Les gunfights durent plus longtemps avec Lagon 
Produit bourrin un cran au dessus de la masse, « Black Lagoon » a pour lui de bons dessins, de joyeuses couleurs des mers d’Asie, des douilles fumantes et un score plutôt agréable à entendre. L’anime reste malgré tout un pur produit d’exploitation sans âme. Les méchants cachent d’autres méchants à venir, l'héroïne passe son temps à nous montrer son physique avantageux, les personnages ne sont pas assez étoffés et les scènes d’action manquent cruellement d’imagination. Tout comme les scénarios. Avec également un doublage japonais assez moyen, Black Lagoon entretient péniblement l’animefana en mal de « guns, lots of guns ».
En adaptant 
le manga de 
REI Hiroe, le réalisateur 
KATABUCHI Sunao, à qui l’on doit le long métrage 
Princesse Arete des Studio 4°C, paye ses impôts le temps de ce divertissement honorable. On espère qu’il nous offrira un peu plus de lui-même dans le long qu’il prépare : 
Mai Mai Atarashi to Sennen no Mahou, annoncé récemment au TAF 2008 (cf. dépêches).