==^..^== | 3.25 | Le passé trouble d'Albator |
Ikari Gendo | 2 | Ah ! Souvenirs de jeunesse... |
Ghost Dog | 1.25 | Toujours pas fan |
Pour tous ceux qui sont intéressés par le passé du capitaine de vaisseau balafré, ce film est indispensable. On apprend même d'où lui provient son vaisseau et pour quelles raisons il est traqué dans le reste de la série.
Pour les moins curieux, le film offre tout de même un bon moment de détente. On trouvera peut être quelques longueurs, si l'on veut un peu pinailler, mais le film reste assez entraînant et de bonne facture pour ce qui touche à l'animation. Tout du moins pour l'époque...
Toutefois, ce film s'adresse principalement aux initiés qui ont déjà regardé la série. Pour les autres, si vous êtes en quête d'aventures galactiques retournez vous plutôt sur des séries plus récentes pour ne pas être trop déçus.
Bien sûr ce film souffre de certains défauts d’animations (beaucoup même, serais-je tenté de dire). Bien sûr le chara-design de la plupart des "figurants" n’est pour le moins pas réussi, on pourrait même dire que mis à part pour les premiers rôles de la série le chara-design est plutôt raté. Bien sûr la vraisemblance n’est pas le point fort du scénario (ni la rapidité de l’action par ailleurs)… Mais si l’on cherchait à voir du Albator, et bien on en voilà ! Alors, pourquoi s’en plaindre ?
Dans la grande tradition de la série, aussi bien graphique que scénaristique, ce film pose les bases de la série Albator 84. Bien plus que cela même puisqu’une grande partie de la vie de notre héros et de ses parents est abordée. On a ainsi droit à une présentation du passé d’Albator et de sa famille ainsi qu’aux raisons initiales de son combat (il faut le reconnaître : dans mes souvenirs Albator combattait les méchants parce que ceux-ci étaient méchants et que lui était gentil, et ses histoires de cœur ou la liberté...). Une part de l’univers complexe développé par Matsumoto Leiji se dévoile. Et bien sûr il faut aimer le style de ce dernier pour apprécier le film…
Un gros point noir cependant qui, plus qu’une animation et un dessin moyens ou une histoire un peu dense et lente, est le doublage en Français, plus que médiocre… Bien sûr les voix d’Albator et d’Alfred sont mythiques, mais tout de même… A se demander comment il est possible de prendre des intonations aussi peu naturelles et d’avoir aussi peu de jeu, surtout pour les second rôles, et Emeraldas en particulier ! Un doublage aussi calamiteux que celui de Robotech - Première partie - Macross la saga auquel il faut ajouter des erreurs de traduction et des ajouts de répliques grotesques, un peu dans le genre de celles ajoutées à la série Ken le survivant (toutes proportions gardées malgré tout…). A tel point que l’on peu se demander si les premiers doubleurs amateurs venus n’auraient pas pu produire un travail de meilleure qualité (très honnêtement, je pense que oui…). Un si mauvais doublage qu’il gâche assurément une partie du film, lui ajoutant une touche kitsch et neuneu à souhait.
Cette histoire permet malgré tout de recadrer les divers protagonistes de la série et de poser les bases de celle-ci tout en passant un petit moment agréable emprunt de nostalgie. Bien sûr les esprits chagrins pourront lui reprocher quelques longueurs (il est vrai que le film aurait pu dans l’ensemble être allégé), certaines invraisemblances et une réalisation de pauvre qualité (ou plus exactement du même acabit que celle de la série), mais souvenons nous du public visé et de l’esprit de cette série mythique pour apprécier un volet finalement pas inintéressant de l’univers si riche créé par Matsumoto Leiji.
Déjà étant gosse, je n’arrivais pas à accrocher à la série Albator, préférant largement Goldorak ou Inspecteur Gadget (ainsi que Candy et Bibifoc mais chut, faut pas le dire trop fort…). Récemment, j’avais revu 2 épisodes de la série 78 qui m’avaient énormément ennuyé, et je ne suis finalement pas surpris que le film Albator 84 m’ait beaucoup déçu. Un manque de rythme incroyable plombe en effet l’intrigue de bout en bout, si bien qu’il est difficile de ne pas décrocher rapidement. Le charisme d’Albator semble ne résider que dans son apparence physique – chevelure rabattue sur le visage cachant mal une balafre sur la joue – puisque ce dernier parle peu et ne déborde pas du tout d’énergie, restant le plus souvent assis sur le fauteuil de son vaisseau intergalactique à contempler l’univers. Les personnages secondaires sont assez transparents, à commencer par Alfred, archétype du moche sympa et intelligent, ou encore Emeraldas, plus proche de la potiche que de l’héroïne attendue. Quant à l’animation et les graphismes, ils restent d’une grande médiocrité comparés à des animes comme Tom Sawyer, Cobra ou Remi sans famille, pourtant tournés quelques années auparavant. Bref, si vous n’êtes pas fan de la première heure, vous pouvez vous abstenir.