Un bon God of Gamblers.
Dans ce volet c’est Stephen Chow, tout seul, qui est la vedette, d’ailleurs ce film est marqué par son style. Son humour est présent tout le temps, même les scènes tristes ou romantiques sont extrêmement courtes et presque anecdotiques.
A la manière du 2 (GoG returns, pas GoG 2 qui est très moyen) c’est du gros délire, mais à la Chow. Il va très loin dans la débilité, et certaines séquences sont incroyables (le passage chanté dans le fast-food de brioche au porc est mythique). Vous voulez encore une preuve : le Saint of Gamblers tombe amoureux d’une des jumelles interprétées par Gong Li, oui, mais de celle qui a 5 ans d’âge mentale, pas de la normale.
L’histoire est abracadabrantesque : les protagonistes peuvent remonter dans le temps et toujours se servir de leur portable 50 ans avant, les joueurs ont différents pouvoirs plus magiques que psychiques ; j’en passe et pas des moindres !
Le casting est très fourni, jugez plutôt : Stephen Chow en Saint of Gamblers, son compère de toujours Ng Mantat, Gong Li qui est belle dans toutes les situations (en sévère ou en attardée), les méchants de GoG 1 et 2, le garde du corps de Chow Yun-Fat dans GoG 1 et Return qui est un habitué, le méchant japonais de Fist of Legend
qui se bat excellement, Sandra Ng un peu moins exhubérante qu’à l’accoutumée, …
Wong Jing à la réalisation continu d’exploiter ce qui marche, et pour une fois que c’est lui qui a créé un genre il aurait tort de s’en priver. Le gambling n’est pas tellement le thème principal du film, en fait l’histoire d ‘amour prend le pas sur le jeu mais ne vous inquiétez pas l’affrontement final est bien présent.
C’est YUEN Woo-Ping qui s’est occupé des scènes d’actions : les combats sont parfaitement réglés, les passages de gambling sont originaux et parfois impressionnants, par contre les gunfights s’apparentent plus à du Commando (avec Schwarzenneger) qu’à du John Woo. Dans l’ensemble c’est du bon boulot et toutes ces séquences sont agréables à voir. A noter que le dernier adversaire est un français, et entendre les Chinois dire « comment allez-vous » est vraiment drôle.
Seul bémol, on voit au début du film une photo du Saint of Gamblers avec le GoG, mais comme tout le monde le sait, le GoG n’a jamais été pris de face…
Si vous êtes allergique à l’humour hong-kongais, passez vite votre chemin ; par contre si vous aimez Stephen Chow, les films de gambling, les scènes d’action ou tout simplement si vous voulez bien rigoler un soir entre ami(e)s, ce film vous est fortement conseillé.
30 septembre 2001
par
Junta
Faux GoG, vrai Chow
Certainement le plus déjanté au niveau du scénario, ici tout est prétexte pour donner à Stephen Chow l'occasion d'en faire des tonnes. La réussite principale de Wong Jing vient de l'absence de temps mort du film les inepties du scénario venant faire rebondir régulièrement l'histoire. On retrouve aux cotés de Stephen l'oncle Tat qui à l'occasion du voyage dans le temps redeviendra aussi le grand-père, et qui contribue bien à la réussite du film. Coté féminin, c'est surtout Sharla Cheung qui marque des points sans véritable surprise. Il faut retenir dans les moments marquant, une fameuse scène de comédie musicale dans un fastfood des années 30! A condition de ne pas s'attendre à un vrai God of Gamblers, ce film est totalement recommandable niveau divertissement.
25 novembre 2005
par
jeffy
Plus Stephen Chow que God of Gamblers, voici une comédie fort sympathique même si peu fine
Les duos Stephen Chow / Wong Jing ont rarement fait dans la finesse, et celui-ci ne viendra pas le contredire. Faire de Gong Li une débile de 5 ans d'âge mental, il fallait oser... Et bien c'est fait. Car voici bien le principal attrait du film : ça part dans tous les sens. On revient dans le passé, on met du kung-fu, des fusillades, des gags énormes, des références, du gambling... Bref, pas trop le temps de s'ennuyer même si la qualité générale n'atteint pas les sommets de la carrière ni de Wong Jing ni de Stephen Chow.
Le seul vrai défaut du film est justement que ces deux personnalités écrasantes tirent le film dans deux directions pas forcément identiques. Le film reste un Stephen Chow à la base, mais l'influence Wong Jing est là. Résultat, cela ne vaut pas un Stephen Chow seul (ou en duo avec Lee Lik-Chi). La réalisation de ce dernier n'apporte pas grand chose non plus, mais ça c'est une habitude. Par contre son sens du n'importe quoi fait ici mouche, puisque certains retournements de situation vous surprendront.
