moyenne
3.37/5

Alain	4
Anel	4
François	2.75	Une fausse suite de meilleure qualité
jeffy	3.5	un film sympathique mais qui commence a dater
Ordell Robbie	3	A Moment of Romance, Heroic Bloodshed, Gambling and HK ridiculousness.

Une fausse suite de meilleure qualité

Bien que le titre pourrait le laisser croire, Casino Raiders 2 n'est PAS la suite de Casino Raiders. En fait c'est No Risk No Gain qui est la suite officielle, alors que ce film est en fait une nouvelle histoire. Remarquez, No Risk No Gain est aussi une fausse suite... Passons. On retrouve Andy Lau, la même histoire avec quelques variations, mais un autre réalisateur. Wong Jing a en effet laissé sa place à Johnnie To.

Cependant, inutile de trop rêver, il s'agit d'un film mineur dans la filmographie de To. Rien de très original au niveau réalisation, bien que certaines scènes soient très efficaces. Il faut dire que Ching Siu-Tung s'est chargé des scènes d'action, et que To sait bien se servir de la musique. Donc globalement on obtient un film bien mis en scène.

L'histoire ne surprend jamais vraiment, tout en restant solide et éprouvée. Le ton est très dramatique, du début à la fin du film. On pourrait imaginer quelques influences dans cette histoire, comme les "heroic bloodshed" de John Woo, voire même les Wu Xia Pian dont le même John s'est inspiré. Pourquoi ces références ? Pour le côté très dramatique à la Better Tomorrow et le duo 'One-armed-gambler' / 'Blind-gambler' qui rappelle un peu les Wu Xia Pian où les héros infirmes combattent tout de même jusqu'à la mort. Mais cessons ces comparaisons un peu hasardeuses pour remettre le film à sa place : c'est un gambling movie de bonne facture, mais c'est tout.

Au niveau interprétation, c'est assez correct. Même si Andy Lau n'est pas encore à son top, il se débrouille assez bien. Quant à Wu Chien-Lien, on la reconnaît difficilement au début, mais elle a un bon rôle, et forme un bon duo avec Andy. On reconnaît d'autres visages, notamment Anthony Wong dans son grand rôle, celui du gros enc... Il le fait bien sûr très bien, crache par terre, insulte tout le monde.

Au final, je conseille le film à condition de ne pas trop attendre de Johnnie To. Le film date tout de même un peu et reste une exploitation d'un premier film et surtout d'un genre à succès. Casino Raiders 2 ne sera jamais le meilleur gambling de l'histoire, mais reste parmi les films plaisants du genre.

un film sympathique mais qui commence a dater

Johnnie To fournit ici un travail de bonnne qualite mais sans originalite. Il est dommage que la psychologie des personnages reste superficielle. Certains personnages n'existent que pour fournir un pretexte a l'action comme la fille de Kit par exemple. Ceci dit le film se laisse voir sans probleme meme si la photographie avec ses tons bleu rend le film date. Un gambling movie pour les amateurs du genre et/ou pour les fans d'Andy Lau.

visiteur	note
Bastian Meiresonne	3.75
Cedric C	3
chronofixer	3.5
Guesar	4.25
Hotsu	4
Illitch Dillinger	2.75
Iron Monkey	3.25
Manolo	3
Phildu62	3.5
pikoti	2
Sauzer	3.5
Sébastien	5
TsimShaTsui	4

