Qui veut la peau de Jimmy Wang Yu ?
A première vue le film a pris un sacré coup de vieux. Cependant il reste toujours efficace dans sa mise en scène qui n'est pas sans rappeler les productions Bondiennes de l'époque (période Roger Moore). Ou encore mieux
Operation Dragon avec Bruce Lee.
En effet il faut se remettre dans le contexte de l'époque. La disparition de Buce Lee en 1973 (pourtant encore très fraiche en 1975) marque encore les esprits. Et les studios (qu'ils soient américains ou de HK) mettront tout en oeuvre afin d'oublier ce deuil qui n'a que trop lonptemps duré malgré eux.
Dans
The Man from Hong Kong, Jimmy Wang Yu y interprète un flic de HK envoyé en Australie afin d'extrader un dealer interprété par Sammo Hung. Sur place rien ne se passe comme prévu et notre Jimmy national decidera de se faire justice lui même. Il devra également faire face au bad guy de l'histoire joué par un George Lazenby
On fire.
En terme d'action le film est ultra généreux (combats à un contre un, combats à dix contre un, poursuites en voiture ou en moto, phases en delta plane, descente du haut d'un building, explosions et cascadeurs en feu). De plus toutes ces séquences sont longues (voire parfois trop). Malgré tous ces éléments le film peine à décoller. La faute à un Jimmy Wang Yu insupportable qui n'a ni le charisme, ni la souplesse, ni la grâce, ni la rage, ni l'aura de Bruce Lee. Sans parler qu'il passe son temps à singer le petit Dragon et à jouer les "beau gosse" tout en balançant des
punch line toutes aussi ridicules les unes que les autres. Sans oublier ses relations avec la gent féminine plus que douteuses. Pourtant on ne peut s'empêcher d'éclater de rire face à ces moments.
Il reste une réalisation dans l'ensemble qui fait le job et un générique avec de superbes plans de HK pour marquer le coup. Etrangement la chanson du générique m'a beaucoup fait penser à la chanson des wings pour le générique de
Live and Let Die. Serait-ce une coincidence ?
Malgré leurs faibles présences à l'écran n'oublions tout de même pas Sammo Hung et Geoge Lazenby bien plus convaicants que la star qui ne cache pas son ego surdimentioné. D'ailleurs selon les protagonistes du film Jimmy Wang Yu aurait vraiment été odieux durant le tournage en particulier avec le réalisateur et avec les actrices. On est star ou on ne l'est pas.
Wang "Austin Powers" YU
Reprise des intrigues classiques des films d'espionnage Bondiens dans ce nanar pas trop mauvais mais qui s'enlise dans de trop nombreux combats avec des acteurs sans aucun talent martial. Wang se la joue beaucoup mais faut avouer que le gars est charismatique, y compris entouré d'australiens plus grands et plus carrés.
Wang Yu c'est un vrai mec et il le prouve!
Wang Yu est une star, c'est un fait. Certains critiqueront son approche du métier de comédien, mais là n'est pas la question. L'homme est une star avant d'être un comédien. Capable du meilleur comme du pire, Wang Yu a été l'homme pour qui des milliards de femmes en chaleur se sont pressées dans les cinémas pour découvrir une bête virile transpirer dans des combats d'une rage insoutenable.
On prétend même que Wang Yu est à l'origine de la représentation de l'homosexualité au cinéma et que les hommes allaient voir ses films en prétextant accompagner leurs amies quand en fait ils désespéraient d'admirer son corps à moitié nu et dégoulinant de sueur. Chang Cheh s'est découvert amateur de corps d'hommes après avoir rencontré Wang Yu d'ailleurs.
Malgré les coups durs infligés par le succès grandissant du dragon aux cris de chat, le grand Bruce Lee, Wang Yu n'a jamais cessé d'être une star. avec "the man from hong kong", son objectif était clairement de redevenir LA star, et même la nouvelle star internationale du film d'action.
Symbole d'exotisme et de force, malgré sa chétivité, notre héros porte le film à bout de bras, et jette toutes ses forces dans la bataille, refusant toujours d'être doublé pour les cascades, y compris les plus dangereuses.
