L'hôpital des vices (et sévices)
La société de production MAXIMA réitère leur coup de marketing du premier épisode, en sortant une suite, qui n'a absolument rien à voir avec l'original et se targue de compter à l'affiche non plus Rin Sakuragi, mais Sora Aoi, venue se fourrer dans cette galère par on-ne-sait-quel-attrait-du-billet-vert…La seule chose, qui lie finalement le premier au second épisode, c'est le genre de la comédie horrifique et la nullité du résultat.
Soit une bande de gamins, qui vont arriver dans un drôle d'hôpital de nuit. Personne ne va jamais s'étonner de ne trouver quasiment personne sur place, ni de croiser l'un ou l'autre fantôme tout droit issu du bestiaire indonésien…En fait…non…faut commencer par le début…On a donc tout d'abord droit à une scène de course moto, aussi mollement filmée, que l'accident, qui va se produire et qui a visiblement voulu éviter de donner la plus simple des rayures à la moto, vu à la vitesse totalement lente à laquelle tombe "Shelly", alors qu'elle était censée être lancée à fond le plan précédent.
Parallèlement à cela, on a donc un comique pas comique, qui va chercher notre belle Sora à l'aéroport. Première scène "comique": elle lui demande d'aller faire un karaoké en imitant le fait de chanter dans un micro, lui comprend, qu'elle veut lui tailler une pipe. Rires. Premier (de nombreux) plan(s) sur sa belle poitrine, ce qui vaut au jeune homme de se coincer les doigts (rires), qui gonflent anormalement (rires). Ils atterrissent donc à l'hôpital…Et ne s'étonnent – eux non plus – de ne trouver quasiment personne.
On passe à une séquence, où l'un des ados tente de mater des jeunes filles en soutif et se casse la gueule en tombant du haut de sa poubelle sur laquelle il était monté (rires). Il se fait pincer – et c'est aussi l'une des dernières scènes "hautement érotiques" du film.
Ensuite, on passe au genre de la comédie horrifique avec quelques séquences de rencontres paranormales, dont un fantôme aux longs cheveux sales, qui tente d'étrangler la pauvre Shelly on-ne-sait-pas-trop-pourquoi et qui ne fera plus son apparition…Et puis apparaît un pocong (un fantôme dans un linceul blanc) dans une chaise roulante pour faire peur au gamin aux doigts gonflés (désolé, trop paresseux pour aller vérifier son nom)…on ne sait pas trop pourquoi. Bref, ça crie, court et tourne en rond dans les couloirs abandonnés de cet hôpital moderne, qui ne fait donc même pas peur par le décor unique auxquels d'autres productions de même style aient pu nous habituer ces dernières années…avant de se terminer par une révélation finale…sans aucun intérêt.
Sauf, que cette fois, la sauce n'a définitivement pas prise: les spectateurs n'ont pas été dupes de la supercherie de MAXIMA et le nom de la belle Sora n'aura plus suffi ni à affoler les groupes extrémistes, ni à rameuter les foules pour assurer le succès en salles. Bientôt la fin des vacances payées des stars du porno jap et ricain en Indonésie ?!!