Gold of Gambler

Le premier "Casino Raiders" avait en fait été le tout premier "gambling movie" à succès à la fin des années 198, avant la déferlante "God of Gamblers" six mois plus tard. Cette séquelle – officielle seulement par son nom – est surprenant à plus d'un égard: non seulement n'est-elle plus signée Wong Jing (mais Johnnie To!!), mais elle s'écarte en plus beaucoup de ces pairs de la même époque. En fait, elle n'a été véritablement que le prétexte pour une nouvelle réunion du populaire couple composée par Andy Lau et Jacqueline Wu de "Moment of Romance" et de la mise en avant (avec chansons à la clé) du chanteur Wang Chieh. Le gambling ne sera finalement que très peu à l'honneur; en revanche, Johnnie To propose un récit étonnamment sombre aux nombreuses scènes d'une violence assez inouïe et inattendue. Le héros se tranche lui-même la main; femmes et enfants sont maltraitées sans aucun ménagement et un personnage, deux couteaux plantées dans les pieds, est brusquement soulevée dans les airs par une corde autour de son cou pour le pendre à un mât de bateau…Ces séquences sont d'autant plus surprenantes, que le restant combine tous les artifices purement commerciaux du cinéma de l'époque de Johnnie To: une forte dose de romance et de déceptions amoureuses, des scènes lacrymales sur fond de tubes sirupeux et même une petite fille entre ses deux parents pour rester dans la lignée des "Story about Ah Long" et "Story of my son". Et voilà qu'Andy Lau se prend un tube de néon en pleine poire, les éclats de verre lui entaillant ses yeux! On dirait presque, que To cherchait sciemment à tout détruire (la scène du port) et à tuer tous les personnages pour ne surtout pas les voir ressusciter dans une éventuelle séquelle. Ou de se distancier de son précédent cinéma purement commercial…éprouver les limites d'un genre et d'un public…Ou à expérimenter une direction nouvelle, qu'il ne tardera pas à emprunter pleinement par la suite. Un cas d'étude intéressant donc, autant dans la filmographie de son réalisateur, qu'au sein du genre du gambling movie (surtout que les autres films du genre de l'époque viraient quasiment tous à la parodie).

pas mal

J'aurai assez peu de commentaire étant donné que je l'ai vu en VCD non sous-titré (et je n'ai aucune connaissance du cantonais donc...). Quoi qu'il en soit pas besoin d'être bilingue pour comprendre l'histoire de ce gambling au fort accent de drame et de vengeance. Comme souvent chez To, la caméra est souvent en mouvement avec de nombreux travelling (souvent au ras du sol). La scène sur le ponton est exceptionnelle tout en mouvement, en explosion et en souffrance. Rien que pour cette scène le film vaut d'être vu.

gambling style...

Du gambling movie classique qui part dangereusement en vrille a un certain moment du film, assez surprenant !!

A moment of gambling

Un film de commande plutôt sympa

Comme son titre ne l'indique pas, ce Casino Raiders 2 n'est en rien une suite du premier. Il n'entretient que très peu de rapport avec le genre que le titre pourrait décrire, en l'occurence le gambling movie. Il s'agit en fait d'un véritable heroic-bloodshed comme il en pleuvait à l'époque à Hong Kong, se déroulant sur fond de gambling. Dans ce film d'action, d'honneur et de vengeance plutôt violent où les gentils en prennent plein les mirettes sans réagir avant d'exploser et d'en faire voir aux méchants, on retrouve un certain Johnnie TO Kei-Fung derrière la caméra et un Andy LAU Tak-Wah devant, qui n'a pas son pareil pour interpréter les héros à moto. Rien de bien novateur dans ce sympathique petit actioner bien violent qui assure son minimum de cascades et de flinguages an bonne et due forme, pas grand chose de ce qui fera plus tard le style du réalisateur de The Mission mais une bonne dose d'action et de romantisme ultra-gonflée qui permet de passer un bon moment.

daté peut-être, mais bien daté.

Je veux dire par là que cette lumière, ces filtres dont Johnnie TO abuse gentilment sont ce qui fait le charme de toute une génération de films comme l'excellent A Moment of Romance ou le moins réussit Saviour of the Soul. La violence est assez présente, mais les trucages pas toujours à la hauteur. La main en plastique lorsque Kit s'empute était tellement risible dans un passage dramatique que je n'ai pas pu m'empêcher de faire une marche arrière, et la c'est encore pire : on voit les doigts qui dépassent de la manche. Ca à au moins l'avantage de détendre l'atmosphère, là où un trucage hyper réaliste et gore m'aurait fait remonter mon dîner. Sinon, pour le reste, rien à redire : Andy LAU, grosse musique (une bonne partie des chansons sous-titrées, j'aime), méchants châtiés comme il se doit...

Un gambling de grande intensité.

Les 3/4 du films ne concernent le gambling que de loin, on s'enfonce dans le drame avec des séquences d'une violence impressionnante et inattendue.Toutefois même si le spectacle est de qualité, un sentiment d'appartenance aux années 80 colle au film, la musique, le découpage et surtout la lumiere datent le film.