==^..^== | 5 | Quelques instants de beauté dans un monde de brutes. |
Ikari Gendo | 3.75 | Un livre qui nous rappel les multiples facettes du talent de Hojo Tsukasa |
Tanuki | 4.25 | Le cadeau de Tsukasa |
Y a-t-il réellement quelque chose que l'on puisse reprocher a Hojo ? Dans ce premier receuil de la série, on a encore une fois le droit au grand jeu ! Les trois premières histoires sont vraiment excellentes et laissent transparaîtrent pas mal des goûts de l'auteur, notamment son attachement pour les chats. (==^..^==). Quant aux deux histoires de City Hunter, elles présentent assez bien la série qui les a suivie. Encore que tous les personnages n'y soient pas encore présents et que le caractère de Kaori ne s'est pas encore affirmé.
Vraiment rien à redire aussi bien sur les histoires que sur la qualité graphique du dessin. Courrez acheter ce volumes si vous êtes fan de Hojo et si non, procurez-vous le tout de même, il vaut réellement le détour et vous enchantera à coups sûr.
Comme souvent dans les oeuvres de Hojo Tsukasa, ce qui attire de prime abord son des graphismes de très grande qualité. Même si la seconde nouvelle, un peu plus ancienne (1980), est de qualité légèrement inférieure, les dessins sont le plus souvent magnifique.
En ce qui concerne les récits, ils nous rappellent toute l'étendue de la palette de Hojo Tsukasa. On passe ainsi du genre policier dans les pilotes du très classique City Hunter aux histoires d'amour des trois premières histoires.
Même si les pilotes de City Hunter ne manquent pas de charme et représentent en quelque sorte les premières pierres d'un monument historique, les premières nouvelles, et en particulier le Cadeau de l'ange, sont beaucoup plus intéressantes. Le dessin et le charme de la narration de Hojo se prêtent vraiment bien à nous compter des histoires de coeur. Bien qu'elles n'atteignent pas le niveau de Sous un rayon de soleil ces histoires sont à découvrir.
L'une des choses que j'apprécie le plus dans ce manga, c'est de pouvoir compléter la vision que j'ai de l'évolution du dessin et des histoires chez Hojo. Tout le monde connaît ses grandes séries (ne serait-ce que City Hunter) mais c'est toujours intéressant de voir comment il arrive à faire des histoires courtes toutes aussi touchantes et bien construites. Ici les récits datent du début de sa carrière, quand le dessin était encore bien jeune et le cheveu parfois trop touffu. Et pourtant le grand scénariste qu'il est montre déjà de beaux traits de plumes avec des moments assez inattendus. J'ai tout particulièrement eu un coup de coeur pour Le cadeau de l'ange et Histoire de chats qui sont, à mon avis, des petits trésors d'amour avec des pointes de tragédie et d'humour.
C'est aussi l'occasion de rencontrer City Hunter tel qu'il était pressentit dans l'esprit de Hojo avant de devenir le héros que l'on connaît. Il est déjà l'homme qui aime les femmes et respecte un code d'honneur qui lui est propre. Kaori est encore très secondaire et j'avoue que je préfère la massue de 10t à la carabine pour martyriser Saeba.