lard of the devil 
J'ai même hésité à perdre mon temps à écrire un petit mot lapidaire sur ce film qui n'en vaut même pas la peine.
Moi qui pourtant voulais le voir à tout prix, fortement alléché par ses art-works classieux et sadiques, pour finalement déchanter en me rendant compte que le film en était totalement l'inverse : pas beau, mal réalisé, personnages fadasses platement interprété par des acteurs encore moins motivés que le réalisateur, pas original pour un sou et faussement gore.
Aller hop, on bazarde sans regret.
03 janvier 2007
par
Epikt
Foutu fœtus !
Amusant de constater, que els films d'horreur thaï se fassent de solides réputations lors de leur tournée des festivals - alors qu'il ne s'agit finalement pas de grand chose de bien neuf...manque inévitablement l'atmosphère survolté d'un public et d'une bonne salle obscure au lieu de la télévision à domicile...
Après le moyen "Shutter", voilà débarquer "Art of the Devil", qui est dit avoir fait frémir de hordes de spectateurs...sans doute en manque de sensations. Correctement emballé par le désormais roturier Tanit Jitnukul - s'en donnant à coeur joie dans les actuels moyens mis à disposition aux réalisateurs pour promouvoir le cinéma national - le film se place certainement au-dessus de la moyenne des autres productions de même genre par l'esthétique soigné et la mise en scène honnête; en revanche, à force de tourner aussi vite que son ombre, le réalisateur oublie l'essentiel : l'âme de son film. Tout est convenu et formaté, repris sur de nombreuses autres productions de même type : la structure narrative éclatée (et confuse) peine à cacher une classique intrigue de film d'horreur sur fond de magie noire, des personnages sont stéréotypés, les scènes téléphonés. Les peines et malheurs des personnages principaux laissent aussi froids que leur plastique et leurs faux ongles semblent un jeu bien plus expressif que leurs interprètes. Le film se traîne même lamentablement en longueur jusqu'au fameux finale, qui relève effectivement le niveau par une bonne dose de sadisme et de coups qui font frémir; mais c'est encore trop peu pour récompenser la longue attente suscitée par l'heure précédente.
Il n'y a que dans le portrait des meurtres particulièrement sanguinolents, que Jinukul se donne à coeur joie et quelques scènes sont d'une efficacité redoutable ! De quoi donner envie de jeter un coup d'oeil à la suite du film, qui - en-dehors du thème de la magie noire - ne devrait plus avoir grand chose à voir avec cet opus original; mais au moins lui permettra-t-il d'être débarrassé de la lourde tâche de lancer une fragile franchise et de pouvoir construire sur la seule base de la sulfureuse réputation acquise pour surenchérir intelligemment...
Bref, un divertissement trop classique et policé pour convaincre.
Un thriller / horreur de très bonne qualité fron thailande !
Thanit Jitnukul, véritable tête de file de la prod Thai, réalise avec ART OF THE DEVIL son premier film d'horreur.
Il s'agit d'une histoire assez angoissante, ou l'inexpliquable cotoie le surnaturel dans une ambiance assez opressante. Le film est violent, certaine scène étant tout droit sortie de films d'horreurs, mais la manière dont le tout est filmé donne à la finale un film de type THRILLER avec certaines scènes sanglantes.
Un très bon point pour l'ambiance, le suspens y est ici bien rentranscrit et même si il n'y a véritablement rien de "nouveau", cela n'enlève pas à ce film toutes les qualités du à une excellente réalisation, un cadrage parfait, une musique adéquate, une mise sous tension crescendo, bref, les codes de conduite du film d'angoisse sont ici respectés et le résultat est là. Côté casting, les acteurs suffisent à leur rôle, ils ne percent pas l'écran mais sont suffisamment crédible pour vous faire sursauter quand il le faut.
En résumé, ART OF THE DEVIL fait partie des films d'angoisse réussi prenant une place non négligeable dans le peloton de tête des films disponibles à ce jour dans le genre, loin devant THE EYE, ce film se situe juste après SHUTTER et NECRONANCER.
A voir.
