Bon on va essayer de ne pas reprendre le jeu de mot qu’il est facile de faire avec le titre de Cobra Space Adventures. En attendant, c’est à se demander qui a vraiment écrit ce scénario. Pardon, ce truc ! Quelle mauvaise inspiration d’avoir voulu reprendre des éléments divers et variés mais généralement célèbres du manga pour tout mettre dans un chapeau, secouer et en sortir la grande histoire du n’importe quoi. Quitte à faire une histoire originale (il y avait des bonnes idées au milieu de tout ça), il aurait mieux valu ne pas reprendre des personnages connus comme les trois sœurs déjà très célèbres ou encore l’homme de verre car même en changeant leur aspect physique ou leur nom et leur fonction, les voir là m’a été très désagréable. En gros, j’ai donc passé 95 minutes à me demander ce qu’était cette chose accommodée avec une musique qui ne lui va pas comparativement à l’ambiance de la série. Pourtant je n’ai rien contre Yello mais ici c’est en inadéquation totale. Enfin ce n’est que mon avis et je le partage. A mes yeux ce film est un ratage quasi-complet avec des personnages shootés avec je ne sais quelle substance (probablement des poils de tapis, comprennent ceux qui ont vu le film) et où Cobra est limite un personnage secondaire (combien de fois voit-on le psychogun en action ?). Il est juste l’homme dont les 3 demoiselles doivent tomber amoureuses (surtout miss choucroute sur la tête) et le pire c’est qu’il ne m’a même pas fait (sou)rire comme à son habitude. Ce n’est tout bonnement pas le même Cobra que dans la série ou le manga. Bon j’arrête là le lynchage et je vais relire un tome pour me calmer.
Encore un film de 1982 surprenant par ses qualités. Une animation sans faille signée Dezaki, qu'on connaît surtout en France pour "Rémi sans famille", où l'on retrouve les mêmes insertions de crayonnés dans l'anime. Le personnage de Cobra est quant à lui extrêmement fidèle à l'esprit de l'auteur du manga: Buichi Terasawa, à savoir une âme joyeuse et sans souci, au corps souple et extrêmement musclé.
Contrairement à ce que l'on croit, Cobra ne dégaine pas son rayon delta à tout va, il est pondéré cet homme. Il se retrouve confronté à son ennemi le plus inhumain: Crystal Boy/Lord Necron, la force tranquille du mal dominateur et franchement abject. Je ne vous cacherai pas qui va l'emporter à la fin, mais ne vous attendez en aucune façon à un happy end (c'est bon ça).
En bref, ce film mérite largement ce titre assez évocateur (surtout si on le regarde du côté 3-feuilles du terme), et la musique est parfaitement intégrée au film (même si elle a été refaite par un groupe suisse pour la version française!).
Vous le savez si vous avez lu les critiques précédentes: ce film est space. A mon humble avis ce film n'est pas à la hauteur de ce que l'on peut attendre après avoir vu la série. Le scénario reprend le début de la série, à savoir les trois soeurs tatouées, les méchants avec l'homme de verre à leur tête et tout le monde à la poursuite d'un trésor (une arme terrible).
Seulement voilà: dans la série on a une quinzaine d'épisodes de 20mn chacun sur le sujet et surtout un scénario construit. Dans Cobra space adventure seules 95mn sont disponibles pour reprendre la trame de l'aventure, et les scénaristes on visiblement eu du mal à gérer la chose: ce film est parfois confus, même si toutes les questions que vous pouvez vous poser trouverons des réponses à la fin (on ne peut pas en dire autant avec Evangelion par exemple). Le scénario revu et corrigé pour le passage au film me semble d'ailleurs moins convaincant que celui de la série. Même si techniquement ce film est bon, je vous conseillerai plutôt de revoir la série: elle lui est très supérieure!
Pour un novice comme moi qui ne connaît ni la série TV, ni le manga Cobra, la vision de ce film s’est donc faite sans aucune comparaison avec les 2 autres supports. Et à la lecture des avis de mes collègues, peut-être est-ce mieux ainsi car je me suis vraiment régalé devant les aventures pleines de rebondissements de ce héros à crinière blonde et uniforme rouge peu commun. Au final, je ne trouve que des qualités à ce long métrage : un graphisme et une animation stupéfiante pour 1982, un scénario habile inspiré de Star Wars qui prend sans cesse une direction à laquelle on ne s’attend pas, des personnages attachants, que ce soit par leur humour (Cobra), leur méchanceté (Lord Nécron) ou leur beauté (les 3 sœurs), et des idées à la pelle qui rehausse d’un sacré cran l’intérêt global. Il fallait penser et surtout faire passer convenablement ces inserts oniriques ressenties par Jane, ces côtes de Necron se transformant en sabres laser ou cette scène de disco aux images déformées.
Même si la deuxième partie du film est moins rythmée que la première, Dezaki réussit cependant à nous entraîner dans cette histoire complètement folle sans aucun problème. Du grand art.
Cobra Space Adventure, que dire sur ce film, sinon qu'il est space à tendance Coffee shop néerlandais. En effet, le scénariste, qui devait être sous substances illicites, nous gratifie d'un scénario plutôt bizarre : le début de la série télévisée en version raccourcie, entrecoupé de scènes hallucinantes, dans le sens premier du terme. Le fan de la série peut être déçu, mais cela reste plus que correcte.
Par contre, la réalisation et l'animation sont très soignées et restent toujours remarquables, malgré son année de réalisation (1982). La musique, bien que refaite pour la version française, est pour ainsi dire culte et est en totale adéquation avec le film.
L'aspect le plus intéressant du film réside dans son héros : Cobra, joyeux drille armé de son fameux psychogun que nous avons tous découvert durant notre jeunesse. Et oui, il est toujours le même, fidèle à ses convictions. Il s'agit d'une adaptation très fidèle de personnage du manga homonyme de Buichi Terawasa.
Ce film, plus qu'intéressant, nous permet de retrouver un de nos héros favoris : à ne pas manquer.
Cette version concentrée de Cobra reprend sur un registre plutôt "space" tous les ingrédients qui ont fait le succès de la série TV: Les filles en maillot de bain (même sous la neige), l'homme de verre et le psychogun dévastateur de Cobra.
Toutefois, cette adaptation n'est pas totalement à la hauteur de la série qui est bien plus drôle et entraînante. Le point d'orgue y étant le tournois de dérivé du Baseball.