Heureusement, il y a Stephen et oncle Tat qui se déchaînent assez souvent. Man-Tat interprète à ce titre deux rôles, dont un efféminé assez hilarant. On apprécie également la richesse du casting, avec Ray Lui tout droit sorti de Shanghai Grand (clin d'oeil avec la musique), Billy Chow de Fist of Legend, plus des caméos rapides de Wong Jing et Sharla Cheung. Sans parler des clins d'oeil, à Mac Donald (avec une scène de danse très bien chorégraphiée et complètement délirante) ou bien sûr Bruce Lee comme d'habitude avec Stephen. Niveau gambling, ce n'est pas un summum (très peu de scènes), mais cela reste sympathique, notamment pour nous les français puisqu'on y voit notre représentant national. Au niveau gunfight, c'est également un peu léger, mais Charles Heung fait probablement son plus gros carton dans ce film. Les apports principaux restent le kung-fu, même si j'en aurais aimé plus, et la comédie. La technique du In-Between est utilisée au début, puis ensuite on passe à du Bruce Lee et des saisies. Original et très drôle. Ne parlons pas de la scène où Stephen et Man-Tat tentent d'assassiner Ray Lui... Du pur Stephen Chow.
Vous l'aurez compris, ce God of Gambler s'éloigne un peu du gambling/action classique. C'est bienvenu après un deuxième opus sans originalité. Vrai Stephen Chow mais aussi vrai Wong Jing, God of Gamblers 3 devrait séduire tous les fans de comédie bien délirante.
Très non sensique !
Du pur délire ! Dont une scène d'anthologie où Stephen Chow se bat avec un serpent.
rem : j'ai enfin compris la référence au "scissor legs" en regardant fight back to school.
bien meilleur que le 2, à tous les niveaux. c'est un bon film qu'on peut classer dans les stephen CHOW, le duo avec NG man tat fonctionne toujours aussi bien.
Wong jing a même soigné la réalisation qui est correcte.
Sympa
Pour ceux qui se demande le pourquoi du titre, la raison est simple. Le truc va comme cecis
Regardons les titres chinois.
/ GOd of Gambler avec Chow Yun Fat
Saint of Gambler 2 avec Andy Lau et Stephen Chow (donc une suite de All For the Winner en fait. Un cross over avec GOD et Andy qui reprend son role de GOD)
Saint of Gambler 3 Return to Shangai
et God of Gambler 2.
Donc, en tant que suite de All for the Winner, c'est du tout bon.
C'est idiot et j'aime ca.
Et puis voir la chouchoue des festivaliers Gong Li faire une folle de sois, it's priceless...
Pas grand chose à voir avec "god of gamblers", et tant mieux!
Alors que le premier de film de Wong Jing bénéficie d'une réputation culte, en grande partie grace au charisme de Chow Yun fat, alors qu'il se révèle plutôt ennuyeux, son troisième opus (enfin le premier troisième opus) d'une durée quasi-similaire est bien plus efficace.
La partie gambling est ici réduite à une peau de chagrin et sert davantage d'excuse aux différentes scènes. L'aspect fantastique est poussé à son paroxysme, avec cette histoire de voyage dans les temps et tous ses paradoxes. L'humour non-sensique qui en résulte culmine dans la scène inoubliable du combat contre Billy Chow, dans laquelle Stephen obtient de l'aide apr téléphone d'une équipe de flics vivant presque 100 ans plus tard.
La réalisation, très wong jing, est propre, sans faire de merveilles. Il y a quand même un certain soin et un souci de l'esthétique indéniable. Difficile de savoir à quoi s'attendre dans un film pareil qui emprunte sans cesse des sentiers différents. Il y a même un peu d'action, plutôt burlesque. On est quand même dans du pur Stephen Chow, du vrai Mo lei to, où les affrontements verbaux fusent avec un débit hallucinant. Même Gong Li s'y met en jouant la fofolle, et même si ce n'est pas ce qu'elle fait de mieux, elle s'en sort vraiment bien.
Ng Man tat et Stephen sont comme à leur habitude: irremplaçables. Ray Lui apparaît dans un clin d'oeil très amusant. J'aurais juste aimé que la musique de "shanghai bund" qui ponctue sa première apparition revienne à chaque fois qu'il apparaît dans une scène.
Voilà un Chow qui a de quoi devenir un classique avec toutes ses scènes cultes et son humour outrancier, et malgré sa longueur, on passe un très bon moment!