Reflexion sans fond 
Réflexion simili-artistique sur notre monde pourri, pollué, marqué par les guerres et sans lendemain; du moins voilà la représentation qu'en donne le réalisateur nombriliste à travers une série de vignettes sans grande classe sur fond de voix off déblitérant des banalités aspirant à être d'une portée philosophique avant-gardiste, mais brassant au final beaucoup d'air pour rien.
Ce bilan pessimiste est contre-balancé par une vision utopiste et Rousseau-lienne des débuts de la vie, où des amazones se promenaient à poil en attendant l'homme parfait; ce qui donne lieu à beaucoup de femmes à poil, filmées pour la plupart de loin, de dos et parfois - furtivement - de face, cadrage coupé juste sous les poitrines plus ou moins généreuses.
C'est nul, d'un ennui mortel et d'une prétention terriblement gonflante.
Ah ouais... quand même !
Comment peut-on rester patient et regarder Mago en entier ? Moi j'ai pas pu.
Un film plutôt racoleur (si j'avais noté le film à la paire de seins, il aurait eu la meilleure note), mais fait par et pour le philosophe aigri par une société qui s'éloigne jour après jour de la notion d'humanité. Mago, c'est aussi la redécouverte d'Adam et Eve à la sauce KANG Hyun-Il, très inspiré...
