Regardable
Un bon petit JCVD de temps en temps, cela ne fait pas de mal, même si celui-là n’est pas vraiment ce qu’il a fait de mieux. Petite série B sans surprise accumulant scènes de bravoure déjà vues et poncifs du genre, Légionnaire ne restera certes pas dans les annales, mais constitue un film d’aventures passable qui a le mérite de parler du quotidien d’un corps méconnu de l’armée française, la légion, à travers une période de l’Histoire française (la colonisation du Maroc dans les années 20) qui ne l’est pas moins. JCVD, le visage impassible, est égal à lui-même en boxeur en cavale et sauve le film de l’anonymat de par sa présence.
Un bon Van Damme
Ce film pâtit d'une mise en scène sans grand relief et d'un script trop moyen pour embrasser la dimension tragique, épique ou romantique qu'il aurait dû avoir.
Ceci étant dit, on peut être agréablement surpris du sérieux de l'ensemble.
Van Damme incarné avec assez de justesse son personnage et le reste du casting s'avère convaincant.
Le quatuor formé par JCVD et ses trois compagnons de légion constitue les meilleurs passages.
Ambitieux mais raté.
(A noter la présence du champion de kickboxing Dida qui malheureusement n'a aucun combat à main nu dans le film.)
Tout au fond
Ou Van Damme touche le fond avec une sorte de jouissance masochiste…
Une série Z très éloignée des ambitions pourtant pas si lointaines du costaud belge,mais la Coke est passée par là,les histoires de mariage et de divorce aussi .On se retrouve avec cette histoire pleine de clichés du soldat fort en gueule mais au grand cœur,sous le sable chaud et
le fameux képi.
La réalisation est si approximative,l’interprétation si maladroite,que ce projet formé autour du seul JCVD bien mal en point ,en devient presque sympathique avec un sérieux affiché,sans aucun clin d’œil ni second degré qui rend facilement le tout encore plus ridicule.
Car Van Damme a bien touché le fond sur ce coup-là ,pour lui on n’en est plus à la colère devant un foutage de gueule comme DOUBLE TEAM, on regarde ça avec un fatalisme résigné par tant de pauvreté intellectuelle,d’absence de tout talent même infime.
Le degré 0 de sa filmo déjà bien bancale, peut à la limite se concevoir comme un catalogue de fantasmes gay. Mais ce n’est déjà plus du cinéma….