Préparez les sacs en papier ! 
Le monde serait-il niais ? Il n'y a pas si longtemps les amateurs de films d'horreur étaient considérés comme des bêtes curieuses, des adorateurs d'un culte totalement incompatible avec la cinéphilie (vous savez la vraie, celle qui suinte dans fr.rec.machinchose.discussion). Aujourd'hui les choses ont bien changé. Peter Jackson va bientôt être considéré comme le plus grand génie de l'univers pour s'être attelé à un projet sérieux, John Carpenter est perçu comme un honnête artisan de séries B (pfff), tout le monde a oublié les noms de Tobe Hooper et Joe Dante, et pire, depuis les sacres boxofficiens de Wes et Kevin, on voit proliférer des teenageries pas très flippantes mais ramassant assez pour ne pas décourager les producteurs.
Car aujourd'hui un film d'horreur (hum!), c'est ça : des belles gueules, de belles blondes aux gros seins, une intrigue whodunit à deux balles et un tueur au déguisement craignos et à l'arme bien naze. Jason s'en va jouer les aliens, Freddy rigole plus qu'il ne déchire et Chucky fornique au lieu de défourailler. De plus, le "gore" (ie une petite blessure insignifiante) peut désormais se trouver dans un thriller, un polar ou une comédie grasse. Le genre s'est donc malheureusement démocratisé et on voit ce que ça donne (espérons que jamais Hollywood ne s'appropriera des yakuza-eiga !). Oui mais bon, le renouveau du film d'horreur, il ne faut donc plus le chercher chez nos vieilles icones perdues mais aller le trouver au pays des chambaras.
Ce qui est niais, c'est qu'un Promenons-nous dans les bois, ce monument de médiocrité, rameute quelques centaines de milliers de spectateurs -toujours prêts à raler contre le manque d'originalité -, ce que ne fera jamais ici bas Audition. Inutile de trop en raconter mais on peut dire que enfin voilà un *VRAI* film d'horreur. Les films du genre Shining ou TBWP peuvent désormais être programmés au Récré Kids. L'horreur s'infiltrant dans le quotidien le plus banal, le plus insignifiant. Le vice à l'état pur. Sa réputation too much n'est pas comme beaucoup de films exagérée. N'en disons pas plus, rien que d'y penser ça fait froid dans le dos et ça donne envie de ... oups !
26 novembre 2001
par
Chris
Un film de fou fait par un fou
Un film incroyablement audacieux, car Takashi Miike raconte d’abord, parfaitement, une petite comédie sentimentale. Un choix d’actrice génial rend la scène de l’audition flippante, mais on ne sait pas encore de quoi on a peur. Des flashes perturbent encore la bluette naissante, mais le film ne se dérègle complètement qu’au bout d’une heure. Alors ça devient irracontable, parce qu'il faut entendre le « kilikilikili » de la tortionnaire, devenu mythique, pour comprendre que l’art de faire peur, chez Miike, vire au sadisme inquiétant pour sa santé mentale.
Le plus beau dans cette histoire, car c’est une belle histoire, c’est que on ne saura jamais quand le dérapage (un sacré tonneau !) a vraiment eu lieu, et même si il a eu lieu. Mais si l’homme l’a rêvé, c’est encore pire : pourquoi aurait il rêvé pareille horreur à partir de cette fille ? Dans ce cas, c’est lui le malade… Audition est un rare exemple de film qui pête littéralement les plombs et fait suivre tout (le montage, l’image, etc) dans sa bouffée délirante. Miike est peut être le seul cinéaste authentiquement fou, puisqu’à côté de lui les autres semblent normaux!
J'aime pas les chatouilles.
Oeuvre d'une froideur glaçante. Malsain, premier degré assumé et véridique, Takashi Miike prouve que sans ses manies ringardes derrière la caméra, donnant un cachet Clip ou Pub à ses oeuvres, il peut réussir à étonner, fasciner et interroger.
Audition en est le meilleur exemple actuellement pour moi. Mis en scène avec beaucoup de sobriété et de calme (plans fixes, pas d'esbrouffes visuelles), le film tourne lentement, délicatement pendant près d'une heure, jusqu'à que l'on se demande ce qu'on fout devant notre écran.
Mais lorsque Asami croise Ryo lors de cette fameuse audition, tout basculera. D'abord la relation qui se fortifie avec le temps, puis l'arrivée d'hallucinations incompréhensibles chez Ryo, jusqu'au dénouement final d'une grande violence.
La dernière demie-heure annonce un retournement de situation absolu, dont je ne dirais mot. Ceci dit, il subsiste quelques séquences hallucinantes, comme lorsque Asami vomit dans un bol, pour le donner à une personne sévèrement amochée, se ruant dessus tel un chien devant sa patée. Abominable quand même.
Une oeuvre poétique, diablement sentimentale même, chose qui fait du bien dans le cinéma très controversé de Miike.
Esthétique : 3.5/5 - Un climax terrifiant. Pas très chaleureux tout ça...
Musique : 3/5 - Une ambiance sonore particulièrement dark. Ca fout les miquettes.
Interprétation : 3/5 - C'est moi ou ils sont tous cinglés là-dedans?
Scénario : 3/5 - ...oui, ils sont bien tous cinglés.
Un "Baise-moi" raffiné?
