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Ako
les avis de Cinemasie
2 critiques: 2.25/5
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2 critiques: 2.5/5
Dans l'air du temps
Ako fait partie d'un recueil de 4 courts intitulé La Fleur de l'âge dans lequel ont également participé Jean Rouch, Michel Brault et Gian Vittorio Baldi. La nouvelle vague se ressent très clairement dans ce portrait d'une adolescente qui se cherche : caméra vive, expérimentations sonores, encouragement de la liberté féminine face aux hommes, on est proche d'Oshima, Godard et Truffaut. Le propos de Teshigahara tourne cependant en rond assez vite et l'intérêt se perd au fil des minutes.
Conte pas trop cruel de la jeunesse
"Ako" est une contribution tardive du film d'adolescent des années 150 et de sa prolongation par la Nouvelle Vague Japonaise du début des années 1960. Une sorte de "Oshima" light des "contes cruels de la jeunesse" ou "Le tombeau du soleil". Le portrait d'une génération un peu sacrifié, un peu paumé, ballottée entre les souvenirs d'une enfance à tenter de se sortir difficilement de la difficile période de l'immédiate après-guerre et d'une adolescence à voir leurs parents se tuer à la tâche tout en arborant la façade d'un bien-être 'économique) auquel ils ne s'identifient pas du tout. Teshigahara met d'ailleurs ce dernier sentiment en avant: une liberté relative acquise à la fin de leurs journées harassantes à l'usine. Les jeunes désoeuvrés ne savent pas trop comment exprimer leur liberté; ils sont en perpétuelle fuite, en train de courir ou de rouler vers un but (la mer = signe d'ouverture et de liberté) pas très bien défini.
Leur mal-être s'exprime par cette perpétuelle menace d'une sexualité refoulée et qui explose finalement en un ultime geste désespéré.
Tout ceci semble déjà vu et pas très bien maîtrisé – surtout que quantité d'autres réalisateurs – Oshima en tête – aient su l'exprimer bien mieux auparavant.