un bon film de la bonne époque, il n'est pas extraordinaire non plus. cependant le rythme et l'intensité en font un film qui se regarde encore très bien, et ce avec plaisir en plus.
Classique mais efficace
Alex Man tres bon comme d'hab joue un paumé, qui va s'en prendre plein la tronche jusqu'a exploser dans un final explosif dans la grande tradition de L' Heroic Bloodshed. Et comme toujours quand Alex Man joue les ex taulard cocu, et qui en plus conduit un taxi ..l'attraction melancolique est tres forte.
A noter une des meilleures prestations de Dicky Cheung de toute sa carriere.
(mais on vous rassure c'est encore raté pour l'oscar)
Un sympathique petit film au budget limité, mais pas avare en scènes d'action pures et dures.
Réalisé par un illustre inconnu, ce petit film mêlant plusieurs genres, passe sans problème du pur film d'action, au drame psychologique. Tout ceci dit avec la plus grande relativité, tant tout est naïvement emprunté et ultra-stéréotypé. Un méchant vraiment méchant interprété par Karel Wong et sa victime parfois un peu surjoué par le très bon
Alex MAN Chi-Leung. Autour de ces deux là, tout un tas de personnages, allant du jeune frère fougueux à la belle soeur call-girl, en passant par la voisine sympathique, mais légèrement coincée, interprétée par
Rosamund KWAN Chi-Lam.
Après une intro explosive, on a droit à une présentation un peu fade et manquant de punch, des différents protagonistes, le film s'enfonce alors dans ses clichés. Un final ultra-violent viendra relever la saveur d'un petit film sans prétention typique du cinéma d'exploitation hongkongais de l'époque.
Mis en scène par un inconnu ayant à son actif réalisé seulement 4 films dont celui-ci, The last Duel est un produit typique de la fin des années 80. On y trouve en effet excès en tout genre, jeux d’acteurs passionnés voir caricaturaux, violence et débordements.
L’histoire est filmée dans les bas-fonds de la ville, on suit plusieurs personnages égratignés par la vie. D’ailleurs les couleurs tristes et mornes accentuent l’ambiance pesante.
La galerie des personnages vaut le détour : Alex Man en ex taulard, dans un jeu plus retenu que ce dont il a l’habitude de nous servir (mais laissant quand même ses mimiques revenir à la surface le temps d’une crise de nerfs ou deux) ; Rosamund Kwan en femme un peu coincée face à un petit ami insistant ( Karel Wong, excellent en flic borderline et pourri, violent et manipulateur).
On retrouve également au casting Tommy Wong, pour une fois dans un rôle de policier, tout en sobriété et en émotions.
Un point appréciable du film est l’amourette naissante entre Alex & Rosamund, couple original qui ma foi va plutôt bien ensemble. La beauté et la timidité de l’actrice face au regard intense et aux mimiques d’Alex vaut le coup d’œil.
La mise en scène plutôt classique laisse tout le loisir aux acteurs de faire leurs shows, ce dont ne se privent pas Dicky Cheung et Joanna Chan, qui incarnent un couple, amis de Rosamund Kwan. Joanna joue une femme qui décide de se prostituer occasionnellement afin d’aider financièrement son homme. Cette situation déjà bien glauque au demeurant basculera dans le sordide lors d’une scène de viol cruelle, impliquant dans le tourbillon de violence le reste du casting.
Tout ce petit monde va donc s’agiter dans un drame humain, car The last Duel joue plus sur la corde psychologique que dans l’action pure et dure durant 1h30.
Installant au fur et à mesure une ambiance lourde, pesante, le film prend son temps afin de laisser la pression monter, notamment grâce à l’affrontement entre Alex Man et Karel Wong. Tous deux emplis de haine, ils vont se livrer à un duel donc, jeux de regards et provocations en tout genre, notamment lors d’un bras de fer où les enjeux sont palpables.
Je le disais plus haut, le film n’est pas un pur produit d’action mais plus psychologique. Toutefois, le final laisse éclater toute la tension retenue précédemment, dans une débauche de rage, de coups, de voitures qui se percutent et d’impacts de balles. Tous les personnages se retrouveront ainsi revolver en main et sang sur le visage.
Si on le compare aux polars/drames sorties dans la même période, The Last Duel ne se démarque pas par l’originalité de son scénario ou l’intensité de ses scènes d’actions.
Il reste un polar agréable à suivre, sans ennui, notamment grâce à son casting de talents confirmés du cinéma Hong-Kongais des eighties/nineties.
Scène d'intro grandiose: un flic (Karel Wong en forme olympique) défonce tout sur son passage; une femme enceinte en fait les frais; et c'est un sympathique vendeur à la sauvette (Alex Man) qui va porter le chapeau. Et si je vous dis que le reste du film est à la hauteur. Yeah !
A mains nues, avec des armes, au bras de fer, en bagnole...Alex Man et Karel Wong s'affrontent par tous les moyens possibles dans ce polar brutal où la tension est réellement palpable.
Tous les personnages sont très attachants et permettent ainsi de nous impliquer très fortement dans tous ces duels. Pendant le bras de fer, on est en effet vraiment derrière Alex et on aurait presque envie de crier "Vas-y Alex bouffe le !" tellement on veut qu'il mette une raclée à cette ordure de Karel. Mais pas si facile surtout que ce dernier a plus d'un tour dans son sac, dont se faire la ptite amie du meilleur ami d'Alex Man interprété par Dicky Cheung qui livre une belle interprétation. Lors d'une scène tragique, Dicky ne pourra d'ailleurs pas retenir une belle morve qui ne pourra que convaincre sur la qualité de son jeu (mais à quoi pensait-il donc pour réussir à réellement pleurer ?). On croit donc dur comme fer à cette histoire où Karel Wong et Alex Man sont plus déchaînés que jamais et insufflent une énergie rarement égalée dans d'autres polars.
Sympathiquement excellent.