Voici un film étrange, entièrement voué à la scène de torture finale « kili kili kili ». Voici un film qui n’existe que pour une seule scène, une scène dont l’ambition est claire : devenir culte. C’est un peu léger à mon goût.
La première heure raconte l’histoire d’un veuf quadragénaire organisant une audition pour tenter de trouver la nouvelle femme de sa vie. Sa rencontre avec Asami, une jeune femme de 24 ans belle et mystérieuse, lui fait retrouver ses 20 ans, mais plusieurs détails troublants lui font nourrir des doutes quant à sa validité mentale – l’homme commence à prendre peur… Composée de plans fixes joliment éclairés, la mise en scène se veut élégante et essaye d’installer le suspense au fil des minutes par des allusions et des pistes ; peine perdue, car les 60 premières minutes sont si vides, si lentes, si molles qu’on se demande si, en tant que réalisateur, on n’aurait pas pu condenser tout ça en 10 minutes. Puis vient le brusque retournement de situation où se mêle pêle-mêle présent/passé et réel/imaginaire, à tel point que le spectateur perd tout repère – longuement – préétabli. Et là encore, ce film dans le film est loin d’être convaincant, tout d’abord parce que l’horreur servie à la louche qui fera bondir d’excitation les plus fans n’est finalement que de la violence GRATUITE tentant maladroitement de se justifier (un trauma pendant l’enfance, une vengeance de femme envers des hommes qui l’ont toujours traîné plus bas que terre). Lors de la vision de ces images plus ou moins chocs, difficile de ne pas penser au Funny Games de Michael Haneke qui plaçait le spectateur face à ses propres perversions et à sa propre responsabilité pour ce qui est de la violence à l’écran. Difficile également de ne pas penser à Baise-moi en entendant les revendications féministes d’Asami vers la fin, censées légitimer ses actes barbares sur un pauvre homme qui souffre d’un manque cruel d’amour…
Audition ne signifie donc pas grand chose à mes yeux : ce n’est ni un portrait convaincant d’un quadragénaire remettant en cause le cours de sa vie, ni un portrait séduisant d’une tortionnaire cinglée, ni même un film osé sur des pratiques sado-masochistes (ceux qui ont vu Une Femme à sacrifier de Konuma savent de quoi je parle). Sa conclusion en eau de boudin laissant le spectateur con devant un générique final agrémenté d’une musique pop totalement hors contexte confirme mon jugement sur ce film. Autre chose : la référence à la Sadako de Ring était-elle vraiment nécessaire ? Si on admet que oui, on admettra aussi la comparaison avec 2 autres films d’épouvante sortis ces derniers mois : Les Autres et Kaïro. Et là, y’a pas photo…
Miike,le realisateur hallucine!!!
Que dire d'un tel film si ce n'est insister sur sa nature d'ovni cinematographique!?!Miike signe la un film totalement hallucine de par la maniere meme dont il es batti!!!le tout commencant par un melodrame gentillet pour sombrer au final dans l'horreur absolue de l'esprit humain;oui,et c'est bien ainsi que l'on pourrai resume ce film:a une plongee dans nos esprit!entre violence physique(la scene de torture finale ou on passe du devorage de vomi dans une gamelle à un decoupage de pied en regle à coup de fil de boucher!)et violence psychologique(succetion de plongee dans les espits tordus des protagonistes),Miike parvient meme a introduire une reflexion sur le theme "qu'est ce que la realite?"en montrant a quel point ce que l'on croit etre reel est subjecif et illusoir,à la maniere d'un Philip K. Dick des temps modernes!!Bref,finalement bien loin d'une pure apologie de la violence,Miike signe certe un film tres personnel et qui en deroutera plus d'un(un conseil tout de meme:ne mangez rien pendant ce film!votre estomac vous dira merci!!),mais qui nous montre à quel point l'horreur peut surgir du quotidien; tout en ouvrant une reflexion sur la pure folie de l'existance!!!
une sorte de David Lynch japonais...
un chef d'oeuvre!
ce film est vraiment fort...et violent comme rarement.
les gens dans la salle avaient des rires nerveux et bougaient beaucoup dans leur fauteuil.
beaucoup sont sortis meme cinq minutes avant la fin.
la fille, dans ses robes blanches ressemble a un ange, son visage est doux et son corps est long et gracieux...mais il y a le demon en elle.
les images sont pour la plupart de couleurs froides et claires(si je me souviens bien).
miike maitrise parfaitement son film, il sait ou il veut nous mener jusqu'a la derniere image.
mais je ne suis pas d'accord avec kassim qui dit que les gens qui ont aimé ce film n'avaient pas de problemes sexuels et connaissent la vie de couple...
je pense que ce film peut deranger les gens qui ont un probleme face a la torture corporelle.mais ce film peut surtout deranger parce que les scenes sont froides et crues.
ames sensibles s'abstenir!pour les autres, a ne pas manquer!
Un film tres angoissant
Un film d'horeur pure ou l'angoisse s'installe progressivement aux detours de certaines scenes fortes (la jeune fille esquissant un sourire sadique apres le coup de fil de son pretendant), le sac qui ne contient on ne sait quoi (a ce moment la) qui se met a bouger, les sequences de reves, puis ce final dont tout le monde a parle. Bref j'en frissonne encore!!!
