The Good, the Bad and the Bandit

visiteur	note
Manolo	2.75
Sébastien	2.5

Typiquement la routine des polars d’action des années 86-94...

Quand vous louiez un polar d’action à cette époque, vous aviez une chance sur dix de tomber sur du "In the line of duty"-like et neuf chances sur dix de tomber sur ce genre de produits. C’est à dire du cheap aux dialogues ineptes mais avec l’assurance que ça fight régulièrement. Et si aucune action de "The good…" ne restera dans les mémoires (ce qui peut être considéré comme un point fort pour le revisionnage), toutes les actions se laissent en revanche agréablement regarder (objet décidément conforme au multi-visionnage). Car niveau action, même si on est très loin des sommets du genre, il faut rappeler à quel point, en cette période, le minimum syndical restait étonnamment (si on considère le temps et le budget alloués) élevé. Ce qui permettait de rendre le moindre affrontement crédible et assez brutal pour satisfaire les fans d’action qui pouvaient s’enchaîner à la pelle ce genre de produits. On assiste surtout à des affrontements physiques même si quelques coups de feu sont parfois tirés histoire de conclure. Le point noir est que Ray Lui se voit confier trop de combats pieds/poings alors qu’il n’assure pas des masses dans ce domaine. Preuve en est sa première scène où il fait du shadow-boxing dans un parc. Ca ne ressemble à rien mais ça va en revanche bien avec son survêtement. Les combats semblent parfois filmés trop rapprochés (le recadrage de la version Vcd n’arrangeant d’ailleurs pas ce sentiment) et sont musicalement pitoyablement accompagnés. L’originalité (à l’échelle d’un polar d’action hong-kongais 86-94) réside dans le fait que les motos sont énormément utilisées dans les scènes d’action. Scènes d'action par ailleurs assez bien réparties à raison d’une toutes les 10 minutes en moyenne jusqu’au final assez long se finissant dans un parc d’attraction. C’était quand même une sacrée époque pour le fan d’action en paysage urbain. Pas de style certes mais pas de poudres aux yeux. On ne comprenait pas toujours pourquoi les protagonistes se battaient mais au moins ils se tapaient ! Et sans effet clippesque...