Deuxième perle de Joseph Kuo
Amateur de kung fu et plus encore de old school indépendant, jetez-vous sur ce film si ce n’est déjà fait.
Joseph Kuo, spécialiste des petits kung-fus à l’ancienne qui ne rigolent pas, nous a concocté une recette sans trop de moyens dont il a le secret, magnifiée par son talent à rendre les combats particulièrement dynamiques et rageurs, grâce à sa science épurée du montage, véritable démonstration authentique de l’indépendant. Ajoutez une palette d’artistes martiaux taiwanais trop méconnus qui valent bien techniquement les grandes stars et le duo Corey Yuen, Yuen Cheung Yan aux chorégraphies pour obtenir tout le charme d’un Joseph Kuo à son meilleur niveau.
Les non-habitués trouveront certainement beaucoup à redire puisque les moyens sont minimes, la photo est quelconque, l’esthétisme n’a d’intérêt que lors des combats qui ne datent pas d’hier et n’ont pas grand-chose de surréaliste ou de follement original hormis quelques techniques inédites que je vous laisse découvrir. Mais le coeur y est, la sincérité et la technique aussi, et ça se voit. L’histoire est forcément très classique : un grand maître parcourt le pays en compagnie de ses 4 élèves, défié tour à tour par les 7 plus grands maîtres des arts martiaux. Une histoire un peu plus personnel se greffe là-dessus pour un petit twist final. Malheureusement, aucune présentation de ces grands maîtres ne vient vivifier l’ambiance. Ces derniers (tous des chorégraphes réputés) débarquent à l’improviste au détour d’une scène pour se battre quelques instants et c’est tout.
Malgré cela, le voyage en extérieur a beaucoup de charme, le plaisir est là et il est grand. L’ambiance est authentiquement old school indépendant. Les combats très nombreux sont ce qui se fait de mieux dans le genre, dans la droite lignée d’un Secret Rivals, en moins répétitif et avec quelques armes en bonus. Le rythme soutenu et l’ensemble valent largement le détour pour découvrir les talents de Joseph Kuo, de Jack Long et de Li Yi Min.
Car "7 grandmasters", c’est aussi un rôle martial sur mesure pour Li Yi Min, impeccable, tout comme Jack Long et Corey Yuen. Il incarne avec talent un rôle d'élève dans la lignée de ceux de Jackie Chan (un brin plus sérieux parce que Joseph n’aime pas trop qu’on rigole). Acteur pas assez reconnu, il démontre ici toute son agilité et ses capacités acquises dans sa jeunesse à l’opéra de Tai Pei à Taiwan, dans la même classe que Robert Tai. Petit insecte suiveur au début, qui veut absolument devenir l’élève de Jack Long, il finira par devenir un redoutable combattant qui nous offre de très beaux moments techniques et acrobatiques, même si le nombre important de sauts de tête et autres voltiges empêche la violence d’exploser totalement comme elle peut le faire dans un Bruce Lee. Cet aspect est d’ailleurs tout ce qui fait la particularité du petit dragon et son succès. Inventeur de son propre style, Bruce Lee tranche radicalement avec les précédentes stars qui viennent toutes de l’école traditionnelle : l’opéra. Sa capacité à transcender le kung fu old school à dominante acrobatique (dont "7 grandmasters" est un des plus beau représentant) en une démonstration de violence rageuse et expéditive nuira définitivement au succès des kung-fus à l’ancienne où le bon combattant était avant tout celui qui était agile…. Je sais pas pourquoi j’me suis embarqué dans cette extrapôlation m’enfin bon. "7 grandmasters" offre bien plus que des acrobaties, qu’on se le dise.
Sympathique
Joseph Kuo a réalisé son "7 Grandmasters" la même année que le "Snake in the Eagle Shadow" mise en scène et chorégraphié par Yuen Woo-ping avec Jackie Chan. Le premier ne bénéficie pas des qualités d'ensemble du second. Méchant moins charismatique et arrivant comme un cheveu sur la soupe, alchimie nettement en retrait concernant le duo futur maitre/futur élève. Quant aux combats, pour être tout à fait honnête, je ne me souviens plus de celle de "Snake in the...". Les nombreuses scènes d'action concoctées par Yuen Cheung-yuan et Corey Yuen sont séduisantes sans égaler le travail d'un Samo Hung sur "Warriors 2" par exemple (excepté le duel avec armes). Un film assez convaincant hors action également bien que très classique mais nous sommes en 1978 à ce moment là donc rien de plus normal car début d'un nouvel âge d'or du cinéma kung fu. Mention particulière : la joute armes contre armes. Épée, bâton, lance, hallebarde, crochets, sabres jumeaux sont utilisés successivement lors d'un échange long et généreux. Un régal.
Du kung fu indépendant d'une indéniable fraicheur!