Une Horreur Romantique !
Miike est un artiste, un esthète ! Pousuivant les recherches de nombreux autres génies qui avaient une conception "autre" du Beau, Miike nous livre un film traumatisant, d'une profondeur psychologique délicieusement perverse. Celine aurait adoré ce film où la folie s'insinue de façon obscène dans les méandres de nos petites esprits. Miike pense donc nous sommes, il est à un autre niveau de conscience. L'Addition des génies de Miike et Murakami, c'est l'Audition !
trop fort!
c'est vraiment un film excellent! l'histoire gentillette s'installe tout au long du film. on se laisse bien prendre par l'idée qu'a le personnage principal (Aoyama) de retrouver une femme suite au decès de la sienne (7 ans au paravant) en organisant un faux casting, il croit enfin trouver la perle rare: belle, gentille, innocente (enfin c'est ce qu'il croit!^^) . puis les 20 dernieres minutes, de maniere brutale, Asami va dévoiler son vrai visage!! hallucinant! jouissif! lol. je n'en dit pas plus pour ceux qui ne l'ont pas encore vu mais un conseil, matez le rapidement!
ya aussi un truc que j'ai vraiment trouvé excellent c'est le passage des hallucinations, mélange de réel et d'irréel. surtout a un moment ou l'on croit vraiment que ce n'etait qu'un reve mais en fait...nan!! ^^
un film a voir!! que dit-je,à posséder!
Perversité ultime
Le premier film de Miike que j'ai vu, et c'est du haut de gamme. L'ambiance est installée pendant longtemps, très longtemps, pour mieux servir le dernier tiers du film. On a peur, on se questionne, puis on souffre. Et ça fonctionne parfaitement. On y prend même goût et on en redemande.
14 septembre 2002
par
Piaku
L'angoisse au plus haut niveau 
Bon,Takashi Miike en vue des dire un phénomème!
après avoir vu
Dead Or Alive qui m'a un peu,beaucoup déçu;j'ai eu une longue hésitation.En voyant la pochette je me dit "interessant";je commence à lire le synopsys et c'est "encore plus interessant"!
alors je craque,et je l'achete quand même car pour la critique c'est le meilleur film du réalisateur.
Je rentre chez moi,je met le disque dans le lecteur et PLAY!
Dès le début je commence à remarquer que MIIKE nous offre encore un univers totalement différent,voir mieux!Après un début un peu longuet,l'histoire commence à s'installer et l'angoisse commence progressivement à monter!on commence à s'apercevoir que l'audition va tourner mal;on sais pas comment,mais on le sait!
Et au moment où on s'attend le moins,l'horreur arrive à son paroxysme........
Agreablement Surpris,totalement terrifié, je me suis pris une grande claque qui me restera gavé longtemps!
La belle est la bête.
Une oeuvre très puissante qui part d'une narration lente avec quelques éléments distribués au compte-goutte jusqu'à un final très, très trash... Takashi Miike maîtrise son sujet avec une incroyable précision, il montre en pensant à ne pas expliquer dix fois la même chose et finit par déborder dans l'horreur la plus absolue, qui l'est d'autant plus qu'elle est inattendue, mais si...prévisible.
Kili Kili Kili
Quelle sadique séance d'acuponcture... Un tres bon film d'un très grand réalisateur.
Tout mais pas stérile mon gars...
Ceux qui taxent Audition de gore gratos ou ridiculement cru tendance grand guignol ont pigé que dalle au film, ou plutôt l'ont mal regardé, en ayant peut-être trop d'a priori sur le côté horreur. Audition n'est pas un film d'horreur, il peut être lu sur plusieurs niveaux (critique sociale, psycho-thriller) et la preuve que la violence n'est pas stérile, c'est précisément que la scène de la torture nous fait passer un très sale quart d'heure. (Moi les vrais films d'horreur ont plutôt tendance à me faire rigoler que flipper...)
Elle est même chargée de sens parce qu'elle n'est que le reflet du carnage et de la douleur insondables qui doivent remuer dans la tête de la jeune femme. Sa solitude est si forte qu'elle n'appelle jamais le héros par son prénom mais par "toi" (l"autre"). Exprimer quelque chose qui ne se voit pas, la souffrance mentale ("j'ai toujours été malheureuse") par un truc bien plus voyant et d'autant plus efficace qu'il sera cru et impitoyable. Le sadisme de Miike s'exprime de façon géniale avec la scène ou le héros croit se réveiller d'un cauchemar, et replonge encore plus profond dans l'horreur... Qui peut dire que ce passage n'est pas trippant ?
Pour les détracteurs de la première partie du film, je pige pas non plus parce qu'elle est aussi, dans un autre genre, loin d'être vide. Les petits gags, la façon de penser des personnages convergent tous vers la description, maculée de détails et de sous-entendus, d'une société phallocrate (cf. les femmes sont plus ce qu'elles étaient, choisir une femme comme on choisit une bagnole, l'industrie des idoles où les femmes sont considérées comme de simples pièces d'un mécanisme etc.).
Puis vient l'angoisse (la scène du téléphone, encore un truc qui doit quand même faire l'unanimité...) et la réalité insoutenable qui flirte avec un rêve de petite fille... Je trouve pas de mot pour décrire ça.
