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Haze

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 3.62/5

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12 critiques: 3.29/5

visiteurnote
Dooliblog 4.25
JoHell 4
Samehada 3.75
jep 3.75
Epikt 3.75
Oh Dae-soo 3.75
Bastian Meiresonne 3.75
Inoran 3.75
omnio 3.25
Pikul 2.5
Antaeus 2.5
koalaurent 0.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Obscur et génial

Retour aux sources pour Tsukamoto ? Surement un peu, si on pense au retour à un cinéma centré sur le corps et la sensation physique comme au bon temps de Tetsuo et Tokyo Fist, ainsi qu'à un élan minimaliste et brutal (dans le scénario comme dans les méthodes de tournage) qui semblait avoir abandonné depuis Bullet Ballet. Mais pas tant que ça lorsqu'on se dit qu'en fin de compte, même lors de ses collaborations avec des studios (sauf pour Hiruko, ce qui nous ramène à loin), Tsukamoto ne s'est jamais renié. Toujours personnel, il a évolué. Alors si on y retrouve des thématiques et certaines références (un plan culte qui a fait grincer un certain nombres de dents se voit transposer dans une scène de plusieurs minutes) Haze n'a dans sa mise en scène finalement pas grand chose à voir avec Tetsuo. Haze est ce qu'il est convenu d'appeler un exercice de style, et ce n'est pas forcément dans un scénario à la signification plutôt obscure qu'on y trouvera un intérêt profond. Haze est un pur film de mise en scène et de sensation. Son tour de force est - dans une démarche totalement claustrophobe - de construire un espace, décrire un territoire (le labyrinthe) entièrement en contre-champs. Contre-champs paradoxalement fixés sur le personnage (filmé au plus près, le plus souvent en très gros plans) dont les réactions décrivent comme en négatif son environnement. En quelque sorte l'équivalent cinématographique du discours rapporté, avec la dose d'incompréhension et de flou qui va avec. Obscur, au sens propre comme au figuré, mais génial.

08 mai 2007
par Epikt


Labyrinthe de la passion

ATTENTION : il existe deux versions de "Haze", dont une d'une vingtaine de minutes au sein d'un film à sketches, puis celle de TSUKAMOTO d'une cinquantaine de minutes. Je n'ai vu que la version longue au cours du festival de Lyon 2005 et pour en avoir assuré les sous-titres. Avec "Haze", "Tsukamoto" revient quelque peu à ses premiers projets enragés, après l'exploration de la thématique sexuelle développée dans ses récents "Snake of June", "Vital" et "Tamamushi". "Haze" constitue sa première incursion dans la réalisation DV, dont il aimerait tirer un meilleur bénéfice dans un proche avenir en accumulant des projets, qui lui reviendront à moins chers. "Haze" est un retour à la martyrisation du corps (TSUKAMOTO se met lui-même en scène) par cette histoire d'un homme enfermé par le béton (réminiscent de l'homme emprisonné par les villes de ses précédents "Tetsuo 2", "Bullet Ballet" et "Tokyo Fist") et subissant des mauvais traitements de son corps par des pièges mortels. Le film recèle de scènes cultes, qui feront grincer des dents (dans le sens premier) plus d'un spectateur...Pur film basé sur des sensations primaires, il ne faut pas réellement chercher d'interprétations aux images, mais plutôt se laisser emporter dans le tourbillon des sensations primaires. Quant à la fin, à chacun son interprétation...personnellement, je ne pense l'avoir saisi qu'après une dizaine de visionnages. En tout cas, TSUKAMOTO poursuit sa quête personnelle, revenant à l'exploration de ses premières thématiques. Un pur condensé de sensations brutes.

15 novembre 2005
par Bastian Meiresonne


Dans cet exercice de style claustrophobique à souhait, Tsukamoto Shinya revient à ses premiers amours expérimentaux. Et si quelques moments grinçants valent assurément le détour et procureront à coup sûr des frissons dans l'échine des spectateurs, il est dommage qu'"Haze" soit entaché par une fin aussi décousue, dont le propos aurait gagné à être plus clairement explicité dans la version "longue" de 40 minutes.

28 octobre 2005
par Antaeus


1 min ça va, 30 min bonjour les dégats...

TSUKAMOTO ? Fidèle à lui-même pour le coup, aux dires de tout le monde. Pourtant, quel bide que ce court métrage, un délire artistique poussé à l'extrême... On ressort du film avec une impression de n'avoir rien à dire, comme si cela ne méritait même pas une discussion autour du sujet ; fait rarissime, surtout dans un festival (vu à l'Asiexpo de Lyon en 2005).

03 mars 2006
par koalaurent


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