Car en plus des combats, viennent s'ajouter courses poursuites motorisées, vols en deltaplanes, escalade de building (sans trucages et toujours sans doublure) et saut à l'elastique du haut d'un immeuble (moins spectaculaire que celui de yuen biao dans "righting wrongs", mais très impressionnant). Wang Yu a réellement donné de sa personne et s'est complètement investi dans ce projet. Il est rare de voir un acteur sans réelle formation effectuer des cascades aussi dangereuses lui-même.
Pratiquant peu doué, il se montre cependant à la hauteur des chorégraphies de Sammo hung, qui cherche encore son style mais nous offre quelques affrontements plutôt réussis. Si ses coups de pieds font toujours sourire, la rage qu'il donne à son personnage rend les combats très percutants. Et même si le duel avec le tueur et le coup du fil de téléphone font sourire, on ne peut que se montrer satisfait de l'ensemble des scènes d'action, bien nerveuses.
L'intrigue, très classique est celle d'un polar hard boiled, et Wang Yu joue en effet un dur à cuir, un vrai de vrai. Dur au boulot, mais doux au lit. Et de ce côté aussi il se donne du mal, multipliant les conquêtes, les déshabillant sans gêne et y prenant visiblement du plaisir!
Georges Lazenby trouve le rôle de sa vie, celui d'une crapule immonde et dégoutante, un peu comme sa tête. Il se révèle diaboliquement charismatique et interprète un nemesis idéal. Sa prestation martiale, loin d'être ridicule est même surprenante.
L'une des forces du film est de ne pas avoir imposé un partenaire noir ou blanc, 100% pur boeuf à notre bol de nouille préféré. Véritable citerne de testostérone, Wang Yu n'a pas besoin d'un acolyte. Et il est bien trop fier d'être chinois pour être l'acolyte de quiconque.
Multipliant les morceaux de bravoure, "the man from hong kong" bénéficie d'un rythme enlevé, de scènes d'action variées, et d'un style nerveux qui va droit au but. Peu de bla bla, mais beaucoup d'action pour ce divertissement qui a vieilli mais qui transpire la sincérité!
Véritablement enthousiasmant, ce film bénéficie aujourd'hui d'une réédition DVD de toute beauté, offrant une scène coupée d'une nullité affligeante, mais permettant de redécouvrir un classique à découvrir absolument!
Wang Yu en Australie !
J'ai trouvé ce film vraiment très sympa. Je l'ai découvert en vhs
rene chateau je ne sais pas si c'est la version intégrale.
Ok c'est un peu kitch par moment mais les scènes d'action sont encore impréssionnantes, et voir Wang Yu jouer les playboys est amusant.
On a même droit à une longue apparition de Sammo Hung. La musique du generique est agréable et les décors change du hong kong habituel, en plus on ne s'ennuie jamais alors pourquoi s'en priver ?
My name is Yu... WanG Yu
Quand Hong Kong et l'Australie se prennent pour Hollywood, ça fait bobo! Voila un divertissement follement kitsch et dynamique même si un peu maladroit et stéréotypé.
Stéréotypes d'où découle les principales scènes comiques du film, WanG YU est tellement excellent qu'il est au-dessus du stéréotype! Il se démène pour être charmeur et gentleman HK mais non! Wang YU is Wang YU...
Autrement le second rôle de Samo Hung est très sympathique et surprenant (il interprète un gangster). Il nous offre quelques galipettes de bonne qualité.
Pour l'intrigue pas de quoi fouter un chat :
_versez un peu de James Bond.
_ajoutez un pincée d'inspecteur harry.
_puis mélanger avec quelques cuillères de Rush Hour.
et vous obtiendrez un "man from Hong Kong" d'anthologie.
La scène d'introduction, et plus particulièrement les 2 premières minutes, sont très interessantes.
Noter comme la mise en scène évolue avec le temps comparez la scène du meurtre au sniper avec celle de 2000 AD.
Plus amusant sinon, remarquez le pantalon déchirer en plein entre jambe du même meurtrier au sniper.