Ambiance très dure et réaliste pour ce film étrange et malsain. On suit la pauvre héroïne, Chihiro, dans son cauchemardesque quotidien, où elle se voit contrainte d’héberger ses anciens agresseurs les uns après les autres. Un concept étrange, qu'elle finit par accepter mollement avant de passer a l'action.
Presque un huit clos, le film reste au plus prés de son actrice principale, se complaisant parfois dans les plans nus, mais nous offrant aussi toute sa fragilité, sa folie, sa faiblesse et ses espoirs. Comme le proverbe le dit, la vengeance est un plat qui se
arretons d'assimiler les films japonais à de la CATIII, cela n'a strictement rien a voir
d'un coté du cinéma bis mélange douteux d'humour scabreux et de violence et d'acteurs surjouant, de l'autre du cinéma sans aucune touche d'humour, tres froid et glauque.
Takashii ISHII, un des nombreux spécialiste du film erotique tendance glauque nous a habitué a mieux mais le film reste tout de meme interressant.
Quand a trouver un film sur le viol divertissant, ok pour les bisseries HK, mais decidement au Japon c'est une autre chose
Si t'es pas sage -> zzzou au frigo !!! :)
Sans jeux de mots, il fait plus sourire qu'il ne fait froid dans le dos, mais bon ça se laisse regarder, c'est même bien marrant à certains moments.
J'adore ce genre de petits scénario qui tendent vers la CATIII sans vraiment être "too much". On retrouve inévitablement dans Freeze Me des scènes érotiques (encore que dans ce film, quelques bouts de seins rien de plus), une bonne dose de sang qui tâche partout, mais aussi un bon petite histoire assez louche mais sympa !
J'ai donc bien aimé ce petit film, disons qu'il divertit son homme !
particulier
Takashi ISHII ne choisit ici pas la facilité, au contraire il s'aventure sur un terrain plus que glissant. ce genre de film d'"angoisse" peut souvent se solder par un échec, car trop souvent réalisé dans le style "hollywood night", ou ultra-bis.
mais ISHII n'est pas n'importe qui, et il signe ici un film racé, puissant et personnel (donc très noir), mais qui malheureusement ne convaint pas entièrement malgré ses qualités. Globalement le hui clos fonctionne bien, l'ambiance est rapidement tendue pour le rester jusqu'à la fin, les comédiens sont bons (le violeur au jeu vidéo ça détend un moment l'atmosphère, une séquence assez drôle), et la réalisation est sobre.
en fait je ne sais pas exactement ce qui cloche, il aurait peut être fallu un peu plus d'intensité à certains moments pour rattraper le manque de réalisme de quelques situations. toujours est il que même si FREEZE ME reste un bon film dans le genre, il n'atteint pas les sommets que l'on aurait espéré.
pour moi Takashi ISHII culmine avec les deux GONIN qu'il faut voir pour tous les amateurs de Kitano et de films noirs.
inteligent...comme un cat3
un film malsain, qui se laisse voir par la beauté physique de son actrice, et ses scènes de violences qui sont tellement réaliste qu'il se dégage quelque chose de stressant dans la mise en scènes et surtout dans certain plan fixe...
dommage que le film soit tres con, tant sur le scénario absurde qu'aux roles : pas un seul personnage n'a une attitude un peu intelligente, le role le plus idiot étant attribué à l'actrice principale. du coup on y crois pas, c trop gros, ca fait vraiment cat3: scénar idiot pour montrer l'actrice nue le plus souvent possible.
Me laisse froid...
Un film que je m'attendais à voir depuis bien longtemps.
Pas familier avec l'univers de Ishii (un handicap ?), j'ai été attiré par quelques critiques pleines de louanges et l'affiche vraiment belle.
J'aurais finalement craqué, lors d'un détour par "Musica" dernièrement...
Ma copine mise devant "Cuisine et dépendances", je ferme les volets, tamise la lumière et lance la galette.
Premier constat sur la jaquette : HK a classé le film "Cat III"...hmmm! Relance d'un petit goût aigre des derniers Cat III que j'ai pu voir : "Dr. Lamb" et "Red to Kill"; le moins que je puisse dire, ce que je n'adhère vraiment, mais alors vraiment pas à ces films. Raccoleurs, totalement gratuits, je puis comprendre qu'il y ait une catégorie de spectateurs en quête de sensations fortes, qui connaissent leur apogée en experience filmique.
Fan absolu de bon nombre de films d'horreur et gore, je ne suis pourtant absolument pas receptif à un simple enchaînement de tripes à l'air de plus en plus craspec; il me faut du scénario, de l'originalité, quelque chose qui outrepasse le raccolage et la complaisance - ce dont les cat. III semblent manquer la plupart du temps.
