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Les Tribulations d’Orange Road
les avis de Cinemasie
3 critiques: 2.75/5
vos avis
2 critiques: 5/5
Parfois drôle, mais rapidement lassant
Je me demande vraiment qui est le héros de cette série. Si l’on se réfère à la version animée (Max et Compagnie), ce serait Kyosuke, mais dans le manga, ce serait plutôt Madoka qui prend l’ascendant. D’ailleurs je me demande bien ce qu’elle peut lui trouver, ça restera toujours un vrai mystère pour moi… Incapable et empoté, Kyosuke arrive à peine à se sortir du pétrin dans lequel il se fourre sans arrêt, même en recourant à ses pouvoirs. Et en prime, il est incapable de se décider. Cette inconsistance du personnage, fait perdre beaucoup d’intérêt à la série.
Mais j’ai quand même lu (et aussi acheté…) les 18 tomes pour voir qui serait avec qui à la fin… C’est probablement par nostalgie… En effet, la série parfois drôle devient rapidement lassante.
Rien de bien neuf sous le soleil.
J'avais gardé un souvenir plutôt bon de la série romantico-comique Max et compagnie, malgré le choix de voix raté, comme bien souvent dans les "séries de notre enfance", et qui laisse comme qui dirait un arrière-goût bizarre. Lire le manga qui en est à l'origine pouvait paraître assez tentant pour approfondir un peu les choses, découvrir des personnages profonds, des histoires complexes... Pas sûr que ça soit une bonne idée finalement.
Le dessin est le premier grand regret. C'est pauvre, très très pauvre et le pire c'est que ça ne s'améliore jamais. Avec 5 traits de crayon, beaucoup de mangaka sont capables de faire mille fois mieux. Ici, c'est trop simpliste pour être un tant soit peu agréable à regarder. Le dessin est aussi souvent exagérement deformé pour mieux rendre compte des émotions des personnages. Bien-sûr, ça ne regorge pas de défauts anatomiques à chaque coin de page, malgré des touffes de cheveux impressionnantes genre Joan Collins dans Dynastie et quelques cuissots bien boudinés par moment, mais déjà que l'histoire n'est pas terrible, si en plus le dessin n'est pas là pour rattraper un peu tout ça, ça donne vite envie de laisser tomber la lecture. Il ne faut pas trop en demander au niveau des décors non plus.
Quant à l'histoire on arrive trop rapidement dans le schéma du triangle amoureux adolescent où un garçon se retrouve coincé entre deux filles : l'une complètement gamine qui lui court après et l'autre souvent en train de faire la tête même si elle est plus mature et qu'il aime vraiment. Et 18 tomes, c'est long ! Heureusement, on ne ressent pas trop l'indécision de Kyôsuke, en tout cas elle n'atteint pas le niveau de celle du héros de I"s où c'est tout bonnement insupportable. Autre point noir : la plupart des histoires sont trop courtes (un chapitre) et n'aident par le lecteur à rentrer vraiment dans le récit. Par contre, c'est vrai que c'est l'idéal pour en faire une série télé. Et même si Izumi Matsumoto fait intervenir quelques nouveaux personnages pour donner un peu de piment, utilise les pouvoirs de Kyosuke le héros pour le faire aller d'un rendez-vous à l'autre sans se faire trop remarquer des deux jeunes filles, ça reste globalement très plat et lassant. L'auteur s'en sort bien mieux sur la fin avec des aventures un peu plus consistantes s'étalant sur plusieurs chapitres, notamment celle avec le voyage dans le temps qui semble bien au-dessus des autres même si l'idée n'est pas inédite. Il y a bien quelques moments trop rares malheureusement où l'humour fait mouche, en particulier dans les derniers tomes. J'avoue le prof blond, dont je n'ai absolument pas retenu le nom, m'a même arrachée de gros éclats de rire. L'utilisation très étrange du terme "galéjade" au beau milieu d'un dialogue est assez surprenante aussi et fait sourire aussi mais peut-être pas pour la bonne raison. Cerise sur ce gâteau qui a bien failli s'écraser mollement dans les étagères, la fin est très réussie et on sort de cette looooongue histoire plutôt satisfait. Mais de là à la relire...
Le titre Français massacre le tittre original, qui était remplis de symobles.
Bon moi je suis un fan de ce manga sous toutes ses formes (voir mes critiques sur la série
Max & Cie et le film
The New KOR). Mais bon encore une fois je l'avoue, la qualité technique n'est pas un de ses atouts (le début du manga est laborieux, la série est bien, les OAV sont baclés, parcontre les films sont très bons).
Mais ce que je voudrais dire ici, c'est que le titre Français trahis les symboles que donnaient le titre original. En effet
Kimagure Orange Road signifie quelque chose. D'après un article que j'ai lu dans un site (
madoka.ayukawa.free.fr rebrique
"Le dossier de KOR")
Kimagure Orange Road signifie littéralement
Capricieuse Route Orange. La route orange est le nom de la rue ou se trouve
L'ABCB, mais il symbolise surtout l'adolescence et des 1èr rapports sexuels au Japon. En faite ce qui symbolise vraiment le moment de l'adolescence au Japon, c'est le citron. Car cette période est acide et amèr, puisqu'elle est difficile à traverser. Mais dans
KOR l'auteur à choisit l'orange pour mieux coller à son histoire (KOR n'est pas un manga porno). Car l'orange est un fruit beaucoup plus doux et sucré que le citron. Donc il nous montre que dans son manga les personnages baignent dans une adolescence idyllique. Dans un monde idéale, ou les soucis habituèls des jeunes ne sont pas traité (crise d'identité) ou traités de manière tendre comme une orange (c'est dû au faite qu'il ne sorte pas de leurs univers socio-culturèl). Mais le passage de l'enfance à l'adulte reste semé d'embûche, (
capricieux) ce qui en fait le plus beau moment de nos vies (après l'avoir vécu).
J'alais oublié de vous parler du manga en lui-même. Et bien il narre (principalement) l'histoire de 3 adolescants, Kyosuke, Hikaru et la divine Madoka, qui forment un incroyable triangle amoureux. L'histoire est rythmée par de l'humour, des quiprocos, des pouvoirs extra-sensorielles, une
GRANDE galerie de personnages secondaires, et biensure du romantisme.