En tout cas, du côté de chez oim tout le monde a apprécié la portée du film (même mes potes les plus fragiles) et je conseille à TOUT LE MONDE d'aller le voir ; pourquoi je dis ça ? Parce que c'est pas un film dangereux, qui file des cauchemars ou qui donne de mauvaises idées, mais attention, c'est beaucoup plus éprouvant et bouleversant que ce genre de truc. Pour finir, c vrai que les canards ont pas vachement ciblé leur propos parce que j'ai vu dans la salle des petits couples de retraités, ou des bonnes gens venus prendre une bouffée de culture asiatique qui savaient plus trop où ils en étaient à la fin du film. Mais personne n'a quitté la salle. Et 1/4 d'heure après s'être remis, on a compris (en général...).
C'est pour ça que je dis à tout le monde de tenter sa chance, on a pas beaucoup l'occasion aujourd'hui de voir des films qui sortent autant du lot...
un film aussi beau qu'étrange
A voir!
Il est vrai que l'action met du temps à se mettre en place mais cela laisse place à une montée de tension qui degenere pr arriver à une superbe scene finale, sadik, extreme et memorable!
La belle Asami est bien trop candide ce qui la rend particulièrement troublante et c'est justement cette gêne qu'elle entraine qui permet au spectateur de prevoir un denouement tragique... tragique pas vraiment mais "sciant"! (eheh c'est le cas de le dire)
En tous cas ce film merite vraiment d'etre vu (plus qu'un film il presente le statut de la femme japonaise) et je le conseille vivement!
le Japon, c'est beau
Bon, alors ? vous n'avez pas aimé ? Dommage. Moi je raffole
de ce genre de film. Mais, c'est vrai, je suis un mordu des
japonniaiseries et aussi de leur culture. Il faut comprendre.
... Et Shiina Eihi est si... Haaadorable, même avec un fil
à trancher la viande entre les mains. OK, d'accord on a vu
mieux, beaucoup mieux, même. Mais pour cette fois je ne serai
pas trop sévère. Je mettrai une bonne note pour l'ambiance
finale.
Un très bon film
Bcp de choses ont deja été dites, je serai donc bref : c'est bien filmé, les acteurs sont convaincants, ça fait peur, ça dégoute parfois, et j'ai particulièrement aimé le mélange rêve/réalité que vit le perso principal vers la fin...
un détail : ne regardez surtout pas la Ba avant !
Excellent
ça commence comme un excellent polar/suspens... En effet, même si les intrigues n'ont pas grand choses en commun, le suspens qui monte lentement en éveillant laune curiosité croissante chzez le spectateur n'est pas sans rappeler "Usual Suspect" et "Seven"...
Ainsi, pendant la première heure, on se trouve face à un excellent film mais on ne retrouve pas vraiment la "patte" de Takashi Miike. Puis on reconnait le talent de notre réalisateur qui, à défaut de nous surprendre par des scènes décalées (comme il le fait dans Ichi ou dans Fudo), nous torture par une mise en situation rarement vue au cinéma!!! J'emploi le mot de "torture" dans la mesure où le spectateur souffre avec les personnages; Miike nous laisse un moment de répis avant de reprendre ses horribles scènes ce qui accroit encore plus notre douleur!!!
Le seul regret que l'on pourrait avoir réside donc dans le fait qu'il n'y a pas vraiment de scènes second degré (ex: le mec musclé dans Ichi); mais elles n'avaient pas leur place dans ce film...
Un ngrand bravo à Takeshi Miike!!!
@__@
du bon miike, comme je voudrai en voir plus !!
kiri kiri kiri
bon pour faire court, audition est un film pas mal du tout,
cepandant pendant les 1° 45mn, je me suis vraiment emmerder,j'ai meme faillit mettre avance rapide tellement c lent,apres ca demarre enfin et a partir d'une heure et demi de film c vraiment tres tres bien et puis c'est bouh(traduc:un peu insoutenable qd mem,enfin dans lgenre jcrois kya ichi the killer aussi ké pa mal)
enfin voila, c vraiment un film a voir.
Kiri Kiri Kiri Kiri ...
Tout simplement
fou !
Domage que le film soit un peu lent à partir, fort heureusment la fin est vraiment anthologique, impressionant tellement cela vire du tout au tout. L'ambiance crée par ce film me mets encore et encore la chair de poule hihihi ;)
AUDITION FILM INTERESSANT
aUDITION EST UN FILM COMME ON LES AIME
IL REPRESENTE TOUTE 0 FIT PLUSIEURS CLASSE SOCIALES JAPONNAISE.
pOUR LE FILM LUI MEME JE VOUS LAISSE LE DECOUVRIR
iL EST PLEIN DE FINESSE AVEC L HUMOUR NOIR QU ON LEUR CONNAIT
ALORS FONCEZ
Si vous n'avez jamais vu ce film, ne regardez surtout pas la bande annonce, ne lisez plus rien sur le film, et regardez le, tout simplement !
rien que pour la scene de fin!!!!!!
c est vrai que ce film est lent,c est vrai qu on s ennuie tout le debut du film ...
mais @!#$ les 15 dernieres minutes rattrape le tout.
j ai connu miike par ce film et depuis je me suis achete visitor q et coffret dead or alive et j ai jamais ete decu.(je n ai qu une hate voir ichi the killer)
PILI PILI PILI !!!
