Don't miss Hokusai's muse 
Parallèlement à la sortie de l'anime 
Miss Hokusai de 
Keiichi Hara (
Un été avec Coo),  il est amusant de découvrir ce film de 1981, globalement raté mais  gentiment paillard. Je partage pleinement l'avis de Mounir. Si la partie érotique fonctionne bien, elle ne prend  malheureusement place que sur la moitié d'un métrage dont la durée  avoisine les deux heures. Pour le reste, un pénible biopic  sur-respectueux de l'artiste joué par ce bon vieux 
Ken Ogata ne sait pas trop bien où il va. Dès lors, ne gardons en mémoire que la version courte, comme le kimono de notre donzelle.
La fille du peintre, jolie garçon manquée, se promène seins à l'air  là-dedans tandis qu'une formidable muse, incarnée par la très émouvante 
Kanako Higuchi (voir le chouette chambara 
Roningai), amène l'illustre génie de la gare d'Estampes à son 
Rêve de la femme du pêcheur,  sa célèbre shunga (gravure érotique). Terminus, tout le monde descend ?  Non, d'autres arrêts des fesses naîtront de cette oeuvre fondatrice du  hentai à base de tentacules, genre dont un 
Urotsukidodji sera  le chantre à la fin des années 80. Ce clou du spectacle, très émoustillant, ne remplace toutefois pas à mes yeux cette façon très  coquine qu'a le modèle de faire grincer un raisin entre ses dents.  Geisha style à mort. Pour l'anecdote, on retrouvera Ken Ogata et Kanako  Higuchi à peine 10 ans plus tard dans le dernier Zatoichi de Katsu, 
Zatoichi 26.

