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All about love

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2/5

vos avis

11 critiques: 2.61/5

visiteurnote
jeff_strike 2.25
Manolo 2
Fred30 4
Illitch Dillinger 1.75
Duncan 2.5
Bastian Meiresonne 3.5
antigone 3
Phildu62 1.5
cityhunter 2.75
paparakos 3.5
ultima 2


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Bof

Sans être mauvais, le film peine à convaincre avec notamment une réalisation abusant d'effets qui paraissent hors de propos. L'histoire n'est pas inintéressante mais les personnages manquent clairement de profondeur. Si l'ensemble du casting se montre plutôt convaincant ce n'est pas le cas de Charlene Choi qui nous fait du Charlene Choi, inutile de dire qu'elle est complètement hors sujet. Bref, Un film à réserver aux fans d Andy Lau ou de Charlie Young.

21 décembre 2010
par jeff_strike


Vies parallèles

Cette romance dramatique qu’est All About Love / Zai Suo Yi Ci Wo Ai Ni (2005) de Daniel Wu questionne. Attention, ici pas de questionnement sur l’amour ou tout autre chose dans le film même. Il questionne vis-à-vis de ce que l’on peut bien penser de lui comme produit cinématographique.

All About Love questionne sur son réel impact. Il y a une bonne prestation de ses acteurs, d’ailleurs je trouve qu’Andy Lau en réalise l’une de ses meilleurs, bien entendu dans le registre du film lacrymal. On trouve en guest les acteurs Anthony Wong, Lam Suet et Hui Siu Hung. La réalisation est ce qu’elle dans le sens où le cinéaste a fait quelque chose de soignée même s’il aime faire prendre la pose forcée. Le gros point faible qui nuit finalement au film c’est tout bonnement son scénario et s’il n’y pas d’histoire, on ne va pas bien loin.

All About Love souffre d’un travail d’écriture notamment sur les personnages, il ne leur offre aucune profondeur. Tout y est dit en surface, la vérité c’est une question simple : où se trouve l’amour dans tout ça ? On a le droit qu’à un mélodrame de plus destiné à vous faire sortir les mouchoirs. L’histoire est grosse comme ça, alors ok Andy Lau retrouve la femme dont le coeur de sa dulcinée à été transplanté. Question de destin, je veux bien sinon les histoires au cinéma n’existeraient pas. Mais que (SPOILER) la femme ayant bénéficiée du cœur a un mari qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Andy Lau c’est un peu gros. Même les amis de cette dernière qui croisent Andy Lau dans l’ascenseur ne font pas le rapprochement… ouais, bien sûr, on y croit, limite risible.

En conclusion, All About Love peut vite basculer dans le ridicule parce que peut crédible mais si l’on y croit, on assiste à un mélodrame qui donne ce qu’il a c'est-à-dire de l’émotion, c’est bien joué mais le récit ne casse pas de brique. On pouvait s’attendre à mieux du pitch maintenant à savoir si cela fonctionne, question de point de vue sans doute.



18 septembre 2009
par Illitch Dillinger


Pour le premier film issu de son nouveau studio, Focus Films, Andy Lau ne prend pas de gros risques avec "All about Love", à savoir un gros mélodrame romantique des familles dans lequel celui-ci est la star incontestable. Omniprésent, beau, romantique, charmeur, drôle ou apitoyé, Andy est de tous les instants, de tous les plans, ne laissant que des miettes à ses autres partenaires tels que Charlie Young, Charlène Choi ou Anthony Wong. Ce qui distingue un peu "All about Love" du tout venant est la mise en scène résolument moderne de Daniel Yu, qui a décidé de raconter son histoire avec force effets spéciaux, ralentis/ accélérés qui auraient certainement plus leur place dans une eventuelle séquelle de "Storm Riders" que dans le genre de film qu'il est censé illustrer. Résultat des courses, à force de vouloir trop en faire, le potentiel humain du film est considérablement amoindri et celui-ci semble froid et artificiel. Malgré tout, le résultat reste assez honorable mais le film aurait gagné à plus de modestie de la part de l'ami Andy.

08 janvier 2006
par Duncan


Frères d'âmes

Andy Lau met les bouchées doubles. Non content de casser la baraque avec son curieux "Wait 'til you're older", il produit également ce mélodrame "All about love" tout entier destiné à faire pleurer dans les chaumières. Pari largement remporté pour toute âme sensible et qui ne serait pas rebuté par une avalanche de bons sentiments dégoulinants... Car il faut supporter le jeu de violons, de ralentis appuyés et l'excès de bonheur et de naïveté pour tenir jusqu'au bout du film; voire même fermer ses deux yeux sur un scénario très peu probable. Andy Lau dans le rôle d'un médecin, marié à une Charlene Choi, qui a du mal à retenir son jeu comme l'histoire l'exige. Elle ne peut donc s'empêcher de ressortir ses éternelles moues, quand elle apprend que son homme doit se dépêcher de partir au travail ou qu'elle passe sa journée à tenter de perdre du poids pour lui "plaire". Ses apparitions se limitent finalement au premier tiers du film, puisque le destin l'emporte loin d'Andy Lau...enfin, elle a droit à quelques apparitions bonus à travers de furtives réminiscences à quelques moments / endroits clés. Puis Lau pense l'avoir retrouvé en secourant une jeune femme ayant "hérité" du coeur de son bien-aimé. On pressent le scénario venir à mille lieues, s'imaginant une énième variation du couple réuni par la force du destin et se consolant mutuellement...Que nenni : après le surprenant "Wait 'til...", les scénaristes ont de nouveau emprunté de nouvelles voies en faisant démarrer une seconde intrigue, basée sur la vie de la malade du coeur et de son mari photographe (de mode) également interprété par ... Andy Lau. Deux pour le prix d'un ! Il ne sera rien dévoilé concernant la suite, puisque l'effet de surprise fait beaucoup dans le charme désuet de cette production. Force est de constater, qu'Andy Lau sait intelligemment gérer sa carrière. S'octroyant de rôles exigeants, il affine toujours davantage son jeu d'acteur et assoit son statut de vedette. Alors que le cinéma HK se fourvoie actuellement dans les énièmes variations de formules éprouvées, LAU n'hésite pas aller à l'encontre des schémas en partant d'idées volées à droite et à gauche, mais en leur faisant prendre des voies relativement nouvelles. En confiant ses films à de jeunes premiers, il donne une chance à de nouveaux talents de faire leurs premiers pas; après WONG Ching-Po, c'est donc le tour à Daniel Yu, qui se tire honorablement en optant pour une mise en scène discrète et adaptée au propos, maniant quelques effets spéciaux avec maëstria et parsemant l'oeuvre de quelques plans plus personnels (ralentis, contre-plongée pour évoquer les divinités lors de moments clés). Encore une fois, le scénario n'est qu'une énorme guimauve, frisant l'excès; mais le jeu des acteurs et l'overdose des sentiments amoureux viendra à bout des plus réticents.

05 janvier 2006
par Bastian Meiresonne


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