Petit resumé de l'histoire : un homme veuf utilise une fausse audition pour trouver une nouvelle epouse.Helas il ne va pas faire le bon choix, HA HA HA...
Ce film est un chef d'oeuvre sadique.Il pousse le vice a l'extreme.
HE HE HE,le mystere qui plane autour de la jeune heroine angoisse le spectateur dès le debut du film, alors qu'il ne se passe rien de special...
Au contraire, la fin du film nous plonge dans un hardcore turbo original pur delire qui restera memorable...
En plus il va bientot sortir!!!ALLEZ LE VOIR!!!
Oh!! il est sorti en dvd en France maintenant, ce que le temps passe vite...
Intrigue et ambiance très bonne mais sadisme insupportable....
Ce film est une petite merveille de scénario. C'est intelligent, plein de sous-entendus, à plusieurs niveaux d'interprétation. Un vrai bonheur! Malheureusement il comporte en son sein une scène de torture que j'ai trouvé aussi insupportable qu'inutile, l'intrigue était franchement assez bonne que pour devoir donner dans la surenchère pour faire de l'effet. Réellement dommage...
La représentation la plus significative du cinéma de Miike.
Tous les détracteurs de Miike pourront se déchainer sur Audition qui livre au public la démonstration que Miike est un des réalisateurs les plus surfaits du Japon et en même tps l'élever au rang de génie complètement barge !
Je me situe entre les deux courants.Et AUdition marque bien cette prise de position.Pourquoi? Parceque au bout d'une heure je me suis dit que j'étais en présence d'une petite perle au scénario certe maladroit et ultra-conformiste mais à la maitrise technique hallucinante!! Les raccords sont sublimes (cf le réveil ds la chambre de l'hotel durant le week-end); l'audition ,parfaitement maitrisée par Miike,et cette lenteur presque révélatrice d'une suite qui va forcement renverser le film.
Et là ,on est gaté! mais au lieu de nous surprendre grace à un rebondissment du fond ,c'est parla forme que Miike mistifie le spectateur pas du tt préparé à une demie heure aussi extrème.
Alors qu'on croirait miike pour une fois "normal", il repart ds des délires du plus mauvais goût (le vomi ds la gamelle ,qui aurait pu oser faire cela!) pour notre plus grd ....plaisir ,j'ai envie de dire. S'en suit alors une multiplication de délires horrifiques de flashbacks psychédéliques à tout va ,histoire de combler le vide d'une chute de l'histoire quasi inexistante.
Et c'est là le pb de Miike, il a une idée, et tourne un film autour.Cela donne un film bancal, voire à certains moments, incomplet comme l'est la fin d'Audition.
Pourtant c'est la le principal interet d'Audition, ce changement de visage de l'oeuvre ,une sorte de skysophrénie cinématograpique qui vaut à elle seul l'interet du film.D'un mélodrame archiclassique (je dirait même que Miike ne s'est pas foulé pour la première partie )on passe à un film d'horreur ,gore et méchant.
Dernier point d'Audition, le but du film. Aucune morale à trouver.Aucune critique sociale en vue. Miike montre seulement .Fasciné par le masochisme, il ne fait à travers Audition que l'illustration de ce qu'est le cynisme, la cruauté; l'amour masochiste ,possessif d'un individu dérangé marqué par une enfance difficile (là aussi c'est d'une originalité nulle)et des parents qui ont métamorphosé une fée en sorcière. UNe beauté pervertie par la bétise humaine ,par une société hypochrite faisant d'une femme une menthe religieuse. A partir de là, on aime ou on n'aime pas Audition et le cinéma de Miike qui je le répète, construit ces films uniquement sur des phantasmes artistiques ou scénaristiques ,et brode tant bien que mal une intrique autour.Perso, je prend le parti d'apprécier ces films, en notant cependant qu'il devriendront des chef-d'oeuvres quand il prendra le temps de les soigner totalement ce qu'il a essayé de faire pour Audition avec plus ou moins de réussite.Il n'empêche que pour les amateurs de sensations fortes,de gore,d'horreur, Miike ,c'est le grd huit !! et ça c'est indiscutable!!
Cruelle...
Le point fort de ce film est indiscutablement l'attirance et la cruauté que réussi à nous transmettre son héroine, véritable icône de l'innocence perdue. L'intrigue est accrocheuse et les évènements croissants en terme d'interêt. Le flashback explicatif est un petit bijou. Beaucoup de monde ont fait référence à Lynch, je penche plutôt du côté de David Cronenberg, en particulier ses débuts, lorsqu'il réalisait pour le compte d'un éditeur spécialisé dans le porno (époque the brood).
Candeur et cruauté
Audition repose uniquement sur un dénouement de cruauté et d’horreur paroxysmiques, que seuls de rares indices pouvaient laisser entrevoir, ainsi que sur la métamorphose de l’incarnation humaine de la pureté, la grâce et la beauté en une tueuse vicieuse et infligeant la douleur avec une précision chirurgicale. Jusqu’à la dernière demi-heure, on assiste donc à un mélo basique, puis une romance pas déplaisante, bien emmenée par la prestation de Ryo Ishibashi (déjà vu chez Kitano, où il excellait en yakuza) que ce soit dans son amitié avec son collègue de travail, l’expression de son amour naissant ou dans la complicité avec son fils. Lorsque son obsédante jeune dulcinée disparaît, il part à sa recherche, constate qu’elle n’est pas celle qu’elle prétendait être. Le cadre et l’ambiance deviennent lynchiennes : collusion rêve/réalité, personnages monstreusement handicapés, effondrement épouvantable d’une situation idyllique, stéréotypée et factice longuement exposée précédemment, enchaînement de plans non-narratifs dans lesquels se rencontrent différentes temporalités.
