Flying Siu-Tung + Fatting See-Gal = ?
La rencontre entre "Le Planeur" Ching Siu-Tung, spécialiste des chorégraphies bondissantes et du "Casseur de Bras" Steven Seagal avait de quoi aiguiser la curiosité. On n'en attendait évidemment pas grand chose, mais les deux ont leur lot de fans, et se sont chacun forgé un style, qu'on apprécie ou pas à la fois ce fait et/ou ce style. Cette réunion n'a pas vraiment conduit à l'écrasement de l'un par rapport à l'autre, mais un mixage assez équilibré qui donne un film évidemment peu crédible pour un sou, mais assez divertissant si on ne le prend pas au sérieux.
Il faut évidemment faire partie des défenseurs d'un ou des deux personnalités pour vraiment profiter du film, c'est évident. Ching Siu-Tung donne dans une réalisation à la Naked Weapon, càd peu originale mais avec quelques envolées dont il a le secret, une bonne dose de violence, une photographie assez propre, quelques ralentis de qualité, et deux trois jolies filles. D'un autre côté Steven continue d'accumuler les kilos, il ajoute un peu de kung-fu dans son style, en complément de ses traditionnelles prises d'aikido et sa vieille frime. Il est évidemment très bizarre de le voir bondissant pour des coups de pieds ou des sauts (enfin sa doublure bien évidemment), mais cela donne un peu de variété à son style habituel. Le film est assez violent (voir les gunfights assez réussis) et le bon Steven est comme d'habitude sans peur et sans reproche, ça part vite à la baston ou à la fusillade.
Le scénario est évidemment sans intérêt, les combats beaucoup trop courts pour être mémorables, et toute la partie chère à Steven sur la spiritualité trop légère dans un film à la violence aussi gratuite. Mais c'est aussi un des charmes du personnage, il sort des films appelés "Justice Sauvage" et "Out for a Kill" et vient ensuite nous dire que la nature c'est joli et que la spiritualité c'est important. C'est la même chose ici, il ne s'embarasse pas pour massacrer tout le monde, et vient ensuite dire à son pote le moine qu'il a de la chance de mener une vie tranquille. Sacré Steven. On ajoute à ça une touche totalement invraisemblable de romance, mais qui a le mérite de faire rigoler (une thaïlandaise assez jeune pour être sa fille qui tombe amoureuse de l'ami Steven, c'est quand même un peu gros...), une ou deux répliques de poseur et on obtient un cocktail assez sympathique.
Au final vu la qualité très moyenne des récents films de Steven, Belly of the Beast est un film de bon niveau pour lui. Pour Ching Siu-Tung, on est évidemment loin de ses films de la Workshop ou de Hero. Mais il était difficile d'attendre autre chose de BoB qu'un divertissement sans prétention. A ce titre, c'est un spectacle assez efficace, sauf évidemment pour ceux qui sont anti-Seagal.
Fais un regime Steven !!!
Belly of the Beast est le genre de film à apprécier en mettant le cerveau en mode off car comme tout le monde s’en doute le scénario est pourri et personne n’est crédible dans son rôle. Est-ce là l’essentiel ? Vous avez la réponse bien sûr…
Ceux qui ont aimé les chorégraphies de Tony CHING Siu-Tung sur Naked Weapon seront en terrain connu ici car elles sont relativement identiques, montage compris. Le grand plaisir de ce film c’est de voir le gros Seagal (il s’arrêtera quand de grossir ???) et ses doublures se battre en essayant de nous faire croire que c’est uniquement Steven qui fait ces coups de pied sautés et autres acrobaties. D’ailleurs mis-à-part les prises effectuées par les mains tout le reste est cadré juste en dessous du menton ce qui fait qu’on voit rarement la grosse bouille ronde de notre sauveur préféré durant les affrontements.
Comme autres réjouissances Tony CHING Siu-Tung nous gâte en nous offrant un Seagal qui vit une histoire d’amour ( !?) avec une magnifique pute thaï ( !!!???), le tout agrémenté d’une courte scène de sexe où notre ami est aussi à l’aise pour embrasser la demoiselle que lorsqu’il lève la patte pour se battre. Les combats dans l’ensemble ont la pêche et sont plutôt bien répartis sur l’ensemble du métrage.
Belly of the Beast nous fait passer un agréable moment en compagnie de combats, de jolies asiatiques et surtout d’un gros nounours mono-faciale et mal-peigné (son pseudo-chignon part toujours en couilles…) terriblement attachant.
purge
J'avoue avoir bien aimé Naked weapon mais là pas du tout. Steven "saumon agile" Seagal est sa psychologie de bazarre ça commence vraiment à être gonflant. L'ami boursouflé ne sait même plus lever le pied et est doublé sur la plupart des combats (comme on ne voit pas son visage, les plans sont très courts et les scènes d'action très rapide), il passe donc son temps à filer des baf aux méchants. C'est mieux que l'infame Into the sun mais de peu.
SE LAISSE REGARDER SANS GRANDE DIFFICULTE :)
Ne me dites pas pourquoi et moi même je n'ai pas envie de le savoir mais c'est vrai: J'AIME Steven SEAGAL. Je l'admet ses films ne sont pas des chefs d'oeuvres mais ils dégagent une aura que j'apprécie. je suis hypnotisé! lol. Et ce BELLY OF THE BEAST n'échappe pas à la règle. Transcendé par le travail de CHING SIU TUNG, le résultat est visuellement pas mal. Steven se bat dans un bar, steven se bas au commissariat, steven médite, steven est fort, steven distribue ses baffes,steven est bien doublé mais steven gagne...Mais CSTung est bel est bien un Artiste.
ching siu tung a des idées.... mais seagal ne suis plus
il a encore pris du poids steven seagal , sa tete est aussi grosse qu'un ballon de foot, il doit peser passé les 140 kilos...:o( , il est doublé a 80% des scenes d'action, on le reconnait uniquement quand il donne des baffes ou casses quelques bras , pour le reste ce sont les membres de la "tony action team" qui font les chorégraphies plutot bien réussies. seagal essaye de relancer sa carriere (comme van damme avec ringo lam) avec un réalisateur hong-kongais, mais disons que le résultat est pas bon pour la seule et simple raison que seagal ne bouge plus, dommage pour siu tung car la réalisation est plutot bonne. un autre acteur que seagal et le film est tout a fait différent.
