Sacré casting dans les main d'un inconnu 
J'adore cette ambiance. C'est très américain, ça devient une vraie tendance, mais je tombe à chaque fois. Beaucoup de blues dans le même style que Crash, et d'ailleurs un peu la même façon de parler des destin croisées. La différence étant que Crash mélangeait les histoires là où The Air I Breathe sépare bien en quatre parties. Quatre parties qui, si j'en crois le résumé, viennent d'un proverbe chinois divisant la vie en 4 émotions : le bonheur, le plaisir, la douleur et l'amour. À part l'ambiance, c'est tout le scénario qui est très bien construit, toujours en mouvement, sans laisser de détail au hasard. On sent une bonne maîtrise de l'histoire, ce qui peut paraître plutôt étonnant de la part d'un inconnu. Le réalisateur (coréen d'une famille d'expatrié) réalise ici son premier long métrage et apparaît vraiment à l'aise dans l'exercice, sans parler du fait qu'il a lui-même écrit le scénario. Et il est également accompagné d'une troupe d'acteurs reconnus et talentueux, qui le montre d'ailleurs très bien devant la caméra. Bref, pour un premier film, c'est brillant, en espérant qu'il pondera d'autres films du même acabit.
05 novembre 2008
par
Elise
