ma note
-/5

moyenne
3.47/5

God of Cookery

nombre de notes: 1nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 15nombre de notes: 17nombre de notes: 14nombre de notes: 4

les avis de Cinemasie

9 critiques: 3.39/5

vos avis

45 critiques: 3.56/5



Ordell Robbie 3 un film au scénario trop embrouillé mais demeurant drôle
MLF 3.25
Junta 3.25
jeffy 3.75 Bien goutu
François 4 Un sacré mélange de tout et n'importe quoi
Elise 3 Shaolin Cooking
drélium 3.75 Bon trip culinaire.
Anel 3.5
Alain 3
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


un film au scénario trop embrouillé mais demeurant drôle

God of Cookery contient quelques gags mémorables: Karen Mok et sa dentition en hommage aux classiques de la kung fu comedy (son personnage joue d'ailleurs le meme type de role que les élèves à dentition difforme des classiques du genre), les concours cuisiniers, les passages shaolinesques au monastère, la parodie wu xia pian finale. Le personnage de laideronne cherchant sa revanche de Karen Mok annonce Shaolin Soccer. Le problème est que cette accumulation de gags délirants nuit à la lisibilité du fil conducteur du film (s'il les intentions n'étaient que divertissantes ce ne serait pas gênant mais il y a un peu plus que ça alors...): les thèmes du regard tendre sur une bande de loosers, du sacrifice (la scène où Karen Mok s'interpose pour prendre la balle à la place de Chow Sing Chi ne dépareillerait pas dans un classique du yakuza eiga) et de la revanche contre les brimades et l'humiliation (grand thème des kung fu comedy) sont bien présents mais enfouis sous une tonne de gags qui donnent l'impression qu'on passe du coq à l'ane. La multiplication des flash-backs et des coups de théatre finit par susciter la lassitude. Néanmoins, God of Cookery marque le début de la progression de Chow Sing Chi vers un humour moins lourd et des thèmes un peu plus profonds.



16 juin 2002
par Ordell Robbie




Bien goutu

Voilà un film fort sympathique, plus léger que King of Comedy, moins parodique que From Beijing with Love, mais bien dans l'esprit Chow. On pourrait n'en dire que du bien, mais comme il est impossible de ne pas le comparer à Chinese Feast, il faut avouer qu'il est un ton en dessous, peut-être du fait d'un récit un peu trop linéaire malgré un final enlevé. Les scènes purement culinaires y sont aussi nettement moins savoureuses. Mais ne faisons pas la fine bouche, God of Cookery nous fait passer un bon moment de détente et il faut signaler la remarquable et remarquée prestation de Karen Mok. A voir absolument.

03 mars 2004
par jeffy




Un sacré mélange de tout et n'importe quoi

Stephen ChowGod of Cookery fait partie des Chow "ancienne génération" (càd pré-King of Comedy). Il contient en effet toutes les qualités et les défauts classiques du travail de Chow depuis plus de 10 ans : narration plutôt moyenne sur une histoire classique, gags non-sensiques venus d'on ne sait où, production assez cheap (réalisation assez moyenne, musique bas de gamme), influences classiques chez Chow (arts martiaux, romance). Le résultat est ici très positifs pour les fans de cette époque.

Premier point, le scénario ne surprend jamais vraiment, c'est une transposition de la même histoire dans le milieu culinaire : Chow est un salaud riche prétentieux, Chow est déchu, Chow devient un gentil pauvre humble et regagne son honneur. C'est un rôle maintes fois vu pendant les années 90, et qu'il maîtrise très bien. Sur cette histoire viennent se greffer des dizaines de gag typiquement Chowien, avec ce qui cela entraîne au niveau de la cohérence et de la narration. Le film part dans tous les sens, advienne que pourra. Comme les gags fonctionnent bien, on en oublie un peu les lacunes de narration.

Eric KotUn des autres atouts du film est évidemment son casting, avec le duo terrible Chow / Ng, qui s'insulte amicalement pendant tout le film, ainsi que des seconds rôles assez terrifiants. On pense évidement à Karen Mok, enlaidie au possible et qui ne recule devant aucune horreur (dont une chanson terrifiante). Avec cette histoire d'amour, Chow ébauche celle de Shaolin Soccer, qui évoluera vers un romantisme tragi-comique bien plus intéressant. On remarque également Law Kar-Ying qui perd sa perruque une fois de plus (cf Forbidden City Cop) et le trop rare Vincent Kok. Evidemment tout le monde surjoue pour notre plus grand bonheur, mais ça vous l'auriez deviné...

Autre point intéressant, l'influence des arts martiaux sur le film, avec une présence shaoline qui n'est pas sans rappeler Shaolin Soccer. Ici les arts martiaux s'expriment par le biais de la cuisine, ce qui certes moins impressionnant que le football, mais a le mérite de rester original.

Au niveau technique, le film s'en tire correctement, même si la réalisation n'a toujours rien de génial. La musique est du niveau de la basse moyenne HK, càd plutôt faible. La musique n'a jamais été le fort des comédies de Stephen Chow de toute façon, il aura fallu attendre King of Comedy pour qu'il s'attache les services de compositeurs vraiment talentueux. Quant aux effets spéciaux, ils sont de très bonnes qualités malgré leur petit nombre.

Au final, God of Cookery est un Chow ancienne génération dans lequel commencent à germer des idées qui arriveront à maturité dans King of Comedy et Shaolin Soccer. Le film présente évidemment les défauts de l'ancienne génération et ne développe pas encore assez les qualités de la nouvelle pour entrer dans le panthéon des meilleurs films de Chow. Mais cela reste un divertissement délirant comme on aimerait en voir beaucoup plus souvent et assurément un des films les plus hilarants de sa filmographie.



04 février 2004
par François




Shaolin Cooking

Après Bons Baisers de Pékin et Forbidden City Cop, c'est God of Cookery qui passe à la casserole, avec un résultat un peu en deça des deux précédents. Je n'ai pas particulièrement été extasié par la première heure ; le scénario est assez conventionnel, avec un postulat qu'on trouve dans de nombreux films d'arts martiaux (le maître qui se fait battre et part de tout en bas pour remonter la pente), mis à part qu'on remplace les armes et les poings par des casseroles et des couteaux de cuisines. Coté humour, je suis pas mal passé à coté ; il y a certes des passages vraiment très marrant, mais entre ces passages, j'ai trouvé que c'était assez plat. Les personnages sont bons mais ils faut avouer que pour un rôle assez sembable, Karen Mok n'a à mon goût absolument pas la présence et le charme (enfin dans la limite du rôle disons) de Zhao Wei dans Shaolin Soccer (dont je reparlerai plus tard). Stephen Chow lui-même n'est pas au mieux de son talent sur ce coup ; il n'entre pas spécialement dans son rôle et tous les autres personnages sont plutôt soit ridicules soit presque absent de l'image. Par ailleurs, ce qui relève le film, c'est sa fin ; la première heure passée, on se trouve sur le final avec le concours et tout le mélange entre le match et le passage à Shaolin est vraiment très bien harmonisé et j'avais vraiment l'impression de voir un Stephen Chow de la graine de Forbidden City Cop à ce moment, à croire que le film n'a été fait que pour cette scène là. Donc au final, le film n'est pas mauvais mais je me suis moins amusé que dans les autres, à part sur la fin qui est géniale.



27 mars 2005
par Elise


achat
info
actions
plus