Du sous Shaolin Soccer mi-figue mi-raisin
Il est étonnant de voir que le succès historique de Shaolin Soccer n'a pas conduit à une ribambelle de suites à plus ou moins gros budget, la faute probablement au budget de l'original, sûrement trop élevé pour décliner le concept facilement. C'est finalement Universe, studio producteur du film de Stephen Chow, qui reprend le concept comédie + arts martiaux + effets spéciaux + romance avec ce Anna in Kung-fu Land qui ne se montre évidemment pas à la hauteur de son modèle. Principalement par manque d'originalité, ensuite de part la faiblesse de la plupart des gags, et surtout de part le niveau bien moyen des scènes de kung-fu. Heureusement tout n'est pas si mauvais, la bonne humeur de l'ensemble est un avantage, et le film sait se moquer de son sujet.
Il est évident que pour les fans d'arts martiaux, Anna iKFL ne possède pas grand intérêt. On repère bien quelques acteurs capables en la matière (l'éternel Kurata, le grand black), mais aussi et surtout les capacités limités du reste du casting. Tung Wai fait ce qu'il peut avec son casting, et masque les carences par des effets spéciaux. Le combat final n'est pas si mal, mais globalement c'est assez décevant martialement parlant. Même chose pour les gags, le film joue beaucoup (trop) sur le quiproquo "Ekin et ses deux petites amies", mais sans que l'efficacité soit toujours au rendez-vous. On sourit souvent, on rit parfois, mais on est loin des délires à la Stephen Chow.
Heureusement, l'ensemble reste assez vivant, avec des acteurs qui s'amusent (Ekin est moins coincé qu'avant, et Myriam se montre à son aise) et quelques gags assez sympathiques. Et si le scénario se montre évidemment convenu (qui d'autre qu'un chinois peut gagner le tournoi?) et moral (Ekin va-t-il rester avec ses deux petites amies? On y croit tous...), il ménage quelques pics envers ses sujets principaux. D'un côté on se moque un peu du comportement macho des hommes (avec Hiu Siu-Hung qui justifie le fait de tromper sa petite amie...), de l'autre on n'épargne pas le comportement caractériel des femmes. Enfin, si l'américain arrogant est caricatural, le film sait faire l'autocritique du kung-fu passéiste et du "hero" chinois (voir le champion du style de la grue qui est finalement assez pathétique). Cela relève un peu le niveau d'un scénario autrement trop convenu et cucul la praline.
Techniquement le film est d'un bon niveau, avec un côté très dessin animé (design des personnages, introduction du film) et jeu vidéo (voir les effets spéciaux lors des combats). Ces qualités techniques compensent un peu le niveau moyen des combats (voir le long plan séquence pour la première partie du tournoi). Bien sûr Menfond n'est pas ILM, certains effets sont peu convainquants, mais globalement c'est correct. La réalisation n'a rien de fabuleux, mais la musique se montre quant à elle bien dans le ton.
Au final les parties combat et comédie décoivent un peu par rapport aux meilleurs films du genre. Reste que cette comédie romantique parvient à distraire pendant 1h30, ce qui est déjà bienvenu. N'en attendez pas trop donc.
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pour le plaisir
J'ai un potentiel de sympathie énorme pour ce film qui n'est pourtant pas un film majeur. Mais bon rien que le fait que Ekin y soit plus beau que jamais est un argument irréfutable en sa faveur (savourez les gros plans sur son visage, hum...), Miriam Yeung est plus interessante que dans les love under cover par exemple, et grace à elle, les moments de bonne humeurs ne manquent pas. Rien de particulièrement interessant au niveau de l'histoire mais bon, il y a des films comme ça qu'on ne peut s'empêcher de trouver sympathique, et celui là en fait partie.
Kung-Fu Land sans kung-fu
Attention : ceux qui s'attendraient à du kung fu décliné dans tous ses états et surtout après une point de départ alléchant, vont être déçus : ceci s'apparente bien plus à une comédie romantique (?), qu'à du dragonball.
Forte déception donc, surtout, que la comédie ne tient pas toutes ses promesses et s'étire souvent inutilement en longueur par de longues scènes vaudevillesques pas toujours très réussis.
Restent tout de même une mise en scène très appliquée (plans-séquences impressionnants de maîtrise; splits-screens totalement hors de propos, mais drôlatiques,...) et quelques gags vraiment drôles; mais l'ensemble ne constitue qu'un film de divertissement de plus, sans grands éclats, trop loin d'un comique éxagéré d'un Stephen Chow (traitement dont aurait pu pourtant bénéficier le sujet) et trop timide par rapport à un éventuel message à passer (sur-consommation, marketing outrancier, etc).
j'ai eu ce matin (mis sur pause à l'approche du dénouement pour vous donner mes impréssions)Super comédie complètement déluré à la mode Hong Kongaise,c'est plaisant et rassurant.
le genre perdure pour notre bonheur on y retrouve vraiment du stephen chow "like"parfum shaolin soccer qui a apparement fait des émules et c'est bien bon, sans être un chef d'oeuvre c'est à consommer sans aucune modération!
tiens en passant la présence d'une vieille connaissance:KURATA Yasuaki
sans saveur.
Faiblesses du scénario, peu de surprises même dans l'humour,une sous-série B.Mirriam semble pourtant à l'aise (comme toujours) grâce à son énergie unique mais les autres acteurs souffrent de l'insignifiance de leurs personnages.
C'est un bon divertissement!
Les acteurs sont délirants! Malgré quelques lourdeurs et pauvre en surprises, le film se laisse regarder gentiment. Les effets spéciaux sont moins impressionnants que dans Shaolin Soccer, mais on s'ennuie rarement pendant le film. Un clin d'oeil à Myriam Yeung qui communique toujours sa bonne humeur très facilement à travers les caméras! Pour les fans d'Ekin Cheng, on le retrouve dans son éternel rôle de dragueur irrésistible, à ne pas rater!