Là repose la force d’Audition : leurrer le spectateur pour lui infliger cette dernière demi-heure. Ni vraiment traumatisante, ni vraiment gore, elle consiste en un renversement total de ce qui avait été imaginé, et offre un beau moment d’effroi tempéré.
Un petit diamant noir
Œuvre révélatrice du talent de Miike, bête sacrée des festivals de cinéma de genre, cousin difforme de
Ring et consorts,
Audition s'est forgé en l'espace de quelques années une renommée pour le moins étonnante, même s'il divise encore et toujours son public. Les fans n'hésitent pas à saluer l'audace, l'élégance et la glaçante morbidité du film, tandis que les détracteurs pointent méchamment du doigt la lenteur dont fait montre son récit, jusqu'à un dernier quart d'heure traumatisant qui « sauve les meubles ».
En toute franchise, quoi de plus inique que de réduire l'intérêt d'
Audition à ce dénouement d'une violence vaguement trash ? C'est bien peu faire honneur aux qualités intrinsèques de l'œuvre, qui ne résident pas tant dans ses outrances finales, mais surtout dans la finesse et l'épure optées par Miike lorsqu'il filme une histoire sentimentale pas comme les autres avant de la faire basculer dans un affreux cauchemar. Tout en captant sciemment les petits instants d'existence quotidienne d'un père veuf et de son fils qui appartiennent à une certaine classe moyenne de la bourgeoisie japonaise, le cinéaste met en exergue les états d'âmes de ce quinquagénaire bureaucrate tourmenté par le fait de s'enliser dans la morosité de son célibat, un célibat s'étant bien évidemment imposé contre son plein gré après le perte de son épouse, atteinte d'une maladie incurable. Il va retrouver une raison à sa vie en s'entichant d'une jeune fille belle, douce, fragile et pourtant si énigmatique. D'une brillante étude psychologique ébauchée en début de parcours, Miike passe ainsi ostensiblement à la romance idyllique, mais en spécialiste du cinéma dérangeant et transgressif, il cède bien vite à la gourmandise et instaure un drôle de malaise en teintant l'intrigue de mystère, à coup de flash-back visuels et narratifs des plus effrayants. L'horreur démarre et progresse lentement jusqu'à un climax qui, aux yeux de la majorité des spectateurs, a eu raison de la vraie valeur d'
Audition. Pour une œuvre aussi sensible et couillue à la fois, tout cela se révèle très réducteur, d'autant plus qu'on tient là l'un des Miike les plus soignés au niveau de la forme: étayée par une très belle photographie, la mise en scène se veut posée et mature, privilégiant le statisme et l'exactitude des cadres; elle ne sombre pourtant guère dans l'académisme et propose des angles de vues non dépourvus d'une certaine originalité. Le stakhanoviste de la pellicule joue ici sur l'équilibre esthétique en réservant l'esbroufe pour le dessert.
Audition n'est pas uniquement le simple film d'horreur avec une fin à sensations crédité par beaucoup, ou encore l'objet cinématographique roublard et manipulateur que l'on voudrait. Il démontre en premier lieu la formidable polyvalence de Miike, capable de filmer la violence hardcore, le grand-guignolesque, la contemplation et la sentimentalité en une seule et même pièce, et ce avec toujours la même authenticité. C'est là l'essence même de sa réussite.
dém-audition
Takashi Miike met le concept de "genre cinématographique" à rude épreuve à chacun de ses films qui sont des fourres-tout plus ou moins digestes...
Dans le cas d'Audition, le mélange des genres est plaisant. Chaque genre est abordé de manière assez sobre (à l'exception de l'horreur en dernière partie) comédie, romance, drame, thriller avec une recherche esthétique et narrative interessante mais un peu confuse.
Certaines personnes peuvent être choquées par la fin de film neéanmoins je l'ai trouvé plutot amusante car purement fictionnelle dans un FILM qui s'assume comme tel.
encore un MIIKE qui joue sur lq rupture, la premiere partie étant longuette et plate, et le final poussant le délire assez loin. ceux qui connaissent déja takashi MIIKE ne seront pas étonnés, pour ma part je préfere ses films plus tendres (THE BIRD PEOPLE OF CHINA) ou plus constant dans le trash (ICHI THE KILLER).
AUDITION étant le premier MIIKE que j'aie vu, je trouve qu'il reste accessible, plus que VISITOR Q par exemple.
UNE OEUVRE DECONCERTANTE
Très excité de voir ce film mondialement acclamé, ce film de Miike ne laisse nullement indifférend et matérialise en images une société japonaise à la dérive. L'oeuvre est noire, violente, riche et travaillée. Pourtant, je ne pense pas avoir envie de la revoir dans les prochaines années tant elle est dérangeante. Ames sensibles s'abstenir ...