Steven Seagal et Ching Siu Tung sur le même film ?
Un film d'action qu'on dirait tout droit sorti des années 80 style Karaté Tiger 2 et consors. Sauf que Steven n'a jamais été aussi gros (il est doublé à 90 % des scènes d'action). Ching Siu Tung tente quand même de placer un personnage androgyne et des combats de kung fu cablé. Le résultat aurait pu être pire.
Entre le plomb et la plume
De Belly of the beast on ne saura jamais quel est ce fameux ventre. Le concret: la brioche de Steven Seagal, ou bien la métaphore : celui de l'odieux terroriste musulman qu'on agite comme une vilaine peluche ? Qui sait ? Gardons nous bien de trancher dans cette petite fiction du samedi soir. Belly of the beast c'est l'improbable rencontre entre un maître de l'apesanteur et le corps de plomb d'un acteur plus monolithique qu'un bronze de Staline sur une table de nuit. Une histoire invraisemblable où une sublime pute thaïlandaise tombe dans les bras d'un héros qui n'en voulait pas, parceque la morale, il faut quand même faire semblant d'en avoir, même si on règle tout par deux trois manchettes.
Mais entre philosophie coloniale de travers et film d'action de sous catégorie, Belly of the beast réussi malgré tout l'exploit de quelques plans, où le grand Ching Siu-tung déploit son incroyable capacité à faire naître cet instant où l'image acquière un régime de totale suspension. Tel un grand formaliste, par le ralenti, le déplacement de ses figures dans le champ, il crée, même au mileu de cette mêlée irrécupérable, quelques moments fulgurants. Passages d'une beauté plastique à la fois lisse et coupante, d'une séduction intense et quasi érotique. Ching Siu-tung réussi presque là où John Woo à raté Paycheck, dans cette capacité à faire naître une émotion purement formelle. Séduction parfaite du geste pleinement détaché du contenu. Souci pur de la manière, rien que de la manière.
Steven est amoureux
Héhé ça c'est du lourd, en fait il est pas si nul ce film ( bon pour un steven quoi ) il a même quelques qualités ( pas beaucoup c'est vrai ).
Deja la grande question c'est comment Ching Siu-Tung a put se retrouver sur un tel projet, parce que bon le cv du bonhomme parle pour lui ( choregraphe chez Yimou, Hark ou encore John Woo, et real de Duel to the death, Swordsman ou encore fantomes chinois : le haut du panier quoi ) realisé un Seagal c'est quand même une sacré regression ( en plus son dernier film est même pire que celui là ).
Comme toujours avec notre ami saumon agile l'histoire on s'en fout, et comme toujours il est agent de la CIA. Là y veut retrouver sa fille qui a été kidnappé par des mechants et c'est parti pour 1h25 de gunfight et de baston entrecoupé d'un passage de 15 minutes bien lourdingue avec des pretres ou il est à la recherche de la spiritualité avant d'aller dezingué tout les mechants. Bon l'histoire c'est fait.
Niveau acteurs bon bein Steven y fait du steven ( et il est de plus en plus ridicule avec ces 30 kilos en triop ) , penche la tete de gauche à droite histoire de donner un peu d'ampleur à son jeu, en plus sa coupe de cheveu part carrement en couille, le terme mono expressif n'a jamais été aussi vrai que pour lui, le reste du casting est anecdotique : de la jolie fille, du mechant Thai et son pote qui assure niveau baston ( mais qui a droit a une seule scene histoire de pas voler la vedette au gros sac ).
Le film reserve son lot de scene nawak : le gros steven qui emballe la jolie thai qui pourrait etre sa fille, La scene de la glissade sur le sol assez ENORME, du bullet time, des ralentis iconique de Steven ( et là y a vraiment de quoi dire : le saut a travers un wagon qui dure 3 plombes le temps qu'il bute les 3 ennemis en face ) et ça fallait vraiment oser, des combats cablés tres cablés même ( bon c'est la marque de fabrique du real ), de moins en moins de prise d'aikido ( mais y mouline tres bien dans le vide ) et de plus en plus de doublure ( le combat final bien marrant qui commence avec un duel arc vs flingue puis à l'arme blanche et se finit en coup de tatane ou le pauvre steven a bien du mal a lever la jambe mais heureusement la doublure assure ).
Niveau realisation y a quand même du bon travail de Ching Siu-Tung qui fait ce qu'il peut pour rendre le gros credible et c'est pas facile, les gunfight sont plutot sanglant, tres lisible et surtout bien nanardesque : le coup du du chariot etant le summum. Pour les scenes de baston on entre carrement dans une autre dimension avec un travestis armé d'un fouet et de griffe, et des samourais ninja qui se font poudré alors que le gros a même pas d'arme.
De tout les films polonais de Steven c'est certainement le plus regardable : du sang, des ralentis, de beaux seins, des punchlines, des morts plein de morts. Bon ça vaut bien la moyenne pis c'est toujours meilleur que POTC 3.
14 octobre 2008
par
Scalp