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Abenobashi
les avis de Cinemasie
2 critiques: 3.62/5
vos avis
3 critiques: 4.5/5
A la découverte des mondes parallèles
Le premier épisode servant surtout à présenter les personnages et la galerie marchande d'Abénobashi, véritable personnage à part entière de la série, on n'entre véritablement dans le vif du sujet qu'à la fin du premier épisode quand les deux enfants: Sasshi et Arumi se retrouvent projetés par accident dans un endroit inconnu. Ils ne tarderont pas à se rendre compte qu'il viennent d'atterrir dans un monde parallèle, on y retrouve en effet la galerie marchande et ses habitants mais dans un contexte, bien sur, très différent. Inutile de s'attarder davantage sur le scénario, celui ci n'étant qu'un prétexte à la découverte d'une multitude d'univers tous plus étranges les uns que les autres, ce n'est pas là qu'est l'intérêt de la série.
Le concept est vraiment simple, chaque monde visité par nos deux héros est basé sur un thème différent. On visitera par exemple, dès le troisième épisode, la galerie marchande façon "Voie Lactée" où Sasshi et Arumi devront apprendre à piloter un robot géant ressemblant comme deux gouttes d'eau à
Goldorak. Dans le quatrième épisode, la galerie façon "Combats made in Hong-Kong", on pourra voir Sasshi revêtir la célèbre combinaison jaune portée par Bruce Lee dans
le Jeu de la Mort avant de se transformer en véritable clone de
Ken le survivant. Une dizaine de mondes seront ainsi passés en revue, l'occasion pour le studio Gainax de parodier aussi bien de grand films hollywoodiens comme Titanic et Retour vers le Futur que des classiques de l'animation comme
Dragon Ball et
Sailor Moon.
Gainax ne s'est fixé aucune limite sur cette série et ça se voit, tout semble permis, des personnages de séries différentes cohabitent à l'écran sans aucun problème et les actions les plus improbables se succèdent comme si ne rien n'était. L'histoire n'est, du coup, pas toujours très cohérente mais les références sont tellement savoureuses et les gags si bien amenés que l'on se surprend à enchaîner les épisodes les uns après les autres. Sur le plan graphique, difficile de trouver quelque chose à redire. Un gros travail a été fait sur les décors, ils sont vraiment superbes et très colorés. Le noir et blanc est même utilisé de façon très judicieuse dans le sixième monde: la galerie façon "Polar" pour renforcer l'ambiance de film noir dégagée par l'épisode. Le chara-design, quoique assez simple, s'adapte à merveille à tous les mondes visités par nos héros, les personnages changeant de style à chaque épisode sans perdre leur identité.
La principale faiblesse de cette série est clairement le scénario, c'est le même schéma qui est répété tout au long des treize épisodes. Les mondes parallèles se succèdent sans apporter grand chose de neuf à l'intrigue mais curieusement, ça ne nuit pas au plaisir que l'on éprouve à regarder cette série, le changement de thème à chaque épisode y étant certainement pour beaucoup. On passe vraiment un bon moment sans s'ennuyer un seul instant, que demander de plus ?
Un melting-pot plutôt bien réussi
Cette fois, les studios Gainax ont changé d'optique. Il ne s'agit plus d'une saga construite autour d'un mythe, mais tout "simplement" d'une gigantesque parodie des plus grands classiques du cinéma et surtout de l'animation.
Le tout rend finalement très bien, mais comme il ne faut pas non plus abuser des bonnes choses, la série se limite à 13 épisodes. De cette manière on ne se lasse pas trop non plus.
En définitif, pas trop original, mais très plaisant.
Arumi et Sashi sont deux jeunes enfants d'un quartier populaire organisé autour d'une galerie marchande. Ils sont les anti-héros d'aventures brèves se déroulant à chaque épisode dans un monde issu d'un genre bien défini
les treize épisodes d'abenobashi vous conduisent tour à tour dans des mondes radicaux et foutraques, avec un sens de l'humour ravageur.
Arumi et Sashi sont deux jeunes enfants d'un quartier populaire organisé autour d'une galerie marchande. Ils sont les anti-héros d'aventures brèves se déroulant à chaque épisode dans un monde issu d'un genre bien défini (guerre, jeux de rôle médieval, gangs et mafia, parc d'attraction, bluette collége, etc.)
Les gags s'enchainent sans répit, un peu à la tex avery, et les personnages secondaires (que l'on retrouve dans chaque épisode, mais dans des rôles différents) endossent les costumes les plus ridicules, au milieu de décors kitschs à mourir.
L'épisode science fiction (3ème de la série) est hilarant même après 10 passages, et celui se situant dans la préhistoire est tordant à souhait.
Les épisodes les plus amusants, basés sur la parodie et bourrés de références au cinéma et à l'animation, altèrnent avec d'autres - nettement plus calmes - dédiés à l'avancement du scénario.
C'est là, à mon sens, la plus grande réussite d'Abenobashi, qui mêle simultanement avec brio les aventures délirantes et une réalité moins divertissante, chargée d'émotions.
Le premier épisode est à ce titre tout à fait édifiant, décrivant l'errance des deux enfants bientôt adultes, dans le quartier dépeuplé, lui aussi dans un état de passage. Les thèmes de l'abandon et de la fuite en avant (de Sashi) sont donc exprimés au début de la série et sont le moteur des aventures imaginaires... Cette trame crée une véritable tension dans la narration, et contribue énormement à l'interêt de la série.
Ajoutons encore que le style graphique change sans cesse et correspond à merveille aux thèmes des aventures : lourd et coloré pour la préhistoire, sépia et enfumé pour l'épisode gangsters, fin et détaillé pour le monde réel.
Merveilleux !
Quand le studio GAINAX parodie les classiques du cinema et de l'animation
Heroic fantasy,voie lactée,hong kong,dinosaures...Voici qques themes abordés dans Abenobashi.Chaque épisodes projette nos 2 héros au meme endroit,avec les memes personnes mais dans un environnement totalement délirant.
Au fil des épisodes ,Abenobashi fait de nombreux clins d'oeil a l'animation japonaise:Ken le survivant,goldorak,ranma,albator avec ossi un hommage a DBZ,evangelion...sans oublier les cendrillons et compagnies pour l'animation americaine.
Hommage ossi a Bruce Lee,parodie trop drole(j'étais plier par terre).Gainax n'a pas hesité ossi a parodié les jeux vidéo:tekken et autre rpg...en passant par le cinema:titanic,terminator,robocop et plein dautre choses encore.
Du coté de la realisation c très beau, parfois d'une beauté époustouflante, on regrette ossi ke certains episodes soit très mal realisé,mais je pense ke ca ne gache pas l'interet de la série qui varie constamment humour,douleur,débilité et humanité en passant par le ridicule des personnages lors les situations critiques.
Mais ,parce k'il ya un "mais",je la trouve un peu trop courte(13 épisodes c trop court pour moi)Sinon certains episodes semblent aller à 100 a l'heure et d'autre beaucoup plus calme voire preske planante.
Du coté de la musike c ke du bon, c Shiro Sagisu ki s'y colle (eva,nadia) et Megumi Hashibara pour le générique.
En gros une série très forte ,très drole(meme s'il yen a d'entre vous ki vont trouver l'humour un peu lourd c certain),débile,sérieux ,proche de la perfection, et on s'y attache facilement aux personnages......je trouve ossi kil s'attarde un peu trop sur la poitrine de Munémuné mais bon ca ne fait du mal a personne.
A découvrir absolument.