UN PEU CRASPEC SUR LES BORDS
Audition est un film à ne pas mettre entre toutes les mains. On pense se plonger dans un drame mélancolique puis on tombe tout droit dans un final à la fois troublant et craspec à souhait.
Un genre très spécial
Trop lent
Premier Miike que j'ai vu, m'a semblé extrêmement lent !!
Mais le final rattrappe un peu le reste - la corde de piano est une joli trouvaille, presque aussi bien trouvé que la râpe à bois de
Suicide Club ;)
decevant
beaucoup beaucoup trop long à demarer et lent.excellente idée à la base,scenes finales d'anthologie,mais le tout est largement gaché :-/
Intelligent et heureusement
loin des films d'ado.
Un film sobre de Miike. Cette affirmation est étrange pour plusieurs raisons" Un film de Miike sobre? Un film gore sobre?
En fait, lorsque je dis sobre, c,est que Miike fait preuve de rigueure et n,en fait pas trop. Même dans la fin percutante.
Premièrement, malgré le classement "horreur", c,Est un film pour les adultes. Loins, loins de films d'horreur à l'Américaines, loins des films d'Ados, loins de films gore Italien. En fait ce film risque d'emmerder lkes "geeks", les Nerds ou autre amateur psychotronique de série B, de films d'actions ou de films qui bouge.
Car, en fait, c'est un film psychologique qui s'Attaque aux malaise des hommes de cete fin de siècle. Rien de moins.Lorsque j'ai vu ce film pour la première fois,c'était dans un festival de films de genres (Fantasia pour ne pas le nommer). Donc pas de Baby Boomer et de critique sérieux. Donc pas de réactions de scandale. Une salle uniquement composé de geek et autres amateurs de films B, de genres ect ect Et beaucoup qui s'attendait à un "Midnigth Show". Vous savez les salles où tout le monde cire, hurle, crie des bétises.
J'ai remarqué que ceux qui avaient détesté étaient surtout des gars qui visiblement n'avaient pas une vie sexuelle très actives, à cause de leurs âges ou de d'autres raisons. Quand je dis vie active, je veux plutôt dire, ceux qui n'ont pas vécus avec une fille, de vie de couple.
Car tout ceux qui ont vécus cela autour de moi, on adoré et été troublé.
Il faut savoir qu'en Amérique et au JApon, dans les grandes villes Capitalistes, les mâles sont pleins de confusions. Très peu latin et Macho sommes toutes, la libérations de la femme à causé moult intérrogation. En fait, certaines villes ont des taux de célibats si fort, que le taux de suicide semble les suivres de proche. Quel rôle est celui de l'homme? Maintenant qu'il n,est pas rare d'entendre des filles dirent:" J'ai plus besoins de gars pour payer mon loyer, alors, je vais pas m'emmerder avec un homme, à moins qu'il soit parfait!" Si, si je vous jure. Lisez les journaux d'Amérique du Nord. Ou certains commentaire du Japon.
de toute façon, la "virilité" nipponne est un des sujets qu'ils préfèrent (voyez le succès des Manga et Animes comme Love Hina, Video Girl Ai ou alors Shinji de Evangelion).
Et c'est exactement ça le sujet du film. Un homme qui n'est plus dans la course à al séduction, s'y retrouve et il est dépassé.
L'observation psychologique est présente tout au long de cette première partie. Lorsque l'ami demande quel genre de femme il voudrait, le héro répond par une description parfaite... de sa femme décédée.
Je me suis reconnu, mes amis se sont reconnus. L'ex immédiate est toujours le modèle de femme parfaite. C'est un des piège de l'amour. Chercher son ex dans de nouvelles conquêtes.
De plus, en cette époque moderne, les gens ne veulent laisser faire le destin. Non plus qu'ils ne veulent draguer, séduire ou connaitre quelqu'un. En fait, ils veulent avoir un couple de nouveau. En fait, si ils le pouvaient, ils aimeraient qu'en un clin d'oeil, ils se retrouvent immédiatement marié depuis 2 ou 3 ans avec une femme pareille à celle qu'ils ont aimé (C,est la même chose pour les femmes par contre cecis). Ils voudraient être avec une femme qu'ils connaissent parfaitement. Ils ne veulent pas des premiers instants et surtout pas des doutes du début.
Et qu'elles sont inquietantes ses nouvelles femmes liberées.
Elles ne semblent pas avoir besoins de nous.
C'est pourquoi le héro accepte finalement l'idée absurde de l'audition.
Miike met les pieds ici dans le terrain des comédies sentimental à l'Américaines. Vous savez ces films où un homme rencontre Meg Ryan par la radio ou un ordi. Vous savez parfaitement qui si vous rencontriez une femem par les lignes d'écoutes vous auriez la chance de tomber sur une folle.
Si vous cherchiez une femme par le biais d'une audition, vous auriez des chances de rencontrez des arrivistes, des ambitieuses, de sputes et des... folles!!!
Je sais que plusieurs jeunes peuvent s'emmerder devant le spectacle d'un homme d'age mur cherchant l'ame soeur. Mais qui a déjà vécus en couple, a des chances d'être touché. Surtout si il a vécus des peines d'Amours.
