, alors que l'intrusion de la télé dans le monde cinématographique (la "nouvelle vague HK" à la fin des années '70) ouvrait la voie à des films plus réalistes.
D'un autre côté, le début des années '80s sera marqué par les bonnes grosses comédies HK, démarré par le succès phénomenal de Tsui Hark's "All the Wrong Clues" et perpetué par des séries tels que "Aces Go Places", "Pom-Pom" ou des acteurs/réalisateurs tels que Dean Shek, Karl Maka, les frères Hui, etc, etc.
Tel que le re-nouveau du slasher par la série des "Scream" s'étant rapidement terminé par la surenchère auto-parodiante ("Scary Movie" en tête), Jackie Chan n'aura pas re-inventé le genre, mais contribué à la fin d'une ère - sauf, qu'il n'aura de cesse d'évoluer sans cesse la formule et de se renouveller au sein même d'un genre très limité.
"Miracle Fighters" est un pur produit de l'ère des kung fu comédies, bien qu'arrivant assez sur le tard; ce qui lui permet de puiser parmi les meilleures scènes de ses précedesseurs et de placer la barre très, très haute.
Ce film est un long enchaînement de combats plus délirants les uns, que les autres, où chaque scène tente de supplanter la précedente en nouveaux types de combats, trouvailles visuelles, arts de combats et astuces pour vaincre son adversaire. Bien que certains effets puissent paraître aujourd'hui ringards, que quelques bouts de ficelles sont par moments bien trop apparentes, l'ensemble est tout de même étonnamment en avance sur son temps. Beaucoup d'idées ont fait leur apparition depuis dans des jeux vidéo - cad 20 ans après que le film ne soit tourné !!! En même temps, Woo Ping semble s'être largement inspiré de mangas pour quelques effets comiques semblant être sortis tout droit de "City Hunter" ou "Arsène Lupin".
En fait, ce film semble un véritable hommage du maître au film de kung fu comédie, brassant toutes les cultures aisatiques possibles, intégrant tous les élements du film kung fu stéréotypé, mais en surencherissant dans les trouvailles visuelles et des combats. Un pur moment de comédie non-sensique, qui tient en haleine de bout en bout et ne se prend pas un seul instant au sérieux !!! J'en re-demande !!!
Quand le clan woo ping, aux grands complet, se lance dans la sorcellerie......
......... celà donne des chorégrahies tout aussi folles les unes que les autres...: Miracle fighters! un concentrés de créativité!...Les frères woo ping ne se sont pas contentés de surfer sur la vague ghouls and ghost lancé par samo, ils se sont carrément appropriés le genre et l'ont reconfigurés à leurs manières....si l'on sait faire abstraction du côté humoristique quelque peu lourdingue...alors je dirais que ce film est un grand moment de cinéma kung fu......!
Ridicule.
une merveille
(du genre)
un peu lent quand même,ça va avec l'epoque pré zu,c'est domage et c'est bien le seul defaut du film (ptet avec le maquillage volontairement? pas beau)
Du grand Yuen Woo Ping periode dreadnaught!!!!
Une comedie kung-fu genialissime comme on aimerait en voir plus souvent, Yuen Woo-Ping a fait preuve d'une grande creativité et inventivité artistique. Les combats sont très spectaculaires et inventifs, on pourrait même comparer le film a une ghost comedie kung-fu tellement les gadgets et les ruses pour vaincre les adversaires sont originales mais vu le nombre de choregraphes, on ne pouvait pas s'attendre a autre chose, d'ailleurs yuen Woo-Ping a etait nominé pour ce film comme meilleur choregraphes aux Hong-Kong Awards.
Géométrie barrée
Dans ce film précurseur à bien des égards, il est permis de lire un des aspects de ce qui deviendra beaucoup plus tard la grande réussite du Green Snake de Tsui Hark : la monstration de ce qu'il est impossible de montrer. C'est-à-dire le défi cinématographique de l'univers logique et scientifique qui est celui de la vie en propre. Dans Miracle Fighters, la courbure radiale, diagonale, inversée, masque, etc. des corps déplace en effet la question même des limites matérielles (réelles) de la corporalité. Le concept de corps et de sa signification cinématographique s'altère pour figurer un autre lieu, proche peut-être de la féérie du cirque, où le corps, précisément, indique un lieu mais n'est pas l'incarnation de son propre (de son propre lieu de corps, comme sa propriété). Le corps devient un impropre de la personne, il se déconnecte avec son évidence et son essence : le corps, souligné comme corps, devient littéralement tout autre chose. Montrer cela (mais hélas ne montrer que cela), c'est là la toute grande force de Miracle Fighters.
Une perle.
Dès les premiéres secondes, Miracle Fighters captive le spectateur pour ne plus le lâcher durant plus d'une heure et demi d'un spectacle inoubliable.
Non content de posséder une patine savoureuse, ce film brasse chorégraphie surnaturelle et montage prodigieux avec une maestria sidérante.
Dans Miracle Fighters, le spectateur se retrouve téléporté de son salon au coeur d'un opéras cantonnais, la scéne du théatre se substituant à l'ecran de télévision... Ce soir, le maître d'oeuvre n'est autre que Yuen Woo Ping, métamorphosé pour l'occasion en magicien surdoué pour une représentation unique !
