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Her Name is Cat

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 3.25/5

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5 critiques: 2.35/5



Alain 3.75 Comme dirait Austin Powers: Yeah, Baby, Yeah!
Anel 2
Junta 4 Fais @!#$...
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Comme dirait Austin Powers: Yeah, Baby, Yeah!

Amis du bon goût cinématographique, il est temps de vous déconnecter ou de passer à une autre page parce qu'avec Her Name is Cat, on touche à l'une des plus grandes oeuvres de Wong Jing en tant que producteur. Clarence Ford à la réalisation, Wong Jing à la production et voilà une certaine dream team qui donnera lieu à l'une des trilogies officieuses les plus barrées et jouissives des années nonante: ce que j'apellerais la trilogie "Sex&Guns" composée de Naked Killer et Cheap Killers et du film ci-présent.

Ce qui est bien avec Her Name Is Cat, c'est qu'à peine le générique de début terminé on sait déjà à quoi on a affaire: Almen Wong en train de s'entraîner comme une forcenée, techno à fond, montage tout droit sorti de l'école MTV... Il est clair que Clarence Ford s'est défoulé comme jamais avec ce film, bombardant le spectateur d'un flot soutenu d'images et de décibels continu comme si il avait voulu tester la résistance du spectateur. Même si le rythme se calme par moments, c'est pour encore mieux souligner les moments graves ou d'émotions par une musique classique grandiloquente, à la mesure de l'ambition créatrice du diabolique duo. Si le budget du film est assez restreint, les scènes d'action sont honnêtes mais c'est surtout le feeling général du film qui est important car outre l'action, on retrouve les habituelles scènes d'amour chaudes et interminables. Aussi, Wong Jing n'a pas oublié ses fans et on a droit à un avortement forçé à coups de poing, à la sexualité ambigue de l'héroïne, à du vomi sur la caméra et autres joyeusetés qui portent bien la marque de ce producteur de génie(d'ailleurs la jaquette du film est on ne peut plus racoleuse, Almen Wong ne jouant à aucun moment dans cette combinaison bleue aguicheuse même si elle a des scènes en petite tenue). D'ailleurs le pompage à tout va est aussi une spécialité de Wong Jing et on pourra s'amuser à compter tous les plans qui sont pompés sur The Killer, je pense notamment au final dans la chapelle et surtout au montage alterné entre Almen Wong et Michael Wong qui fument un cigare dans le même fauteuil. D'ailleurs, les détracteurs de Michael Wong seront aux anges lorsque Almen lui fait une remarque assassine sur la qualité déplorable de son cantonais.

Alors après tout ça, on pourrait se dire: "mais pourquoi voir ce film?". Et bien tout simplement parce que Her Name Is Cat (et les deux autres volets de la trilogie "Sex&Guns") est en quelque sorte le chant du cygne de la série B décomplexée et racoleuse qui s'assume comme telle et c'est en celà que cette trilogie est indispensable car l'industrie ne permet plus actuellement ce genre de films et c'est si bon de s'en repasser un de temps en temps...



01 mars 2002
par Alain




Fais @!#$...

Alain a tout dit !! Ce film, c'est un peu la fin d'une certaine décadence à HK, décadence qui se retrouvait dans TOUTES les productions des années 80-90 (regardez n'importe quel film HK de cette période, qu'il soit auteurisant ou mainstream, vous aurez une scène typée Cat III / exploitationniste).

Dès l'intro on est mis dedans : Clarence Ford à la réa et WONG Jing à la prod, montage clinquant et cadrage putassier, techno déjà datée en 1998 en fond sonore... et c'est parti pour le spectacle !! La suite sera au diapason avec un Michael Wong au phrasé canto/anglais inimitable et au cigare constamment vissé dans la bouche -à ce titre, la scène nostalgique où notre ami s'allume un cigare tout en regardant une vieille vidéo familiale... c'est beau... un rare instant de magie cinématographique...-. L'autre tête d'affiche Almen WONG est également gâtée : elle subira un avortement aux forceps, un entraînement drastique (tout en sueur et en cris), remettra à sa place le Michael - « speak english, you're chinese is horrible »- et bien sûr se battra. Le tout est enrobé par la réalisation sous influence WONG Kar-Wai en moins chic et plus toc (donc avec un meilleur rendu) et un certain romantisme fockien/fordien (suivant le nom de famille que vous attribuez au brave Clarence), bref c'est que du bonheur...



18 décembre 2007
par Junta


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