La cage aux yakuzas 
Sans être un génie du genre, Phillip Chan avait jusqu'à 
Carry On Yakuza,  su démontrer une certainement habileté à jongler entre comédie et  action, ou encore comédie et récit policier comme pouvait en témoigner 
Where's Officer Tuba? et 
Inspector Chocolate.  Ce Carry On Yakuza, écrit et réalisé par notre ex-flic de choc (et  saxophoniste à ses heures... il sera d'ailleurs l'inspiration de John  Woo pour l'écriture du personnage de Tequila dans 
Hard Boiled) prolonge ce mélange des genres, mais manque toutefois de substance pour constituer un véritable chef d'oeuvre.
Chan Wai Man (véritable ex-membre des triades: on reste entre gens du  milieu) joue ici un boxeur qui après avoir vaincu son adversaire lors  d'un combat au Japon (combat très anecdotique au demeurant) se lie  d'amitié avec l'Oyabun du coin. Par la suite, Philip Chan ne se montre  pas particulièrement inspiré et suit une structure en trois actes. Pour  résumer: 
1/ Chan Wai Man et son entraineur (Lau Kar Wing) sont au Japon,  accueillis par l'oyabun et le boxeur  tisse une romance kawaii avec sa  fille. Chan Wai Man livre là une performance étrange, donnant à son  personnage toute la niaiserie possible. 
2/ Nos deux compères rentrent à HK, le boss yakuza se fait tuer, et afin  d'accueillir leurs amis japonais, Chan Wai Man et Lau Kar Wing  préparent leur entourage (Deanie Yip, Dennis Chan, Tai Bo...) à se faire  passer pour un grand clan de triades (car le duo s'était fait passer  pour des gangsters auprès des japonais). Cela donnera quelques gags pas  géniaux, et la mascarade tombera vite à l'eau. Toute cette partie papote  un max et Philip Chan semble faire patienter son spectateur qui attends  enfin un peu d'action. 
3/ Philip Ko (également chorégraphe) et sa bande de mauvais yakuzas  s'ammènent et les scènes d'action arrivent. Du coup ça bastonne un peu  sur des capots, ça tatanne un peu dans un bateau, mais tout cela n'est  pas super inspiré. Puis le final, dans une villa (évidemment^^) plutôt  maladroit recèle quelques pièges assez sadiques (les pics derrières les  vitres au travers desquelles sautent les ennemis) et des gunfights (très  brefs) au bazookas. C'est pas toujours les jours qu'on voit ça, même à  HK.
Carry On Yakuza n'est certainement pas un chef  d'oeuvre, mais le traitement naïf de son histoire et parfois exagéré de  ses scènes d'action en font un film plutôt agréable à regarder.
	
 
 Final D'anthologie ! 
Le film traite du Japon et des yakuza sur fond de guerre de clans et d'une intrigue amoureuse... Le film alterne entre comedie lourdingue et séquence d'action Over the Top. Michael Chan cabotine plus que jamais, le scenario est assez confus,ca se traine parfois, mais encore une fois, l'action est au Top, le final qui met en scene une armée de (veritables) yakuza mené par Philip Ko Fei attaquant le QG du clan adverse bourré de pieges, à coup de bazooka,avec une foule de combats au sabre, est à classer haut la main parmi les scènes cultes du ciné HK.