Une série d'affrontements quasiment inninterrompue, des techniques (de Pai Mei pour pas changer) "ancestrales" à foison, des chorégraphies dignes du meilleur Liu Chia Liang, des décors naturels qui changent des studios Shaw, des moyens réduits qui ne se trahissent pas tant le tout est frais et rythmé. Un tout bon film de Kung fu indépendant.
Encore une perle de Joseph Kuo, décidément...
... ce réalisateur injustement méconnu, mérite beaucoup de respect, tellement ses films touchent au but. Il vous promet un spectacle léché avec des combats spectaculaires, ... il vous en donne pour votre argent !
Passons sur l'histoire qui est ultra classique et rabâchée. Un maître se doit de prouver sa suprématie en affrontant d'autres combattants dans des joutes acrobatiques génialement chorégraphiées.
Derrière les chorégraphies, deux frères Yuen ! Et ça se ressent ! Les combats sont le principal intérêt de ce film, pur prototype conceptuel kung-fu style.
La réalisation de Joseph Kuo, elle, est toujours aussi maîtrisée. Fluidité des approches, des gros plans qui savent montrer l'essentiel, grosse utilisation de travellings latéraux pour s'attacher à détailler les joutes dans une approche quasi documentaire. Contrairement à certains autres réalisateurs plus doués, je pense à Sammo Hung entre autres,
Joseph KUO Nan-Hong n'utilise que très peu de zooms et autres effets stigmatisants. Sa réalisation est épurée, très classique, mais touche à l'essentiel.
Esthétiquement, ses films sont toujours parfaits. Utilisant à merveille des décors extérieurs très appropriés, notamment dans les déplacements de ses personnages. Certes ce n'est pas du King Hu, mais c'est suffisament bien filmé pour assurer l'essentiel, divertir en embellissant les contours.
Pas de grands prêches existentialistes, ou de description méthodique pour imposer toute une palette de personnages hauts en couleur donc, mais une approche relativement sobre et aucuns effets tapageurs tendant à prouver quoi que ce soit. L'oeuvre de Joseph Kuo a son importance dans l'industrie du cinéma kung fu hors des gros studios.
Ce 7 Grandmasters ne fait pas exception à la règle, de l'action très bien rendue à l'écran, une certaine honnêteté qui ne fait place à aucun cynisme pompeux, du rythme, des lutteurs émérités qui sont moins connus que certaines stars mais n'ont presque rien à leur envier... On appelle ça de l'artisanat, et le père Kuo en est un sacré représentant !
joseph kuo se déchaine!(corey yuen et yuen cheung-yan aussi)
Ceci est le meilleur film de Joseph Kuo que j"ai vu. Oui, supérieur à "Born invincible" qui est déjà une petite perle dans son genre. Un maître ( jack long) en arts martiaux décide de se retirer mais il reçoit une lettre de défi et voilà notre champion en route pour traverser la Chine et affronter "les 7 grands maîtres".
Un jeune garçon (lee yi min) assiste par hazard à un des combats et est fasciné par la technique du maître et veut devenir son disciple. les combats chorégraphiés par Corey Yuen et Yuen Cheung-Yan sont sublime. un regal pour les amateurs de kung fu old school style secret rivals ou born invincible. un petit bijoux ce film.
Le chiffre 7... ça me fait penser aux 7 étages, les 7 levels, les 7 nains...y'a les 7 nains? Faut dorénavant compter aussi sur les 7 Grands Maîtres
Voila un film qui fait plaisir, un concentré de dynamite sur une seule pellicule. Du Kung-Fu à Papa qui déménage et carbure à la patate.
Voyage au bout de l'enfer (le sud de la Chine)
Entre les petites répliques assassines:
"-Je dois reconnaitre que vous êtes un grand maître.
-C'est bien normal, je suis le meilleur!
-Et modeste avec ça..."
Les combats magnifiquement chorégraphiés, éxecutés et filmés (garantis sans cables, accelérés ou montage foireux) qui soutiennent une intrigue (oui, il y en a une) assez sympa: défié par les 7 maîtres du sud, convaincus qu'il n'est pas le meilleur, le maître du nord (Jack Lung excellent) va devoir les affronter les uns après les autres pour confirmer sa supériorité... classique mais il se trove qu'un électron libre (Lee Yi Min) va s'inscruster délibérément au groupe du maître du nord et de ses disciples qui vont lui en faire voir de toutes les couleurs...
7 Grands Maitres de Shaolin est un petit classique réjouissant!
Les rebondissements et twists sont nombreux et imprévisibles. Les éléments comiques sont bienvenues et frais.
Tous les amateurs de films d'action et d'excellent divertissement devraient se ruer sur ce film fougeux comme le tigre et fatal comme le serpent.
Du pur Old School
Très bon film de Kung Fu à l'ancienne (élève/maître) avec de beaux combats nerveux très bien montés. Le combat avec le chorégraphe Corey Yuen est redoutable.
Un classique à posséder.