Ils sentaient bon le sable chaud... 
Gros gros gros délire sur la légion etrangère où l'on se demande si Blacky Ho ne carburait qu'a l'alcool!
Un film foutraque et dejanté surfant sur la guerre du Golf avec des legionnaires cabotinant comme jamais..quel fun!
Le dernier tiers voit notre fameuse legion engagée par les triades (!) et nous offre un gunfights des plus furieux et explosifs!
Les bidasses en folie !!
Petite bande d'exploitation ultra-jouissive, over the top tout ce que vous voulez, les gunfights de la fin dechirent, et le coup de la légion étrangere, comment dire... No comment ! Du très Grand Blacky Ko !
Coup de foudre personnel pour cette MONUMENTALE tuerie, superbement réalisée et sans temps morts, avec des moments d'anthologie (la course poursuite sur les toits à Paris, Les militaires vicelards, l'entrainement inhumain, les vacheries entre frères d'armes, et le final) de l'action , une belle B.O et du Z; INVINCIBLE c'est une tuerie!!!!!!!!
Réalisation impersonnelle et grossière de Blacky Ko qui s’octroie en outre un rôle très caricatural. Et la façon dont il dépeint la légion étrangère ne tient plus de la caricature mais du «n’importe quoi».
On retrouve notre petit Dave Wong dans un rôle tellement naïf (voire bête-bête) qu’il en devient attachant. Mais attention, quand il enfile l’uniforme pour une mission au Koweit, il est aussi méconnaissable que crédible. Fuyant Hong-kong avec Cheung Man, il essaye de refaire sa vie en France avec cette dernière dont le frère (Danny Lee) est en prison. Forcément plus fugitif que touriste, notre charmant couple visitera la capitale à l’écart des visites trop touristiques : poursuites haletantes sur les toits de Paris ou dans les rues du 13ème se substitueront ainsi à la traditionnelle visite de la tour Eiffel. Le taux de chômage élevé en France pousse finalement notre chère Dave à s’engager dans la légion étrangère. Et c’est le début d’un long entraînement violent auquel on ne croit pas une seconde. Ce qui n’empêche en revanche absolument pas d’y prendre du plaisir. Comme d’habitude, «traître» et «vengeance» sont les mots qui résument le mieux le film, et «années folles» oblige, le film se cloue sur un long gunfight, malheureusement peu inspiré, à deux contre des dizaines de bad guys qui ne savent définitivement pas viser.
Tout était réuni pour que ce film se hisse largement au dessus de la masse grâce notamment aux destinations originales (chose rare en cette époque où les films étaient très rapidement mis en boîte), à un casting international de «gros bras» et à des caisses d’armes et de munitions remplies à ras bord. Malheureusement à force de situations grotesques, de clichés à ne plus en finir, on est parfois forcé d'apprécier "Invincible" au second degré; ce qui n'était certainement pas à l'esprit du réalisateur/chorégraphe dont les scènes d'action de l'excellente comédie "Curry à Peper" étaient nettement plus efficaces.
On reste donc sur notre faim quand le film se termine. Mais le générique qui retrace les péripéties de nos héros nous rappelle que Blackie a malgré tout fait des efforts considérables pour nous tenir en haleine. Et rien que pour ça: "Merci Blackie !".
