En voilà un drôle de film. Il a été en effet produit pas la compagnie 
Pan American Airways 
C'est  donc une publicité qui donne envie d'emprunter leurs vols pour aller visiter  le monde... ici l'Egypte donc... Ainsi à chaque fois que le héros se  trouve dans un lieu touristique, un sous-titres vienne indiquer son  nom... même dans les scènes à "suspens" ou d'action... !!!
C'est  très particulier et on est clairement dans la brochure touristique.  C'est donc une pure commande pour Ko Nakahira qui s'acquitte de sa tâche  avec un professionnalisme dénué de zèle. C'est correctement mis en  image, il y a du rythme... Et c'est tout.
Le scénario est proprement ahurissant d'invraisemblances et de facilités. Au moins autant que dans 
Prometheus et 
Dark Knight Rises  mais l'avantage c'est que le film ne se prend jamais au sérieux, au  contraire. On a même le sentiment que tout est fait pour surligner  chaque énormité... Et il y en a entre les personnages qui passent leurs  temps à se croiser par hasard aux 4 coins de la ville, des intrigues à  tiroirs improbables (la japonaise à la recherche de son papa), des  rebondissements permanents... Au bout d'un moment, c'est tellement  exagéré que ça en devient presque jubilatoire. En tout cas si on  d'humeur, il y a moyen de bien rire : microfilm dans un pendentif au  coeur d'une guerre entre "impérialistes" et "révolutionnaires"  patriotique (c'est tout ce qu'on saura de leurs motivations), course pour  escalader une pyramide, séquence de danse dans un cabaret, pierre  tombale japonaise en plein milieu du désert, avion traquant le héros au  pied d'un site historique, kidnapping, meurtre, médecin japonais,  arnaque... Ca n'arrête jamais ! 
Il  faut voir Yujiro Ishihara chevauchant un mulet, chantant en arabe et  déguisé en nomade sous les yeux de l'armée d'impérialistes sur-armés.  Vraiment n'importe quoi mais ça devient un plaisir coupable sur la  longueur. D'ailleurs le casting joue vraiment bien le jeu. (elle est  vraiment mimi cette Izumi Ashikawa)
Mais c'est quand même très dispensable et anodin si on reste sur la notion "d'auteur" dans la carrière de Ko Nakahira. 
Détail  curieux, le film a bien était tourné en japonais, anglais et arabe mais  les dialogues anglais et arabes sont souvent re-doublés par dessus les  voix d'origines. C'est parfois déstabilisant.
Voilà, objectivement, c'est très mauvais mais sur la longueur ça devient réjouissant et très fun au fur et à mesure que l'histoire avance et qu'on rentre dans le délire.