L'habilité de Miike, c'est que tout en réalisant un film psychologique et une parodie des films US romantique, il installe un suspense. Des indices, des prises de vues,. Comem par exempl,e le fait que c,est à cause d,une tache de café qu'il trouve la fiche. Le destin? Une malédiction. Ce genre de truc est partie prenante des films d'horreur. Mais ici, ces éléments sont d'une sobirété exemplaire au début.
Petit à petit, il installe une atmosphère glauque sans que le spectateur ne le réalise. Et le truc génial, lorsque le héro boit le whisky. Un jump cut et nous voila revenu en arrière. Est-ce que le projectionniste s'est trompé de bobine? Miike joue avec la technique, le montage et notre cerveaux. Car le cerveau enregistre les données, parfois même sans que nous le réalisons. Miike connait sa technique.
Depuis ses débuts, Miike s'amuse avec les attentes des spectateurs. Et avec les éléments du cinéma de genre. Sa faculté à passer d'un genre à l'autre est fascinante.
Après Fudoh, plusieur voyaient en Miike, un réalisateur cool, très teenager-manga. Mais il a toujours su jouer avec ça. Sa trilogie Kuroshakai sombre, lente et violente contraste avec ses Manga live comme Fudoh, City of Lost Soul. Lorsque que Audition est sortie en même temps que le premier opus de la trilogie de polars surréaliste (DOA), les critiques n'ont plus su où donner de la tête.
Souvenez vous que Miike venait de réaliser Bird People Of China, une comédie poétique. C'est pourquoi plusieurs critiques s'attendaient à tout en regardant Audition, sauf la final sanglante.
Parce que inéxorablement, le film, la narration nous conduits à au final douloureux. La sobrieté et les observations psychologiques du début nous ont tellement induit en erreur, mais comment fuire? Un des rares films à Fantasia où les spectateurs ne riaient pas, ne faisaient pas de blagues. Il a fallu attendre Visitor Q pour avoir un tel choc. Et c'est encore du Miike.
PS Je baisse ma note car même si mon analyse ne change pas, il faut amdettre que se taper du sordide de ce genre... c'est pas si fun que cela. Et puis, une fois la surprise passé, on se rend compte que Miike fourmille d'idées mais qui tourne trop.
Une farce. 
Il m'aura fallu acheter 2 éditions différentes et aussi décevantes l'une que l'autre pour voir enfin Audition, l'un des meilleurs Miike aux dires de beaucoup.
J'aurais mieux fait de garder mes sous.
Il est important de savoir que l'histoire ne décolle pas vraiment avant une heure de film. Jusque là, seuls quelques flashs assez terrifiants retiendront l'attention du spectateur venu en quête de frissons. Et une scène aussi qui surprend plus par la montée soudaine du volume sonore que par un réel effet de surprise. On a beau s'y attendre, quand on triche sur le volume sonore on se fait toujours avoir.
Les 50 dernières minutes stimulent enfin la cervelle qui daigne sécréter la substance nécessaire au maintien des yeux ouverts (ouf !). Seulement ce mix réalité/cauchemard/explication d'un passé sombre est invraissemblable et ne raconte rien. Il n'est que prétexte à une scène de torture désamorcée de toute tension dès lors que la coquine enfile son costume SM et prépare la dinette. Terrifier en faisant de l'ange le démon oui, mais alors de façon moins pompeuse. En tout cas chez moi ça ne prend pas. La suggestion aura toujours plus d'effet que la mise à l'ouvrage.
Le film se termine laissant le spectateur sceptique, sans réponse ni clé pour discerner le réel du phantasmagorique. Le pire étant qu'il nous importe peu de le savoir tant tout cela parait capillo-tracté et vain. Audition ne raconte rien, Audition veut faire peur, Audition se la pète, Audition m'a gonflé. Mais Audition comporte tout de même quelques scènes géniales.
Après Fudoh, mon premier Miike, déjà très con-con mais rigolo, Audition vient conforter mon idée selon laquelle cette machine à tourner de Miike serait fort surfait... Vous voulez de l'angoisse, de la vraie ? Tournez-vous vers le Gemini de Tsukamoto ou le Kaïro de Kurosawa.
A croire que je ne suis pas fait pour le cinéma horrifique à la japonaise (Ring ? Beurk).
"Kilikilikili" mon cul !
Un des moins mauvais Miike
C'est quand meme bouré de défauts (rappelons que Miike torche chacun de ses films et massacre ainsi des brillantes idées; c'est le cas ici)... Enfin bon le final contentera les gens en mal de sensations ou alors l'agora qui se veut "hype"...
miike....
décidement,miike est un des réalisateurs les plus surfait a l'heure actuelle.
et encore,je trouve que "audition" est un de ses moins mauvais!!
que dire de ce film?
qu'il commence comme un épisode d'"hollywood night" et se termine dans une vaine et gratuite scene de torture....
quid de la reflexion sur la place de la femme dans le monde moderne?
nulle trace de reflexion dans ce film.....juste du racolage,c'est tout.
Et alors ?
Je suis d'accord avec Matt Magnum. Il ne se passe rien dans ce film, à part à la fin avec cette scène de torture. Et après ? Rien. Ce film n'a aucun sens. Miike Takashi fait un film tous les 3 mois, il ferait mieux d'y réfléchir pendant 3 ans.