Bref, mon impatience trépidante se prend un premier sacré revers et mon appréhension s'en allant crescendo sera confirmé au fil des minutes.
Effectivement, le film est très malsain. Glauque dans l'exposition simple et froide des scènes, autant que dans la mise en scène minimaliste. La caméra adapte très vite un style documentaire, scènes statiques et perdurant, où le spectateur est obligé d'assister en spectateur impuissant par rapport à ce qui se passe à l'écran.
Les scènes de meurtre sont finement découpées et seuls quelques plans stylistiques font apparaître un réel souci de mise en scène propre au réalisateur.
J'oserais faire le parallèle à un Takashi Miike, utilisant le même procédé dans ses films - et plus particulièrement "Audition" - mais manquant bien moins de reflexion et de maturité par rapport à la mise en scène de Ishii.
Si le scénario me semble dans l'ensemble très improbable, j'ai tout de même été séduit dans l'idée à ce que les ravisseurs REVIENNENT vers leur victime - et non pas l'inverse, notamment dans tous les films habituels de "justiciers". D'ailleurs Haruma Inoue ne se transformera en Ange Vengeresse que malgré elle, bien que le déclic se produit très poussivement.
Le scénario restera sur cette unique et seule idée et l'exploiter sur un peu plus d'1h30 m'a semblé un peu longuet; d'autant plus qu'il n'y ait ni une "progression" dans le caractère des bourreaux tués (du plus faible au plus fort; l'amalgame aurait été particulièrement intéressant à réaliser avec la présence du jeu vidéo), ni dans le personnage d'Harumi : ses meurtres deviennt certes plus calculés et froidement exécutés, mais autant le réalisateur s'était attaché tout au long d'une première partie à détailler les différents états d'âme de son héroïne, autant il s'en détache dans la seconde partie. Or, il aurait été particulièrement intéresssant à démontrer justement ce côté-là. Le seul fait de se "faner" ou de glisser vers une fièvre/folie, alors qu'elle semble tout de même délibérement attendre l'arrivée de ces trois bourreaux les uns après les autres, puisque prévenue dès le premier intrus et m'ayant ni recours à une aide extérieure, ni à une fuite...Décevant.
Du coup, je me suis ennuyé ferme, espérant un dernier soubresaut dans la finale, un combat plus féroce contre quelqu'un ou même contre elle-même; une révelation, un twist...mais non...elle sera de toute simplicité, manquant singulièrement de beauté...froide.
une belle claque cinématographique! 
L'histoire est dure, très dure, et le traitement ne l'est pas moins. On reste scotché tout du long et la fin est magnifiquement orchestrée. Freeze Me comprend par ailleurs quelques scènes hallucinantes que je me garderais bien de vous révéler. L'ambiance est oppressante au possible et je n'ai personnellement pas trouvé de faiblesse majeur au film, vraiment original.
Sur un sujet familier au Japon, un film aux apparences féministe en réalité totalement désespéré
Takashi Ishii, cinéaste officiel des femmes déchirées, continue sur sa lancée et signe un film qui pourrait sembler un peu raccoleur si l'on ne connaissait pas le cinéaste.
Inoue Harumi, actrice fêlée assez à l'aise dans son univers mais pas franchement transcendante, joue Chihiro (ah! ah!); à l'image du personnage récurrent de Nami dans le cinéma de Ishii, elle a pas de bol, mais en a dans le ventre (ce qui est assez paradoxal).
Féministe sans l'être réellement (j'ai connu des féministes un peu plus inoffensives, même si elles sont majoritairement chiantes à mourir), violent sans complaisance (presque), "Freeze Me" est simplement malsain. Malsain car son scénario est totalement fermé, et les personnages qui s'y débattent semblent condamnés à l'enfer: Chihiro est piégée, elle n'a aucun autre choix que de zigouiller ses violeurs, et de vivre avec ça (dans le meilleur des cas), la folie en option...
Ishii place son décor le plus simplement du monde, comme si c'était ça la vie... et le pire est qu'à certains détails près, c'est ça, la vie. Cependant, le spectateur ne le sait pas lui; et l'impact du film n'en est que plus grand...
C'est donc très unique, et c'est déjà ça.
Malheureusement, ce n'est pas très attachant tout ça, et la réalisation n’a rien de génial. On assiste désabusé à chacun des meurtres/actes de vengeance de notre héroïne un peu trop déïfiée, et si le message du film passe comme une lettre à la poste, le plaisir est ailleurs à certains moments.
Reste cette fin, une des rares séquences du film originalement filmées, à la fois apaisante et stressante...
Note aux pervers: on ne voit presque rien de la Inoue, ça ne sert à rien de prendre le v-cd.
